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POINT DE VUE

Centrafrique : Au secours, Djotodia continue de tuer


Alwihda Info | Par Simon koitoua - 3 Novembre 2013



Michel Djotodia. Crédit photo : Sources
Michel Djotodia. Crédit photo : Sources
A cette occasion, de vérité sur la crise Centrafricaine tout en réaffirmant notre volonté de voir Michel Djotodia partir du pouvoir dans les plus brefs délais.

Il est clair, nous dirons que nous avons perdu assez de temps. En effet, les choses sont claires et il n’y a pas d’ambigüité prenons nos responsabilités en main Centrafricaine, Centrafricain, ta libération ne viendra ni de l’occident, ni de l’orient, mais elle est dans main. La communauté internationale doit demander à Michel Djotodia de se plier à la volonté du peuple Centrafricain. Cela n’est pas fait depuis fort longtemps, il continue de s’accrocher indûment au pouvoir. Il doit partir. Il a eu suffisamment de temps pour s’armer, pour tuer et le décompte macabre fait état des milliers de tués aujourd’hui. On ne peut pas passer cela par pertes et profits. Il y a donc un danger. Il faut choisir. Ou nous voulons entrer dans l’histoire et nous acceptons le départ de Michel.

C’est une apparence. Les Centrafricains ont peur. Si vous exprimez une opinion différente de celle de Michel Djotodia vous êtes un homme mort.


Simon Koitoua.
Simon Koitoua.
Beaucoup de Centrafricains sont en sursis. Ils se sont terrés, parce que c’est un système totalitaire qui a été mis en place pour la privation des libertés. A travers le recrutement des mercenaires qui tuent à tout vent. C’est cela, la réalité aujourd’hui en Centrafrique. Djotodia ne maîtrise rien du tout, il sème la terreur. Il sévit grâce à la terreur. Il est arrivé au pouvoir par un bain de sang et il continue dans le sang un président vampire. Là encore, on est dans une stratégie de terreur et d’assassinat tous les jours. Djotodia a choisi la politique du pire. Il a du sang sur les mains, il doit répondre de cela. Il y a une réalité qui est là, on est en train d’adouber un dictateur, un usurpateur. Rien n’autorise qu’on puisse tuer des innocents aux mains nues, qu’on puisse tirer sur les paisibles populations. Il ne faut pas faire preuve d’une faiblesse coupable vis-à-vis de Michel Djotodia. C’est ce risque que nous prenons, c’est un danger, l’ennemi des Centrafricains.

Il a une soldatesque qui règne sur le pays, qui sème la terreur et les Centrafricains ont peur. Tous les jours, quand ils se réveillent le matin, ils sont surpris. Est-ce que vous savez aussi que Michel Djotodia a mis en place un début de génocide ?

Il y a un délit de démocratie en Centrafrique. Si véritablement on n’en tient pas compte pour sanctionner Djotodia et qu’on tourne en rond, il exterminera tout un peuple. Le problème de Michel Djotodia est la Cours Pénale Internationale qui l’attend les bras ouvert, il sait lui-même qui ira là-bas et sans oublier les complices aussi.

Nous avons épuisé les recours diplomatiques. Solution ultime qui est le recours légitime à la force dès le moment pour neutraliser seleka qui ne veut pas se plier à la volonté populaire. Il n’a pas de soutien populaire.

Pensons que le départ d’une manière ou d’une autre de Michel Djotodia du pouvoir va régler cette tragédie Centrafricaine.

Simon koitoua



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