Le président Paul Biya porté à la dignité de « Nnom Ngui’i » par les chefs traditionnels de la région du Sud en 2011.
Après avoir expliqué les particularités des deux premières catégories (Mbi’i Ntoum et Zom'loa) le conférencier s'est appesanti sur le Nnom Ngui’i. Il faut retenir notamment que Ebin ou Ebis désigne un non initié. De même, un Mkpwangos et un Mvon sont des initiés du So’o. Son chef étant Assuzoa et l'initiateur un Mengui-Menguu. Dans le Nguil, l'initié au premier degré est un Mvon. Le maître, un Omoa, le maître exécuteur, un Koungou, le chef des exécuteurs un Mekongo ou Bekoungou (Beta Koungou). Le grand maître étant un Nnom Ngui. Outre le fait d’être des initiés, ils sont également des prêtres constitués en collège des « Be ngui’i ».
Ce collège, après examen minutieux des différents profils, retiendra celui qui sort naturellement du lot. Ce prêtre extraordinaire est désigné de façon unanime et consensuelle « Nnom ngui’i ». Ce dernier est chargé de protéger la communauté, de jour comme de nuit. Pour remplir cette mission « divine », on en fait le réceptacle de tout le « potestat et l’omniscience ». Ces pouvoirs lui permettent de repérer et de neutraliser toute attaque surnaturelle malveillante par le biais de la sorcellerie négative à plusieurs kilomètres à la ronde. A l'instant où ce dessein malin est prémédité, il le pressent.
De même, il avait la faculté de scanner les hommes et repérer les sortilèges mauvais, les totems négatifs. Lorsque ce dessein malfaisant était établi, il accordait un délai de rétractation. Il faisait circuler le message/mise en garde suivant : « Quiconque a en sa possession, un objet malfaisant, est sommé de le ramener ». Faute de quoi, une mort aussi atroce que spectaculaire lui était réservée. C'est ainsi qu'il pouvait arriver que le malfaisant soit retrouvé sur l'agora (grande place du village) totalement éventré. Le « Nnom ngui’i » seul avait ce pouvoir punitif. Outre l'omniscience, le « Nnom ngui’i » avait la faculté de téléportation. Toutes ces facultés paranormales, lui étaient transmises et il en était le garant.
Petite précision fort importante
Son alter ego féminin était le « Mevoungou ». Cette confrérie des femmes était constituée le plus souvent de femmes ménopausées. Partant du postulat de l'omniscience du Nnom Ngui comment comprendre l’obsession de certains pour la pratique de la sorcellerie négative. Celle qui consiste à détruire tous ses semblables pour au final se retrouver comme Pirrhus. (Pirrhus de la sorcellerie). Comment comprendre que les mêmes malfaisants congénitaux parcourent le globe à la recherche effrénée et tout aussi obsessionnelle de « sortilèges mauvais » et autres « totems négatifs ». Ne serait-il pas plus judicieux pour ces apprentis-sorciers, au lieu de miser sur l’endormissement chimérique du Nnom Nngui, de faire plutôt œuvre de repentance. Le risque pour eux étant de se retrouver au carrefour de la grande place du village avec tous l'intérieur du ventre, c’est à dire les intestins, les poumons broyés et mis de côté, bannis de la société. Nnom Ngui’i, fort de sa « puissance surnaturelle », devrait être abordé avec « stupeur et tremblement » (en référence au best-seller éponyme d’Amélie Nothomb, dans lequel elle écrivait que l'ancien protocole impérial nippon stipulait qu'on devait s'adresser à l'empereur avec « stupeur et tremblement ».
De nos jours, chez les Ekang-Beti règne l'imposture. Des roturiers entrent par effraction chez les seigneurs, se prennent pour ce qu'ils ne sont pas à savoir des "Nti". Jadis dans les sociétés Ekang-Beti, un Nti devait réunir à lui tout seul certaines qualités : être un animal social, toujours en osmose avec les siens ; être à l'écoute de la voix de la sagesse (FEK), mais aussi des sages (Bevamba) ; être large ; être un grand orateur. Chez les Bulu, un Nti, après un éprouvant rite initiatique du So’o devenait Mvon, voire Ntomba. Sa vie était dès lors régie par un code de conduite, une éthique stricte. Son credo devenant : ‘Te bo na, Te bo na ! (Interdiction formelle de transgresser ce code).
La situation actuelle me rappelle une question que le vieux sage Ngoulou Evina de Dum Yeminsem avait chargé le gouverneur du Sud de l'époque feu Koungou Edima de poser au Président Biya à savoir : « Be ne ye be Ministres, be gouverneurs, a be préfets ya Nyasisia a beme » ? C'est-à-dire, des élites de pacotilles, vides de substance.
L'espèce des Ntomba est malheureusement en voie d’extinction, supplantée par « une faune interlope » qui se distingue par un nombrilisme destructeur, exacerbé par un ego surdimensionné de dernier de la classe, dopé a l'aigreur et en quête perpétuelle d'une reconnaissance sociale qui passe par le massacre des spectateurs de cette représentation, tout aussi macabre. Seul des sorciers, des apprentis sorciers, peuvent pratiquer au quotidien cette anthropophagie à laquelle nous assistons (pratique qui consiste à la consommation de la chair humaine). Il s'agit d'une forme de cannibalisme mais concernant exclusivement l'espèce humaine. On en distingue « l'endo cannibalisme funéraire qui consiste à manger les membres de son propre groupe humain et l'exo cannibalisme guerrier, qui consiste à manger des membres d'un autre groupe humain ». Les Occidentaux considèrent cette pratique comme un signe de « folie », alors que dans d'autres cultures elle est perçue « comme un acte d'humiliation pour la personne dépecée et sa famille".
Adeptes de la méditation
Dans d'autres cas, elle est considérée comme « une volonté de s'approprier une partie de quelqu’un ». A l'instar des Magyars (hongrois) qui étaient réputés pour boire le sang et consommer la chair humaine, avec une touche de « finesse » la dévoration du « cœur des ennemis pour s'approprier leurs forces ». Précisons que l'anthropophagie à laquelle nous faisons allusion est « symbolique ». Nos malfaisants jusqu'à preuve du contraire ne consomment pas à proprement parler de la chair humaine, hélas le résultat en est identique car en lieu et place de cadavres nous voyons dans les rues des êtres totalement « zombifies » errant comme des âmes en peine. Il s'agit en fait d'une métaphore. Par contre, la pratique d'une forme de sexualité tantrique est bien réelle. Le tantrisme est un mot sanskrit signifiant : « tisser ensemble ».
Les adeptes de la méditation hindouiste et bouddhique utilisent «la métaphore de l'union sexuelle pour décrire l'union entre le physique et le spirituel ». Pierre Feuga, professeur de Yoga à Paris décrit le tantrisme comme « une voie de transmission intégrale de l'être humain », qui « ouvre l'esprit, les sens, les chakras ». Cela permettrait à la réalité et à la vérité de se réaliser « dans et par le corps ». C’est en fait « une approche mystique et spirituelle d'un phénomène naturel : le sexe ». Pour Adeline Journet, le tantrisme serait par conséquent « le lien capable de mettre en relation l'homme et les Dieux ...il est le lien entre l'esprit et la nature, entre la terre et les cieux ». Elle ajoute qu'il est « purement magique et s'appuie sur la connaissance, intuitive des forces naturelles ». Conséquence logique, l'énergie sexuelle cesse d’être un tabou comme c'est le cas dans les principales religions monothéistes (christianisme, judaïsme, islam) pour devenir à travers des techniques « un moteur d’élévation ». En d'autres termes, un initié peut, en pratiquant la sexualité tantrique, capter toute l'énergie de sa/son partenaire. Ceci explique la prédation sexuelle compulsive que pratiquent ces malfaisants. Ils sévissent partout en commençant à l'extérieur et pour finir dans leur cercle amical et familial. Ainsi, ils tuent au sens propre et figuré.
La finalité, être les seuls à exister, ils détruisent tout sur leur passage. En même temps, qu'ils détruisent avec méthode les plus brillants, ils promeuvent les médiocres. La promotion de la médiocratie les rassure car comme le disait justement un observateur averti de ce cirque (1+0=toujours1). Pour être les seuls coqs de la basse-cour, ils tuent au sens propre comme figuré tout mâle qu'ils trouveront sur leurs chemins.
Ce genre de personnage est dopé à l’aigreur, en veut au monde entier et se réserve pour seule thérapie que la malfaisance. Où sont passés ces seigneurs qui faisaient la fierté du peuple Ekang (les Nti). Ces seigneurs en question alliaient outre les qualités supra : être en totale osmose avec ses congénères en étant à leur écoute (rien à voir avec l'autisme ambiant) ; être prompt à solutionner leurs problèmes ; être large ; posséder la sagesse (Fek) ; être en connexion avec les ancêtres (Bevamba) ; maîtriser l'art oratoire, car bien concevoir une idée et être capable de la restituer de façon cohérente, intelligible et concise n'est pas donnée au premier quidam.
La mission d'un Ntomba est de « servir, servir et toujours servir ». Pour cela, il faut il allie également humilité, loyalisme et une inoxydable fidélité. Qualités les moins partagées de nos jours parmi les « créatures ». Faites entrer les seigneurs, les vrais et exit les usurpateurs anthropophages.
Ce collège, après examen minutieux des différents profils, retiendra celui qui sort naturellement du lot. Ce prêtre extraordinaire est désigné de façon unanime et consensuelle « Nnom ngui’i ». Ce dernier est chargé de protéger la communauté, de jour comme de nuit. Pour remplir cette mission « divine », on en fait le réceptacle de tout le « potestat et l’omniscience ». Ces pouvoirs lui permettent de repérer et de neutraliser toute attaque surnaturelle malveillante par le biais de la sorcellerie négative à plusieurs kilomètres à la ronde. A l'instant où ce dessein malin est prémédité, il le pressent.
De même, il avait la faculté de scanner les hommes et repérer les sortilèges mauvais, les totems négatifs. Lorsque ce dessein malfaisant était établi, il accordait un délai de rétractation. Il faisait circuler le message/mise en garde suivant : « Quiconque a en sa possession, un objet malfaisant, est sommé de le ramener ». Faute de quoi, une mort aussi atroce que spectaculaire lui était réservée. C'est ainsi qu'il pouvait arriver que le malfaisant soit retrouvé sur l'agora (grande place du village) totalement éventré. Le « Nnom ngui’i » seul avait ce pouvoir punitif. Outre l'omniscience, le « Nnom ngui’i » avait la faculté de téléportation. Toutes ces facultés paranormales, lui étaient transmises et il en était le garant.
Petite précision fort importante
Son alter ego féminin était le « Mevoungou ». Cette confrérie des femmes était constituée le plus souvent de femmes ménopausées. Partant du postulat de l'omniscience du Nnom Ngui comment comprendre l’obsession de certains pour la pratique de la sorcellerie négative. Celle qui consiste à détruire tous ses semblables pour au final se retrouver comme Pirrhus. (Pirrhus de la sorcellerie). Comment comprendre que les mêmes malfaisants congénitaux parcourent le globe à la recherche effrénée et tout aussi obsessionnelle de « sortilèges mauvais » et autres « totems négatifs ». Ne serait-il pas plus judicieux pour ces apprentis-sorciers, au lieu de miser sur l’endormissement chimérique du Nnom Nngui, de faire plutôt œuvre de repentance. Le risque pour eux étant de se retrouver au carrefour de la grande place du village avec tous l'intérieur du ventre, c’est à dire les intestins, les poumons broyés et mis de côté, bannis de la société. Nnom Ngui’i, fort de sa « puissance surnaturelle », devrait être abordé avec « stupeur et tremblement » (en référence au best-seller éponyme d’Amélie Nothomb, dans lequel elle écrivait que l'ancien protocole impérial nippon stipulait qu'on devait s'adresser à l'empereur avec « stupeur et tremblement ».
De nos jours, chez les Ekang-Beti règne l'imposture. Des roturiers entrent par effraction chez les seigneurs, se prennent pour ce qu'ils ne sont pas à savoir des "Nti". Jadis dans les sociétés Ekang-Beti, un Nti devait réunir à lui tout seul certaines qualités : être un animal social, toujours en osmose avec les siens ; être à l'écoute de la voix de la sagesse (FEK), mais aussi des sages (Bevamba) ; être large ; être un grand orateur. Chez les Bulu, un Nti, après un éprouvant rite initiatique du So’o devenait Mvon, voire Ntomba. Sa vie était dès lors régie par un code de conduite, une éthique stricte. Son credo devenant : ‘Te bo na, Te bo na ! (Interdiction formelle de transgresser ce code).
La situation actuelle me rappelle une question que le vieux sage Ngoulou Evina de Dum Yeminsem avait chargé le gouverneur du Sud de l'époque feu Koungou Edima de poser au Président Biya à savoir : « Be ne ye be Ministres, be gouverneurs, a be préfets ya Nyasisia a beme » ? C'est-à-dire, des élites de pacotilles, vides de substance.
L'espèce des Ntomba est malheureusement en voie d’extinction, supplantée par « une faune interlope » qui se distingue par un nombrilisme destructeur, exacerbé par un ego surdimensionné de dernier de la classe, dopé a l'aigreur et en quête perpétuelle d'une reconnaissance sociale qui passe par le massacre des spectateurs de cette représentation, tout aussi macabre. Seul des sorciers, des apprentis sorciers, peuvent pratiquer au quotidien cette anthropophagie à laquelle nous assistons (pratique qui consiste à la consommation de la chair humaine). Il s'agit d'une forme de cannibalisme mais concernant exclusivement l'espèce humaine. On en distingue « l'endo cannibalisme funéraire qui consiste à manger les membres de son propre groupe humain et l'exo cannibalisme guerrier, qui consiste à manger des membres d'un autre groupe humain ». Les Occidentaux considèrent cette pratique comme un signe de « folie », alors que dans d'autres cultures elle est perçue « comme un acte d'humiliation pour la personne dépecée et sa famille".
Adeptes de la méditation
Dans d'autres cas, elle est considérée comme « une volonté de s'approprier une partie de quelqu’un ». A l'instar des Magyars (hongrois) qui étaient réputés pour boire le sang et consommer la chair humaine, avec une touche de « finesse » la dévoration du « cœur des ennemis pour s'approprier leurs forces ». Précisons que l'anthropophagie à laquelle nous faisons allusion est « symbolique ». Nos malfaisants jusqu'à preuve du contraire ne consomment pas à proprement parler de la chair humaine, hélas le résultat en est identique car en lieu et place de cadavres nous voyons dans les rues des êtres totalement « zombifies » errant comme des âmes en peine. Il s'agit en fait d'une métaphore. Par contre, la pratique d'une forme de sexualité tantrique est bien réelle. Le tantrisme est un mot sanskrit signifiant : « tisser ensemble ».
Les adeptes de la méditation hindouiste et bouddhique utilisent «la métaphore de l'union sexuelle pour décrire l'union entre le physique et le spirituel ». Pierre Feuga, professeur de Yoga à Paris décrit le tantrisme comme « une voie de transmission intégrale de l'être humain », qui « ouvre l'esprit, les sens, les chakras ». Cela permettrait à la réalité et à la vérité de se réaliser « dans et par le corps ». C’est en fait « une approche mystique et spirituelle d'un phénomène naturel : le sexe ». Pour Adeline Journet, le tantrisme serait par conséquent « le lien capable de mettre en relation l'homme et les Dieux ...il est le lien entre l'esprit et la nature, entre la terre et les cieux ». Elle ajoute qu'il est « purement magique et s'appuie sur la connaissance, intuitive des forces naturelles ». Conséquence logique, l'énergie sexuelle cesse d’être un tabou comme c'est le cas dans les principales religions monothéistes (christianisme, judaïsme, islam) pour devenir à travers des techniques « un moteur d’élévation ». En d'autres termes, un initié peut, en pratiquant la sexualité tantrique, capter toute l'énergie de sa/son partenaire. Ceci explique la prédation sexuelle compulsive que pratiquent ces malfaisants. Ils sévissent partout en commençant à l'extérieur et pour finir dans leur cercle amical et familial. Ainsi, ils tuent au sens propre et figuré.
La finalité, être les seuls à exister, ils détruisent tout sur leur passage. En même temps, qu'ils détruisent avec méthode les plus brillants, ils promeuvent les médiocres. La promotion de la médiocratie les rassure car comme le disait justement un observateur averti de ce cirque (1+0=toujours1). Pour être les seuls coqs de la basse-cour, ils tuent au sens propre comme figuré tout mâle qu'ils trouveront sur leurs chemins.
Ce genre de personnage est dopé à l’aigreur, en veut au monde entier et se réserve pour seule thérapie que la malfaisance. Où sont passés ces seigneurs qui faisaient la fierté du peuple Ekang (les Nti). Ces seigneurs en question alliaient outre les qualités supra : être en totale osmose avec ses congénères en étant à leur écoute (rien à voir avec l'autisme ambiant) ; être prompt à solutionner leurs problèmes ; être large ; posséder la sagesse (Fek) ; être en connexion avec les ancêtres (Bevamba) ; maîtriser l'art oratoire, car bien concevoir une idée et être capable de la restituer de façon cohérente, intelligible et concise n'est pas donnée au premier quidam.
La mission d'un Ntomba est de « servir, servir et toujours servir ». Pour cela, il faut il allie également humilité, loyalisme et une inoxydable fidélité. Qualités les moins partagées de nos jours parmi les « créatures ». Faites entrer les seigneurs, les vrais et exit les usurpateurs anthropophages.