Après sa brillante élection à la tête de l’Ordre National des Vétérinaires du Cameroun (ONVC) en septembre dernier, le Dr Ichakou Albert et son bureau entendent s’attaquer aux problèmes qui entravent le bon fonctionnement de la corporation.
En effet, l’importance de la médecine vétérinaire n’est plus à démontrer. Car elle contribue non seulement à la préservation de la santé et du bien-être animal, mais aussi et surtout, à la santé publique vétérinaire, notamment par la prévention et la lutte contre les maladies émergentes et ré-émergentes comme l’influenza aviaire, et à la lutte contre les zoonoses (maladies transmissibles naturellement de l’homme à l’animal et vice versa), telles que les salmonelloses, la brucellose, la rage et la tuberculose. Elle concourt également à la préservation de la santé humaine par l’inspection sanitaire vétérinaire des denrées alimentaires d’origine animale.
Il faut rappeler qu’il y a dix ans, l’Ordre National des Vétérinaires du Cameroun (ONVC) avait été reçu en audience par Philémon Yang, alors Premier ministre, en vue de soumettre un mémorandum relatif aux problèmes de la formation médicale en général et vétérinaire en particulier au Cameroun. Cette démarche entrait dans le cadre de la plate-forme des Ordres de la Santé, composée de l’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC), l’Ordre National des Pharmaciens du Cameroun (ONPC), l’Ordre National des Chirurgiens-dentistes du Cameroun (ONCDC) et de l’ONVC.
Par ailleurs, le 4 juin 2013, un rapport final de la Commission ad hoc créée par le ministre de l’Enseignement supérieur, aux fins d’évaluer les facultés de médecine et les instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) de formation médicale, vétérinaire, pharmaceutique et odontostomatologique autorisés, avait été présenté au chef du gouvernement.
Enfin, en 2019, l’ONVC a été reçu par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur au cours d’une réunion de concertation dont l’objectif était l’adoption du programme de formation en médecine vétérinaire. Aujourd’hui, il y a des problèmes qui sont liés à la formation vétérinaire au Cameroun.
Ils portent entre autres sur : l’ouverture de la formation des médecins vétérinaires au secteur privé, la création des Ecoles d’Etat de formation des médecins vétérinaires sans locaux propres ; le manque criard de corps enseignant dont l’essentiel est actuellement constitué de vacataires, en ce qui concerne l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaires de Ngaoundéré en 2007, la Faculté de Médecine vétérinaire de l’Université des Montagnes de Bangangté en 2008 et celle de l’Université de Buea.
Enfin, il y a la non application effective du Programme harmonisé de la formation vétérinaire adopté en 2019, lequel a pris en compte les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA).
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, l’Ordre des vétérinaires demande au gouvernement : la désignation d’une commission compétente chargée d’évaluer les établissements de formation vétérinaire (curricula, numerus clausus, et capacité fonctionnelle de formation) ; la prise en compte des recommandations de ladite commission ; l’organisation d’un concours unique à l’entrée et à la sortie des écoles vétérinaires du Cameroun.
En effet, l’importance de la médecine vétérinaire n’est plus à démontrer. Car elle contribue non seulement à la préservation de la santé et du bien-être animal, mais aussi et surtout, à la santé publique vétérinaire, notamment par la prévention et la lutte contre les maladies émergentes et ré-émergentes comme l’influenza aviaire, et à la lutte contre les zoonoses (maladies transmissibles naturellement de l’homme à l’animal et vice versa), telles que les salmonelloses, la brucellose, la rage et la tuberculose. Elle concourt également à la préservation de la santé humaine par l’inspection sanitaire vétérinaire des denrées alimentaires d’origine animale.
Il faut rappeler qu’il y a dix ans, l’Ordre National des Vétérinaires du Cameroun (ONVC) avait été reçu en audience par Philémon Yang, alors Premier ministre, en vue de soumettre un mémorandum relatif aux problèmes de la formation médicale en général et vétérinaire en particulier au Cameroun. Cette démarche entrait dans le cadre de la plate-forme des Ordres de la Santé, composée de l’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC), l’Ordre National des Pharmaciens du Cameroun (ONPC), l’Ordre National des Chirurgiens-dentistes du Cameroun (ONCDC) et de l’ONVC.
Par ailleurs, le 4 juin 2013, un rapport final de la Commission ad hoc créée par le ministre de l’Enseignement supérieur, aux fins d’évaluer les facultés de médecine et les instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) de formation médicale, vétérinaire, pharmaceutique et odontostomatologique autorisés, avait été présenté au chef du gouvernement.
Enfin, en 2019, l’ONVC a été reçu par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur au cours d’une réunion de concertation dont l’objectif était l’adoption du programme de formation en médecine vétérinaire. Aujourd’hui, il y a des problèmes qui sont liés à la formation vétérinaire au Cameroun.
Ils portent entre autres sur : l’ouverture de la formation des médecins vétérinaires au secteur privé, la création des Ecoles d’Etat de formation des médecins vétérinaires sans locaux propres ; le manque criard de corps enseignant dont l’essentiel est actuellement constitué de vacataires, en ce qui concerne l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaires de Ngaoundéré en 2007, la Faculté de Médecine vétérinaire de l’Université des Montagnes de Bangangté en 2008 et celle de l’Université de Buea.
Enfin, il y a la non application effective du Programme harmonisé de la formation vétérinaire adopté en 2019, lequel a pris en compte les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA).
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, l’Ordre des vétérinaires demande au gouvernement : la désignation d’une commission compétente chargée d’évaluer les établissements de formation vétérinaire (curricula, numerus clausus, et capacité fonctionnelle de formation) ; la prise en compte des recommandations de ladite commission ; l’organisation d’un concours unique à l’entrée et à la sortie des écoles vétérinaires du Cameroun.