Contexte de l'arrestation
Armel Sayo était activement recherché par les autorités centrafricaines pour plusieurs accusations, dont des crimes de guerre et la préparation d'un coup d'État contre le gouvernement en place à Bangui. Selon le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, son arrestation est un signe de la coopération étroite entre le Cameroun et la République Centrafricaine pour assurer la stabilité dans la sous-région.
Déclarations officielles
Lors de sa conférence de presse à Bangui, Maxime Balalou a souligné l'importance de la collaboration entre les États de la sous-région pour prévenir la déstabilisation. Il a déclaré :
« Il y a une collaboration étroite entre les États de la sous-région... Il y a un travail communautaire qui se fait au niveau sécuritaire pour nous permettre d’éviter qu’un territoire voisin soit utilisé pour déstabiliser notre pays. »
Processus judiciaire
Armel Sayo a été auditionné par les autorités camerounaises le 20 janvier. Balalou a confirmé que la justice camerounaise suivait les procédures appropriées, tout en respectant le droit international.
« Les auditions ont commencé aujourd’hui. Au fur et à mesure, on en saura davantage... Nous aussi, sommes un pays respectueux du droit international », a-t-il ajouté.
L'arrestation d'Armel Sayo représente une avancée significative pour le gouvernement centrafricain dans sa lutte contre la rébellion et la criminalité organisée. Elle souligne également l'importance de la coopération régionale en matière de sécurité, dans un contexte où la stabilité de la République Centrafricaine demeure cruciale pour l'ensemble de la région.