Xinhua
Un soldat de l'armée nationale du Tchad a été retrouvé inerte avec une corde autour du cou dans les herbes sur un terrain non habité mardi à Kousseri, ville de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun frontalière de la capitale tchadienne N'Djamena, a appris mardi Xinhua d'une source sécuritaire camerounaise.
C'est un drame curieux dont les circonstances créent la confusion et suscite des interrogations. "Nous ignorons encore ce qui s'est passé.Le corps retrouvé a été transporté à la morgue de l'hôpital de Kousseri", a souligné cette source jointe au téléphone.
Très peu d'informations sont fournies en effet au sujet de cette mort qui plonge dans l'émoi la ville de Kousseri où les déplacements des ressortissants tchadiens, effectués sur une simple traversée du pont de N'Guéli sur le fleuve Logone qui constitue la limite naturelle entre le Cameroun et le Tchad, sont permanents, à la faveur de la libre circulation des biens et des personnes pratiquée par les deux pays.
D'après la source sécuritaire contactée, l'un des rares indices perceptibles se résume par son identité, non révélée à Xinhua, et le fait que "c'est un militaire qui ne fait pas partie des troupes venues combattre Boko Haram. Il est venu en visite".
Depuis mi-janvier, un contingent de 2.500 soldats tchadiens opère au Cameroun pour la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram. Une partie de ces troupes est stationnée à Maltam, à 30 km de Kousseri. Ce déploiement a aidé à contrer les incursions de cette organisation terroriste dans ce pays et la récupération de la ville de Gambaru au Nigeria, où un même effectif est en cours d'opération.
C'est un drame curieux dont les circonstances créent la confusion et suscite des interrogations. "Nous ignorons encore ce qui s'est passé.Le corps retrouvé a été transporté à la morgue de l'hôpital de Kousseri", a souligné cette source jointe au téléphone.
Très peu d'informations sont fournies en effet au sujet de cette mort qui plonge dans l'émoi la ville de Kousseri où les déplacements des ressortissants tchadiens, effectués sur une simple traversée du pont de N'Guéli sur le fleuve Logone qui constitue la limite naturelle entre le Cameroun et le Tchad, sont permanents, à la faveur de la libre circulation des biens et des personnes pratiquée par les deux pays.
D'après la source sécuritaire contactée, l'un des rares indices perceptibles se résume par son identité, non révélée à Xinhua, et le fait que "c'est un militaire qui ne fait pas partie des troupes venues combattre Boko Haram. Il est venu en visite".
Depuis mi-janvier, un contingent de 2.500 soldats tchadiens opère au Cameroun pour la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram. Une partie de ces troupes est stationnée à Maltam, à 30 km de Kousseri. Ce déploiement a aidé à contrer les incursions de cette organisation terroriste dans ce pays et la récupération de la ville de Gambaru au Nigeria, où un même effectif est en cours d'opération.