
Selon cette radio locale, un climat de méfiance et de terreur s'est installé dans plusieurs quartiers de Kousseri après l'annonce d'un cas de "disparition de sexe" survenu le mercredi 16 avril 2025 dans le quartier d'Ardebé, près de l'Ancienne Brasserie. Un jeune homme aurait été victime de ce phénomène troublant : la disparition soudaine de ses organes génitaux. L'information s'est propagée rapidement dans la ville.
Des rumeurs non confirmées évoquent d'autres cas similaires dans les quartiers de Hilé Haoussa et Madana. Concernant Madana, il s'agirait d'une femme ayant prétendument perdu ses parties intimes, bien qu'aucune confirmation n'ait pu être obtenue.
Il est important de rappeler que ce type de rumeurs a également circulé au Tchad, à N'Djamena et Moundou, depuis le début du mois d'avril 2025, suscitant une psychose au sein de la population.
Face à l'ampleur prise par ces fausses informations au Tchad, le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général de corps d'armée Ali Ahmat Aghabache, a pris la parole ce jeudi 17 avril 2025 pour démentir catégoriquement ces allégations.
"Ces rumeurs sont infondées et visent à créer la confusion et à déstabiliser la tranquillité publique. Nous avons reçu des instructions strictes des plus hautes autorités pour mettre rapidement un terme à la circulation de ces rumeurs et prendre les mesures appropriées à cet égard”, a déclaré le ministre.
"Le gouvernement condamne les rumeurs d'« enlèvements génitaux » et met en garde contre leurs répercussions sur la sécurité", a ajouté le général de corps d'armée Ali Ahmat Aghabache, soulignant la gravité de la situation et l'engagement des autorités à rétablir la vérité et la sérénité au sein de la population.
La propagation de ces rumeurs de part et d'autre de la frontière met en évidence la nécessité d'une vigilance accrue et d'une communication claire de la part des autorités pour contrer la désinformation et prévenir toute escalade de la peur et de la méfiance au sein des communautés.