En raison de l’insécurité grandissante, imputable en partie au commerce anarchique des armes à feu, ceci en violation de la loi et souvent sans autorisation d’acquisition, le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul a rencontré les promoteurs d’armureries du pays le 6 mai 2021.
En effet, les manquements relevés dans le circuit de vente d’armes à feu ne permettent pas à l’administration de disposer, en temps réel, d’informations utiles et fiables sur les dates d’entrée et de sortie des armes et munitions vendues ou achetées, notamment, les caractéristiques desdites armes et munitions, les quantités stockées et vendues, ainsi que l’identification, le domicile ou la résidence des différents clients.
« Malgré toutes les dispositions prises par le gouvernement, la prolifération et la circulation illicite des armes à feu relèvent d’une réelle menace pour notre pays. Plusieurs personnes détiennent les armes à feu, modernes ou de fabrication artisanale, sans la moindre autorisation », constate, pour le déplorer, le ministre de l’Administration territoriale. Une situation aggravée par le fait que, contrairement à ce qui est prescrit par la loi, les différents responsables d’armurerie, ne tiennent pas toujours de manière systématique, les fiches numériques devant permettre de retracer toute opération effectuée. Et selon une source relayée par le quotidien Le Jour, « plus de 3000 armes à feu sont en circulation illégale au Cameroun ».
Tout en déclarant que la vente de pistolets traumatiques est interdite à l'échelle nationale, le ministre de l’Administration territoriale a sommé les propriétaires d’armureries de fournir toujours les informations digitales et physiques sur leurs espaces de vente, ainsi que sur toutes leurs transactions. Les indications y relatives doivent clairement identifier l'acheteur, sa profession et sa localisation.
En effet, les manquements relevés dans le circuit de vente d’armes à feu ne permettent pas à l’administration de disposer, en temps réel, d’informations utiles et fiables sur les dates d’entrée et de sortie des armes et munitions vendues ou achetées, notamment, les caractéristiques desdites armes et munitions, les quantités stockées et vendues, ainsi que l’identification, le domicile ou la résidence des différents clients.
« Malgré toutes les dispositions prises par le gouvernement, la prolifération et la circulation illicite des armes à feu relèvent d’une réelle menace pour notre pays. Plusieurs personnes détiennent les armes à feu, modernes ou de fabrication artisanale, sans la moindre autorisation », constate, pour le déplorer, le ministre de l’Administration territoriale. Une situation aggravée par le fait que, contrairement à ce qui est prescrit par la loi, les différents responsables d’armurerie, ne tiennent pas toujours de manière systématique, les fiches numériques devant permettre de retracer toute opération effectuée. Et selon une source relayée par le quotidien Le Jour, « plus de 3000 armes à feu sont en circulation illégale au Cameroun ».
Tout en déclarant que la vente de pistolets traumatiques est interdite à l'échelle nationale, le ministre de l’Administration territoriale a sommé les propriétaires d’armureries de fournir toujours les informations digitales et physiques sur leurs espaces de vente, ainsi que sur toutes leurs transactions. Les indications y relatives doivent clairement identifier l'acheteur, sa profession et sa localisation.