Douala/Aissatou Diallo/envoyée spéciale www.lescoopsdafrique.com
En première instance, le journaliste d’investigation de renommée internationale avait été condamné par le tribunal de première instance de Douala-Ndokoti, le 14 février 2017 à six mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans et 1.000 000 Fcfa d’amende ferme.
Le même tribunal avait condamné le journaliste à payer les dépens de la procédure liquidés à 1.276 150 Fcfa ; à payer à la société forestière Fipcam et son directeur général la somme de 25 .000 000 Fcfa pour « diffamation par voie de presse, publication de fausses nouvelles, coaction et complicité ». Un verdict « incompréhensible » pour le Professeur Shanda Tonme, le président de la Commission Indépendante Contre la corruption et la Discrimination(COMICODI) qui estime, dans un communiqué publié au lendemain du verdict, que : « … la liberté de la presse semble encore être l’objet de débats intenses et de polémiques sans fin au Cameroun ».
Le président de la Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination présente notre confrère comme un : «journaliste courageux, engagé, patriote humaniste et sérieux dans son travail qui s’est penché sur un cas d’abus et de spoliation inacceptable des populations de l’arrondissement de Mfou et du patrimoine forestier du Cameroun ».
Pour Jean Claude Shanda Tonme : « Nestor Nga Etoga a été cité en justice par les auteurs de ces forfaits, et a été lourdement condamné, crucifié, en dépit de nombreux appels en direction des magistrats, et malgré une défense mémorable de son conseil attitré, Maître Hyppolite Tiakouang Meli ».
La Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination souligne que : « Le procédé, consiste toujours, en une justice censitaire, où le supplicié doit débourser des sommes au-delà de la raison, pour pouvoir relever appel ».
Pour sa part, le représentant de Reporter Sans Frontière au Cameroun avait estimé que cette condamnation était celle « d'un journaliste qui n'a fait qu'exercer son métier ».
La première audience du procès en appel du journaliste est prévue ce mardi, 06 mars 2018 à la Cour d’Appel du Littoral. Le cas de notre confrère sera finalement étudié, après un an du verdict du TPI de Douala-Ndokoti.
Le plaignant, Stéphane Muller, directeur général de la société forestière Fipcam avait « gagné » son procès au TPI en accusant le journaliste comme responsable d’un journal fictif dénommé« Echosducameroun.com ». Un « journal » fantôme, inconnu dans le landerneau médiatique camerounais, avec des faits inexistants et imaginaires. Le journaliste avait immédiatement relevé appel pour plusieurs griefs au jugement rendu le 14 février 2017. Affaire à suivre.
Le même tribunal avait condamné le journaliste à payer les dépens de la procédure liquidés à 1.276 150 Fcfa ; à payer à la société forestière Fipcam et son directeur général la somme de 25 .000 000 Fcfa pour « diffamation par voie de presse, publication de fausses nouvelles, coaction et complicité ». Un verdict « incompréhensible » pour le Professeur Shanda Tonme, le président de la Commission Indépendante Contre la corruption et la Discrimination(COMICODI) qui estime, dans un communiqué publié au lendemain du verdict, que : « … la liberté de la presse semble encore être l’objet de débats intenses et de polémiques sans fin au Cameroun ».
Le président de la Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination présente notre confrère comme un : «journaliste courageux, engagé, patriote humaniste et sérieux dans son travail qui s’est penché sur un cas d’abus et de spoliation inacceptable des populations de l’arrondissement de Mfou et du patrimoine forestier du Cameroun ».
Pour Jean Claude Shanda Tonme : « Nestor Nga Etoga a été cité en justice par les auteurs de ces forfaits, et a été lourdement condamné, crucifié, en dépit de nombreux appels en direction des magistrats, et malgré une défense mémorable de son conseil attitré, Maître Hyppolite Tiakouang Meli ».
La Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination souligne que : « Le procédé, consiste toujours, en une justice censitaire, où le supplicié doit débourser des sommes au-delà de la raison, pour pouvoir relever appel ».
Pour sa part, le représentant de Reporter Sans Frontière au Cameroun avait estimé que cette condamnation était celle « d'un journaliste qui n'a fait qu'exercer son métier ».
La première audience du procès en appel du journaliste est prévue ce mardi, 06 mars 2018 à la Cour d’Appel du Littoral. Le cas de notre confrère sera finalement étudié, après un an du verdict du TPI de Douala-Ndokoti.
Le plaignant, Stéphane Muller, directeur général de la société forestière Fipcam avait « gagné » son procès au TPI en accusant le journaliste comme responsable d’un journal fictif dénommé« Echosducameroun.com ». Un « journal » fantôme, inconnu dans le landerneau médiatique camerounais, avec des faits inexistants et imaginaires. Le journaliste avait immédiatement relevé appel pour plusieurs griefs au jugement rendu le 14 février 2017. Affaire à suivre.