Constituée d’une dizaine entreprises qui travaillent depuis quelques années, en vue de mettre à la disposition des consommateurs des huiles végétales raffinées de palme, de coton et de soja, ainsi que des savons de ménage et de toilette, dans le respect des normes et de la qualité, l’Association des Raffineurs des Oléagineux du Cameroun (ASROC) entend contribuer durablement au développement de l’économie nationale.
Et dans le but de faire le point sur certains points saillants de la filière des oléagineux, le secrétaire général de l’ASROC, Jacquis Kemleu Tchabgou a convié la presse à son siège de Yaoundé le 26 novembre dernier à son siège de Yaoundé.
Au cours de cette rencontre, il s’est agi de dénoncer les maux qui minent cette filière qui est l’une des 8 branches d’activités du secteur de l’agroalimentaire, selon le Document de Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND 30). Une filière devant permettre d’engranger des points de croissance, faciliter l’émergence du Cameroun, à côté de l’énergie et du numérique.
En effet, la filière souffre ces derniers temps, non seulement des contrecoups des importations d’huiles végétales raffinées non conformes, en violation de la réglementation en vigueur, importations toujours pas maitrisées, mais également d’une concurrence déloyale entre acteurs économiques, du fait de la mise dans les espaces marchands des huiles localement produites et commercialisées, en violation de l’écho système juridique en place, des huiles menaçant gravement la santé des consommateurs.
Pourtant, cette filière à forte valeur ajoutée, qui créé de la richesse, des emplois, apporte à l’Etat à travers ses entreprises, des ressources fiscales et sociales indispensables pour son développement.
Alors que l’ajustement partiel des prix de vente, ceci en rapport avec la réalité des cours mondiaux, a permis de proposer de manière consensuelle en juin 2022, un prix de revient fixé à 1 500 FCFA le litre d’huile raffinée, l’on constate que ce prix se situe aujourd’hui autour de 2000 FCFA dans certains points de vente, dans les grandes villes du Cameroun.
Par ailleurs, il faut mentionner la décision prise par les transformateurs et annoncée au ministre du Commerce, lors de la concertation du 20novembre 2024, de vendre le bidon d’huile de palme raffinée de 20 litres à 27 000 FCFA et le litre à 1 450 FCFA prix sortie usine, malgré le déficit de la matière première localement produite que constitue l’huile de palme brute (550 FCFA le Kg), et l’importation de cette dernière quasiment au double du prix local (870 FCFA le Kg).
Au cours de l’échange avec la presse, le secrétaire de l’ASROC, par ailleurs, président du Conseil d’orientation du Centre technique agroalimentaire du Cameroun (CTA-Cam) et secrétaire général d’Interpalm-Cam, a également fait connaitre que la prolifération dans les espaces marchands des huiles végétales non traçables a des conséquences catastrophiques, notamment, sur le plan de la réglementation en vigueur, et sur le plan économique.
Ces huiles non conformes pour la majorité, impropres à la consommation, sont ces derniers temps, mélangées à celles de bonne qualité produite localement et même importées, et proviennent parfois localement des entreprises de grande restauration après leur recyclage.
Elles sont par la suite vendues dans des conditionnements non traçables, c’est à dire n’ayant aucune indication permettant de renseigner le gouvernement et le consommateur, et les rendre sereins, et exposent par ailleurs les consommateurs au cancer, à la stérilité, etc.
L’on comprend donc que ces huiles, dangereuses pour la santé, fassent l’objet d’une interdiction de commercialisation, et d’un retrait de l’espace commercial national par le ministère du Commerce, à travers sa Brigade Nationale de Contrôle et de Répression des Fraudes, conformément à la réglementation en vigueur.
L’assainissement souhaité par l’ASROC permettra, à coup sûr, le maintien de la compétitivité sur le marché local des entreprises de cette filière, et par voie de conséquence, la préservation des milliers d’emplois directs et indirects, et in fine, l’augmentation des recettes fiscales.
Enfin, Jacquis Kemleu Tchabgou recommande aux populations de ne pas consommer des huiles en vrac. La vigilance sur les normes en vigueur doit être de mise. Car le consommateur doit être renseigné sur l’origine du produit, sa nature, ses dates de fabrication et de péremption, son mode d’utilisation. De même, il convient de dénoncer les opérateurs véreux auprès des autorités compétentes.
Et dans le but de faire le point sur certains points saillants de la filière des oléagineux, le secrétaire général de l’ASROC, Jacquis Kemleu Tchabgou a convié la presse à son siège de Yaoundé le 26 novembre dernier à son siège de Yaoundé.
Au cours de cette rencontre, il s’est agi de dénoncer les maux qui minent cette filière qui est l’une des 8 branches d’activités du secteur de l’agroalimentaire, selon le Document de Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND 30). Une filière devant permettre d’engranger des points de croissance, faciliter l’émergence du Cameroun, à côté de l’énergie et du numérique.
En effet, la filière souffre ces derniers temps, non seulement des contrecoups des importations d’huiles végétales raffinées non conformes, en violation de la réglementation en vigueur, importations toujours pas maitrisées, mais également d’une concurrence déloyale entre acteurs économiques, du fait de la mise dans les espaces marchands des huiles localement produites et commercialisées, en violation de l’écho système juridique en place, des huiles menaçant gravement la santé des consommateurs.
Pourtant, cette filière à forte valeur ajoutée, qui créé de la richesse, des emplois, apporte à l’Etat à travers ses entreprises, des ressources fiscales et sociales indispensables pour son développement.
Alors que l’ajustement partiel des prix de vente, ceci en rapport avec la réalité des cours mondiaux, a permis de proposer de manière consensuelle en juin 2022, un prix de revient fixé à 1 500 FCFA le litre d’huile raffinée, l’on constate que ce prix se situe aujourd’hui autour de 2000 FCFA dans certains points de vente, dans les grandes villes du Cameroun.
Par ailleurs, il faut mentionner la décision prise par les transformateurs et annoncée au ministre du Commerce, lors de la concertation du 20novembre 2024, de vendre le bidon d’huile de palme raffinée de 20 litres à 27 000 FCFA et le litre à 1 450 FCFA prix sortie usine, malgré le déficit de la matière première localement produite que constitue l’huile de palme brute (550 FCFA le Kg), et l’importation de cette dernière quasiment au double du prix local (870 FCFA le Kg).
Au cours de l’échange avec la presse, le secrétaire de l’ASROC, par ailleurs, président du Conseil d’orientation du Centre technique agroalimentaire du Cameroun (CTA-Cam) et secrétaire général d’Interpalm-Cam, a également fait connaitre que la prolifération dans les espaces marchands des huiles végétales non traçables a des conséquences catastrophiques, notamment, sur le plan de la réglementation en vigueur, et sur le plan économique.
Ces huiles non conformes pour la majorité, impropres à la consommation, sont ces derniers temps, mélangées à celles de bonne qualité produite localement et même importées, et proviennent parfois localement des entreprises de grande restauration après leur recyclage.
Elles sont par la suite vendues dans des conditionnements non traçables, c’est à dire n’ayant aucune indication permettant de renseigner le gouvernement et le consommateur, et les rendre sereins, et exposent par ailleurs les consommateurs au cancer, à la stérilité, etc.
L’on comprend donc que ces huiles, dangereuses pour la santé, fassent l’objet d’une interdiction de commercialisation, et d’un retrait de l’espace commercial national par le ministère du Commerce, à travers sa Brigade Nationale de Contrôle et de Répression des Fraudes, conformément à la réglementation en vigueur.
L’assainissement souhaité par l’ASROC permettra, à coup sûr, le maintien de la compétitivité sur le marché local des entreprises de cette filière, et par voie de conséquence, la préservation des milliers d’emplois directs et indirects, et in fine, l’augmentation des recettes fiscales.
Enfin, Jacquis Kemleu Tchabgou recommande aux populations de ne pas consommer des huiles en vrac. La vigilance sur les normes en vigueur doit être de mise. Car le consommateur doit être renseigné sur l’origine du produit, sa nature, ses dates de fabrication et de péremption, son mode d’utilisation. De même, il convient de dénoncer les opérateurs véreux auprès des autorités compétentes.