
Le gang, opérant depuis le quartier ONAREF, avait mis en place un mode opératoire redoutable. Les malfaiteurs, vêtus d'uniformes militaires du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), prenaient des moto-taxis pour des destinations isolées. Une fois arrivés, ils menaçaient les conducteurs avec des armes blanches ou du piment, les neutralisant pour s'emparer de leurs véhicules.
Une enquête fructueuse
Suite à de nombreuses plaintes, les gendarmes ont mené une première descente dans le quartier ONAREF, interpellant un complice nommé Aliou. Les deux autres membres du gang ont réussi à s'échapper, laissant derrière eux des effets militaires, des poignards et deux motos.

Une nouvelle agression, survenue dans la nuit du 9 mars au quartier an 2000, a permis aux gendarmes de remonter la piste du deuxième complice, Adjia Jean-Paul, 21 ans. Le butin du vol a été retrouvé au pied du mont Ngaoundéré, et Adjia Jean-Paul a été arrêté à son domicile, où d'autres effets militaires ont été saisis.
L'exploitation de cet individu a mené à l'arrestation du troisième membre du gang, un récidiviste récemment sorti de prison après avoir purgé une peine pour des faits similaires.
Aveux et poursuites judiciaires
Les trois braqueurs ont avoué leurs crimes et seront traduits en justice.