Lors de la réunion, DJ Makiro, président de l'association, a félicité les participants pour leur présence et leur engagement. Il a souligné que la méconnaissance du métier d’animateur au Tchad constitue un obstacle majeur à son épanouissement. Les DJs, en particulier à N’Djamena, sont souvent mal rémunérés, avec des salaires allant de 25 000 FCFA à 60 000 FCFA, alors qu’ils travaillent souvent de 15h ou 16h jusqu’à minuit voire l’aube.
Cette rencontre a mis en lumière les conditions de travail pénibles et l’exploitation que subissent certains DJs dans les lieux d’animation. Les participants ont unanimement reconnu la nécessité d’une meilleure reconnaissance sociale et professionnelle.
Un appel à l’unité et au professionnalisme
DJ Kiss, de son vrai nom Abakar, fort de ses 26 ans d’expérience, a insisté sur l’importance de renforcer l’unité au sein de l’association pour formuler des revendications auprès des autorités compétentes, dans le but d’améliorer les conditions de travail.
Il a également conseillé aux DJs de faire preuve de professionnalisme : « Le respect commence par soi-même. Il faut être digne dans son comportement, éviter de tomber dans l’alcoolisme, soigner son apparence et travailler avec abnégation », a-t-il déclaré.
Il a aussi dénoncé la jalousie entre confrères, qu’il considère comme un frein à l’évolution du métier : « La solidarité est la clé de notre réussite collective. Il faut partager les expériences et encadrer les jeunes talents. »
Créer une identité et promouvoir le métier
Pour l’artiste Afrotronix, un DJ doit avoir une vision claire, se fixer des objectifs, et surtout créer son propre style : « Il faut se démarquer, innover et apporter quelque chose de nouveau dans l’univers de l’animation musicale. »
À l’issue de la rencontre, les membres de l’Association des DJs Toumaï ont réaffirmé leur engagement à faire reconnaître leur métier au niveau national, malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils évoluent. Beaucoup affirment avoir embrassé cette profession par passion, et souhaitent, à travers l’association, faire entendre leur voix, défendre leur métier et lui redonner toute sa crédibilité.
Cette rencontre a mis en lumière les conditions de travail pénibles et l’exploitation que subissent certains DJs dans les lieux d’animation. Les participants ont unanimement reconnu la nécessité d’une meilleure reconnaissance sociale et professionnelle.
Un appel à l’unité et au professionnalisme
DJ Kiss, de son vrai nom Abakar, fort de ses 26 ans d’expérience, a insisté sur l’importance de renforcer l’unité au sein de l’association pour formuler des revendications auprès des autorités compétentes, dans le but d’améliorer les conditions de travail.
Il a également conseillé aux DJs de faire preuve de professionnalisme : « Le respect commence par soi-même. Il faut être digne dans son comportement, éviter de tomber dans l’alcoolisme, soigner son apparence et travailler avec abnégation », a-t-il déclaré.
Il a aussi dénoncé la jalousie entre confrères, qu’il considère comme un frein à l’évolution du métier : « La solidarité est la clé de notre réussite collective. Il faut partager les expériences et encadrer les jeunes talents. »
Créer une identité et promouvoir le métier
Pour l’artiste Afrotronix, un DJ doit avoir une vision claire, se fixer des objectifs, et surtout créer son propre style : « Il faut se démarquer, innover et apporter quelque chose de nouveau dans l’univers de l’animation musicale. »
À l’issue de la rencontre, les membres de l’Association des DJs Toumaï ont réaffirmé leur engagement à faire reconnaître leur métier au niveau national, malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils évoluent. Beaucoup affirment avoir embrassé cette profession par passion, et souhaitent, à travers l’association, faire entendre leur voix, défendre leur métier et lui redonner toute sa crédibilité.