Comme beaucoup d’autres pays à travers le monde, le Cameroun est donc résolument engagé dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, notamment à travers la vaccination. C’est dans cette mouvance que près de400 000 doses du vaccin britannique AstraZeneca ont effectivement été débarquées, le 17 mars 2021 à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.
Cette cargaison vient rejoindre les 200 000 unités livrées, une semaine auparavant par le chinois Synoppharm, ce qui porte à pratiquement 600 000, la quantité de doses actuellement disponibles. Et ce n’est pas fini : dans sa déclaration de circonstance, Manaouda Malachie le ministre camerounais de la Santé publique a révélé que d’ici à fin mai 2021, le pays atteindra un total de plus de 750 000 doses du fameux vaccin AstraZeneca.
Si le corps médical, qui n’a cessé d’attirer la sonnette d’alarme devant la survenue de l’actuelle vague de la pandémie, plus contaminante et plus meurtrière, peut exprimer aujourd’hui sa satisfaction face à l’arrivée du sérum, il reste cependant quelques points à régler pour que la protection promise par le vaccin nous amène l’immunité collective que les épidémiologistes appellent de tous leurs vœux. On parle d’abord de l’organisation de la vaccination sur le terrain : il s’agira autant que possible, pour les autorités sanitaires, d’éviter les embouteillages que l’on a déjà pu remarquer à l’occasion des tests collectifs de dépistage, qui viraient souvent au parcours du combattant, décourageant même au passage, certaines bonnes volontés. On peut ensuite et surtout évoquer l’accueil des populations à la campagne d’administration du sérum.
Beaucoup de personnes continuent en effet d’exprimer de sérieuses réserves au sujet du vaccin. Il est ainsi paré de tous les dangers imaginables, allant d’une probable manigance globale des Occidentaux à la manigance globale visant à stériliser les Africains en douce, aux vives polémiques quant à son innocuité discutable, liée à certains effets secondaires constatés ailleurs dans le monde. Les réseaux sociaux ont été comme d’habitude les puissants vecteurs de cette désinformation.
Mais l’attitude de certains leaders d’opinion ne va pas non plus beaucoup aider : à l’exemple notable d’Owona Nguini, vice-recteur de l’université de Yaoundé l, qui se targuait l’autre jour sur un plateau de télévision de refuser de se faire vaccin.
Cette cargaison vient rejoindre les 200 000 unités livrées, une semaine auparavant par le chinois Synoppharm, ce qui porte à pratiquement 600 000, la quantité de doses actuellement disponibles. Et ce n’est pas fini : dans sa déclaration de circonstance, Manaouda Malachie le ministre camerounais de la Santé publique a révélé que d’ici à fin mai 2021, le pays atteindra un total de plus de 750 000 doses du fameux vaccin AstraZeneca.
Si le corps médical, qui n’a cessé d’attirer la sonnette d’alarme devant la survenue de l’actuelle vague de la pandémie, plus contaminante et plus meurtrière, peut exprimer aujourd’hui sa satisfaction face à l’arrivée du sérum, il reste cependant quelques points à régler pour que la protection promise par le vaccin nous amène l’immunité collective que les épidémiologistes appellent de tous leurs vœux. On parle d’abord de l’organisation de la vaccination sur le terrain : il s’agira autant que possible, pour les autorités sanitaires, d’éviter les embouteillages que l’on a déjà pu remarquer à l’occasion des tests collectifs de dépistage, qui viraient souvent au parcours du combattant, décourageant même au passage, certaines bonnes volontés. On peut ensuite et surtout évoquer l’accueil des populations à la campagne d’administration du sérum.
Beaucoup de personnes continuent en effet d’exprimer de sérieuses réserves au sujet du vaccin. Il est ainsi paré de tous les dangers imaginables, allant d’une probable manigance globale des Occidentaux à la manigance globale visant à stériliser les Africains en douce, aux vives polémiques quant à son innocuité discutable, liée à certains effets secondaires constatés ailleurs dans le monde. Les réseaux sociaux ont été comme d’habitude les puissants vecteurs de cette désinformation.
Mais l’attitude de certains leaders d’opinion ne va pas non plus beaucoup aider : à l’exemple notable d’Owona Nguini, vice-recteur de l’université de Yaoundé l, qui se targuait l’autre jour sur un plateau de télévision de refuser de se faire vaccin.