Mme le député, quel regard jetez-vous sur les mesures gouvernementales prises dans votre pays pour lutter contre le coronavirus ?
En parcourant les villes du Cameroun, on se rend compte que la prédisposition humaine amène toujours l’être humain à vouloir toucher du doigt quelque chose avant de prendre conscience de sa gravité. C’est pourquoi nous avons fait des propositions au gouvernement, dans le sens d’accentuer les mesures qui ont été prises. Il s’agit non seulement de les accentuer, mais aussi de faire recours au bâton.
Dans ce cas, faut-il pour vous adopter des mesures de répression face à au comportement désinvolte de certains Camerounais ?
Peut-être ! Pourquoi pas en leur imposant un rythme de vie. Par exemple lorsque le ministre des Transports a pris la mesure de quatre personnes dans les taxis, cela n’a pas été suivi. Lorsque les gendarmes et policiers sont descendus dans les rues, ils ont contraint les chauffeurs de taxis à se protéger, ainsi que leurs passagers. Tous ces derniers jours, lorsque les policiers étaient derrière eux, ils ont eux-mêmes pris l’engagement de respecter, malgré le manque de mesures d’accompagnement. Nous avons demandé que les exécutifs communaux recrutent des jeunes qui iront de maison en maison, sensibiliser les populations, de mettre de l’eau ou bien des solutions hydro-alcooliques pour que les gens se lavent les mains régulièrement. Car, il ne faudrait pas que ce qui est arrivé en Italie, même en Chine puisse nous arriver. Lorsque les bars, les marchés, les lieux de plaisirs sont fermés, il faudrait que le gouvernement profite pour désinfecter ces lieux.
Dans cette optique, que disposez-vous dans votre plan d’actions ?
Nous avons déjà commencé à le matérialiser. Dans certaines communes, nous avons mis à la disposition des populations du matériel de lavage des mains, des solutions hydro-alcooliques devant les mairies, pour qu’elles puissent se laver les mains, les cache-nez pour pouvoir se protéger. En fonction de la disponibilité des moyens, nous allons l’étendre sur l’ensemble du territoire. Nous nous réjouissons de la création d’un Fonds de solidarité nationale par le chef de l’Etat, tel que nous l’avons proposé d’ailleurs il y a quelques semaines, pour gérer tous les cas de manière urgente et efficace. L’homme étant au centre de tout, lorsqu’un homme se sent protéger, qu’il a des garanties, il devient un acteur important pour le développement de la société. Toutes les politiques doivent migrer vers la protection de l’homme.
Dès lors, qu’attendent les mouvements consuméristes de vous avec votre entrée au Parlement ?
Ils portent beaucoup d’espoir sur mon entrée au Parlement. Nous connaissons tous leur quotidien, leur mécanisme de travail au Cameroun. Dans mon projet, j’ai parlé de la révision de la loi-cadre portant protection des consommateurs. Je la trouve obsolète. Il y a également les lois sur les normes et les télécoms notamment. Un projet de loi a été mis sur notre table régissant l’activité postale. Elle vient aussi enrichir la protection des consommateurs. Je connais leurs problèmes et leurs déboires, j’y ai exercé pendant d’années. Je vais travailler dans ce sens pour améliorer la situation. A chaque fois que j’aurai l’occasion, je vais sensibiliser.
Avez-vous un message particulier à adresser à vos compatriotes face à la menace du coronavirus ?
Je dirais que la pandémie est sérieuse et chacun de nous devrait prendre la pleine mesure de la menace. Il ne faudrait pas qu’on soit touché pour courir dans tous les sens. Appliquons les mesures préventives du gouvernement, appelons le «1510 » en cas de nécessité. Je félicite le ministre de la Santé publique et personnel qui se bat pour éradiquer le mal. Je salue les actions du ministre du Commerce sur les marchés pour combattre les spéculations. Mais, je l’interpelle encore à s’y attarder car, les prix grimpent partout, cela risque de créer une grande psychose au sein des ménages. Cette pandémie a coïncidé avec la journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars dernier. J’invite les associations des consommateurs à plus d’attention aux usagers. J’ai l’impression que nous restons sur place à cause du manque de moyens d’accompagnement. Il faudra qu’on se donne les moyens pour avancer.
En parcourant les villes du Cameroun, on se rend compte que la prédisposition humaine amène toujours l’être humain à vouloir toucher du doigt quelque chose avant de prendre conscience de sa gravité. C’est pourquoi nous avons fait des propositions au gouvernement, dans le sens d’accentuer les mesures qui ont été prises. Il s’agit non seulement de les accentuer, mais aussi de faire recours au bâton.
Dans ce cas, faut-il pour vous adopter des mesures de répression face à au comportement désinvolte de certains Camerounais ?
Peut-être ! Pourquoi pas en leur imposant un rythme de vie. Par exemple lorsque le ministre des Transports a pris la mesure de quatre personnes dans les taxis, cela n’a pas été suivi. Lorsque les gendarmes et policiers sont descendus dans les rues, ils ont contraint les chauffeurs de taxis à se protéger, ainsi que leurs passagers. Tous ces derniers jours, lorsque les policiers étaient derrière eux, ils ont eux-mêmes pris l’engagement de respecter, malgré le manque de mesures d’accompagnement. Nous avons demandé que les exécutifs communaux recrutent des jeunes qui iront de maison en maison, sensibiliser les populations, de mettre de l’eau ou bien des solutions hydro-alcooliques pour que les gens se lavent les mains régulièrement. Car, il ne faudrait pas que ce qui est arrivé en Italie, même en Chine puisse nous arriver. Lorsque les bars, les marchés, les lieux de plaisirs sont fermés, il faudrait que le gouvernement profite pour désinfecter ces lieux.
Dans cette optique, que disposez-vous dans votre plan d’actions ?
Nous avons déjà commencé à le matérialiser. Dans certaines communes, nous avons mis à la disposition des populations du matériel de lavage des mains, des solutions hydro-alcooliques devant les mairies, pour qu’elles puissent se laver les mains, les cache-nez pour pouvoir se protéger. En fonction de la disponibilité des moyens, nous allons l’étendre sur l’ensemble du territoire. Nous nous réjouissons de la création d’un Fonds de solidarité nationale par le chef de l’Etat, tel que nous l’avons proposé d’ailleurs il y a quelques semaines, pour gérer tous les cas de manière urgente et efficace. L’homme étant au centre de tout, lorsqu’un homme se sent protéger, qu’il a des garanties, il devient un acteur important pour le développement de la société. Toutes les politiques doivent migrer vers la protection de l’homme.
Dès lors, qu’attendent les mouvements consuméristes de vous avec votre entrée au Parlement ?
Ils portent beaucoup d’espoir sur mon entrée au Parlement. Nous connaissons tous leur quotidien, leur mécanisme de travail au Cameroun. Dans mon projet, j’ai parlé de la révision de la loi-cadre portant protection des consommateurs. Je la trouve obsolète. Il y a également les lois sur les normes et les télécoms notamment. Un projet de loi a été mis sur notre table régissant l’activité postale. Elle vient aussi enrichir la protection des consommateurs. Je connais leurs problèmes et leurs déboires, j’y ai exercé pendant d’années. Je vais travailler dans ce sens pour améliorer la situation. A chaque fois que j’aurai l’occasion, je vais sensibiliser.
Avez-vous un message particulier à adresser à vos compatriotes face à la menace du coronavirus ?
Je dirais que la pandémie est sérieuse et chacun de nous devrait prendre la pleine mesure de la menace. Il ne faudrait pas qu’on soit touché pour courir dans tous les sens. Appliquons les mesures préventives du gouvernement, appelons le «1510 » en cas de nécessité. Je félicite le ministre de la Santé publique et personnel qui se bat pour éradiquer le mal. Je salue les actions du ministre du Commerce sur les marchés pour combattre les spéculations. Mais, je l’interpelle encore à s’y attarder car, les prix grimpent partout, cela risque de créer une grande psychose au sein des ménages. Cette pandémie a coïncidé avec la journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars dernier. J’invite les associations des consommateurs à plus d’attention aux usagers. J’ai l’impression que nous restons sur place à cause du manque de moyens d’accompagnement. Il faudra qu’on se donne les moyens pour avancer.