L’accès à l’eau potable, un défi majeur dans l’Extrême-Nord du Cameroun, connaît une avancée significative grâce à des solutions innovantes. Cette année, la Fédération luthérienne mondiale (LWF), en partenariat avec les autorités locales, a inauguré cinq mini-systèmes d’adduction d’eau potable alimentés par des pompes solaires dans les communes de Mokolo et Koza, situées dans le département du Mayo-Tsanaga.
Ces infrastructures, construites dans des localités telles que le camp de réfugiés de Minawao, le site de déplacés internes de Ouro-Tada et le village de Gaboua, bénéficient directement à plus de 30 000 personnes. Pour Sa Majesté Gaïbaye Yata, chef traditionnel d’Ouro-Tada,
« ces installations hydrauliques représentent une véritable bénédiction pour les populations déplacées et les communautés d’accueil, en réduisant les tensions liées aux points d’eau ».
L’énergie solaire : une solution durable et économique
Contrairement aux systèmes traditionnels fonctionnant au carburant, ces nouvelles installations exploitent l’énergie solaire, une ressource abondante et gratuite dans la région. Kodji Ezéchiel, coordonnateur de projet et chef de bureau de la LWF à Maroua, souligne que cette transition permet d’économiser environ neuf millions de francs CFA par an en coûts de carburant.
« L’intégration de l’énergie solaire limite non seulement les émissions de gaz à effet de serre, mais elle garantit aussi une autonomie durable aux populations locales, réfugiées et déplacées, qui n’auraient pas les moyens de financer le carburant après la mise en œuvre du projet », explique-t-il.
Un impact social et économique positif
En plus d’assurer l’accès à l’eau potable, ces infrastructures soutiennent l’irrigation des cultures maraîchères, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement économique.
À Gaboua, par exemple, le système d’adduction dessert aussi bien les populations locales que les déplacés internes, renforçant la cohésion sociale dans cette région marquée par des défis humanitaires. Ces réalisations sont le fruit d’une collaboration efficace entre le gouvernement camerounais, la LWF et des partenaires financiers internationaux, notamment Kerk In Actie, ELCA, GNC et CLWR.
Ce modèle d’intervention alliant innovation technologique et développement communautaire pourrait servir d’exemple pour d’autres régions confrontées à des défis similaires. Le succès de ces projets souligne l’importance de solutions durables et inclusives dans les zones en crise. En misant sur l’énergie solaire, le Mayo-Tsanaga ouvre une nouvelle voie pour le développement local et la résilience des communautés face aux changements climatiques et aux défis humanitaires.
Ces infrastructures, construites dans des localités telles que le camp de réfugiés de Minawao, le site de déplacés internes de Ouro-Tada et le village de Gaboua, bénéficient directement à plus de 30 000 personnes. Pour Sa Majesté Gaïbaye Yata, chef traditionnel d’Ouro-Tada,
« ces installations hydrauliques représentent une véritable bénédiction pour les populations déplacées et les communautés d’accueil, en réduisant les tensions liées aux points d’eau ».
L’énergie solaire : une solution durable et économique
Contrairement aux systèmes traditionnels fonctionnant au carburant, ces nouvelles installations exploitent l’énergie solaire, une ressource abondante et gratuite dans la région. Kodji Ezéchiel, coordonnateur de projet et chef de bureau de la LWF à Maroua, souligne que cette transition permet d’économiser environ neuf millions de francs CFA par an en coûts de carburant.
« L’intégration de l’énergie solaire limite non seulement les émissions de gaz à effet de serre, mais elle garantit aussi une autonomie durable aux populations locales, réfugiées et déplacées, qui n’auraient pas les moyens de financer le carburant après la mise en œuvre du projet », explique-t-il.
Un impact social et économique positif
En plus d’assurer l’accès à l’eau potable, ces infrastructures soutiennent l’irrigation des cultures maraîchères, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement économique.
À Gaboua, par exemple, le système d’adduction dessert aussi bien les populations locales que les déplacés internes, renforçant la cohésion sociale dans cette région marquée par des défis humanitaires. Ces réalisations sont le fruit d’une collaboration efficace entre le gouvernement camerounais, la LWF et des partenaires financiers internationaux, notamment Kerk In Actie, ELCA, GNC et CLWR.
Ce modèle d’intervention alliant innovation technologique et développement communautaire pourrait servir d’exemple pour d’autres régions confrontées à des défis similaires. Le succès de ces projets souligne l’importance de solutions durables et inclusives dans les zones en crise. En misant sur l’énergie solaire, le Mayo-Tsanaga ouvre une nouvelle voie pour le développement local et la résilience des communautés face aux changements climatiques et aux défis humanitaires.