Vieille de cinquante six ans d’existence en tant qu’Etat, la Centrafrique se fait maître de passer de CAÏPHE A PILATE sans parvenir à trouver son chemin de Damas. Bien qu’elle se situe dans la même moyenne d’âge que ses condisciples Etats africains. Tous pourtant furent dans le même labyrinthe à la case départ, mais que certains surent par leur finesse, trouver la bonne porte. Pour d’autres, comme la Centrafrique, obstinément se bute toujours à la même mauvaise porte comme un robot programmé à une répétition lassante d’erreurs, se disant qu’il y ait un intrus qui lui fait obstacle.
S’aurait été une personne physique cinquantenaire qui n’arrive pas à s’assumer, à s’épanouir, à s’émouvoir, à réfléchir, comme telle, c’est l’indication d’un état physique/mental anormal. Une déficience qui nécessite un grand soin et une attention particulière.
Hormis cette évocation de la prise en charge, de l’accompagnement et de l’intégration qui sont des solutions d’aide temporaire (pour des déficiences temporaires solutionnables) - ou bien des solutions d’aide à vie (pour une situation désespérée à vie).
Ce qui est important à souligner et à prendre en compte est le caractère chronique et maladive des déficiences vécues jusque lors dont je retiendrais comme exemple d’illustration.
Autant qu’un être humain doit suivre un processus naturel de développement corporel, de la naissance à la vieillesse, autant que la Centrafrique manqua certaines étapes dans son développement suivi de très mauvais diagnostics. Comparativement à ses congénères, la Centrafrique n’arrive pas à faire un pas sans tomber à terre. Elle n’est jamais en capacité de se relever toute seule, quand bien même que la communauté internationale intervient, même en le remettant debout avec des béquilles, elle ne tient pas sur ses deux jambes et trouve toujours un moyen de s’effondrer.
Le compteur de l’âge n’est pas susceptible de marquer un arrêt, il va de soit que l’âge s’écoule et court avec le temps. Ce qui fait du temps un grand maître et il nous donne de riche enseignement. Comparativement à une personne physique, en parlant de déficiences ici, je fais allusion à l’altération de fonctionnement successif dans la gestion des affaires de l’Etat depuis l’indépendance, qui ont pour conséquences la « mobilité réduite » du pays, qui se répercute sur son incapacité d’autonomie à s’auto gérer.
En aucun cas, nous ne pouvons retenir les facteurs contextuels, environnementaux comme étant une cause à son développement comme beaucoup veulent le faire croire. Le problème centrafricain est interne. Il n’est pas physiologique mais il touche à la motricité même de la société.
A ce stade, c’est faire un examen approfondi sur toutes les capacités organiques que fonctionnelles. Si on a longtemps décrié et assimilé l’incapacité politique centrafricaine à un niveau de diplôme que certains jugent bas, mais qu’est-ce que dirions-nous de la Centrafrique d’aujourd’hui avec une pléthore des diplômés aux commandes du pouvoir ? Qu’est-ce qui justifierait le couac dans le pouvoir décisionnaire à dégager un cap, une vision concomitante réaliste dans une perspective à court et moyen terme ?
Comme quoi, la politique n’est pas un discours, une thèse, ou un enseignement à dispenser. La politique ne sait que faire des connaissances livresques, c’est du pragmatisme qui nécessite de la SAGESSE, de la PROBITÉ.
Il faut reconnaître et dire tout simplement que la Centrafrique à l’image d’une personne physique est un Etat handicapé, souffre douleur de ses élites.
Pendant que le pays attend la substantifique moelle tirée de la légalité constitutionnelle tant attendue, nous assistons à l’effet boomerang, des tueries insoutenables et des groupes armés qui défient l’autorité de l’Etat. Mais qui a foutu le cul de la Centrafrique par-dessus sa tête ?
Mauvais corbeau mauvais œuf, ne savions-nous pas que la caque sent toujours le hareng ? De fil à aiguille, la médiocrité politique se transmet de pouvoir en pouvoir, les têtes changent mais les mauvaises manières s’accentuent dans une sorte de compétition généralisée. Résultat in fine, le centrafricain hérite et adopte dans son inconscient des mauvaises habitudes découlant de la mauvaise pratique politique qui influe la mentalité et impact le comportement au quotidien et de surcroît. Il met en mal et en souffrance le développement.
Si de tous les chefs d’Etat centrafricains, aucun n’a eu la prompte réaction politique de déceler le véritable problème afin d’anticiper et commander un rapport auprès des sociologues et experts, pour prôner une politique visant à recadrer et réorienter la manière d’être, de voir, de penser, d’agir et de faire, des centrafricains en général, aussi, de détourner le mal interne centrafricain organique au profit d’une nouvelle façon de voir et de penser autrement.
Au cas où rien n’est fait dans ce sens pour parer à cet état de chose, je crains bien fort que toutes les générations présentes et futures aient l’esprit souillé tourné que vers la corruption tous azimuts. Ce qui minerait et porterait un coup fatal au développement.
J’en veux pour preuve que, comparativement à certains pays comme le Bénin, le Burkina Faso et j’en passe, sur dix hommes politiques prétendus candidats à l’élection présidentielles choisis au hasard, nous pouvons être sure de ressortir au moins six à sept sur dix potentiellement prêts à assumer honorablement la fonction - contre deux candidats sur dix en Centrafrique.
Qu’est-ce qui justifierait cet écart ? A mon humble avis, cela résulte de la qualité des peuples, prises dans leur globalité qui dégage cette maturité à assumer, à n’importe quel compartiment de la vie. A cela s’ajoute l’enracinement de la tradition et de la culturelle dans la société profonde.
Où en est la Centrafrique avec sa culture, sa tradition et ses mœurs en voie de perdition ?
*A SUIVRE : La Centrafrique, des choix cornéliens à faire
Jean-Gualbert TOGBA
S’aurait été une personne physique cinquantenaire qui n’arrive pas à s’assumer, à s’épanouir, à s’émouvoir, à réfléchir, comme telle, c’est l’indication d’un état physique/mental anormal. Une déficience qui nécessite un grand soin et une attention particulière.
Hormis cette évocation de la prise en charge, de l’accompagnement et de l’intégration qui sont des solutions d’aide temporaire (pour des déficiences temporaires solutionnables) - ou bien des solutions d’aide à vie (pour une situation désespérée à vie).
Ce qui est important à souligner et à prendre en compte est le caractère chronique et maladive des déficiences vécues jusque lors dont je retiendrais comme exemple d’illustration.
Autant qu’un être humain doit suivre un processus naturel de développement corporel, de la naissance à la vieillesse, autant que la Centrafrique manqua certaines étapes dans son développement suivi de très mauvais diagnostics. Comparativement à ses congénères, la Centrafrique n’arrive pas à faire un pas sans tomber à terre. Elle n’est jamais en capacité de se relever toute seule, quand bien même que la communauté internationale intervient, même en le remettant debout avec des béquilles, elle ne tient pas sur ses deux jambes et trouve toujours un moyen de s’effondrer.
Le compteur de l’âge n’est pas susceptible de marquer un arrêt, il va de soit que l’âge s’écoule et court avec le temps. Ce qui fait du temps un grand maître et il nous donne de riche enseignement. Comparativement à une personne physique, en parlant de déficiences ici, je fais allusion à l’altération de fonctionnement successif dans la gestion des affaires de l’Etat depuis l’indépendance, qui ont pour conséquences la « mobilité réduite » du pays, qui se répercute sur son incapacité d’autonomie à s’auto gérer.
En aucun cas, nous ne pouvons retenir les facteurs contextuels, environnementaux comme étant une cause à son développement comme beaucoup veulent le faire croire. Le problème centrafricain est interne. Il n’est pas physiologique mais il touche à la motricité même de la société.
A ce stade, c’est faire un examen approfondi sur toutes les capacités organiques que fonctionnelles. Si on a longtemps décrié et assimilé l’incapacité politique centrafricaine à un niveau de diplôme que certains jugent bas, mais qu’est-ce que dirions-nous de la Centrafrique d’aujourd’hui avec une pléthore des diplômés aux commandes du pouvoir ? Qu’est-ce qui justifierait le couac dans le pouvoir décisionnaire à dégager un cap, une vision concomitante réaliste dans une perspective à court et moyen terme ?
Comme quoi, la politique n’est pas un discours, une thèse, ou un enseignement à dispenser. La politique ne sait que faire des connaissances livresques, c’est du pragmatisme qui nécessite de la SAGESSE, de la PROBITÉ.
Il faut reconnaître et dire tout simplement que la Centrafrique à l’image d’une personne physique est un Etat handicapé, souffre douleur de ses élites.
Pendant que le pays attend la substantifique moelle tirée de la légalité constitutionnelle tant attendue, nous assistons à l’effet boomerang, des tueries insoutenables et des groupes armés qui défient l’autorité de l’Etat. Mais qui a foutu le cul de la Centrafrique par-dessus sa tête ?
Mauvais corbeau mauvais œuf, ne savions-nous pas que la caque sent toujours le hareng ? De fil à aiguille, la médiocrité politique se transmet de pouvoir en pouvoir, les têtes changent mais les mauvaises manières s’accentuent dans une sorte de compétition généralisée. Résultat in fine, le centrafricain hérite et adopte dans son inconscient des mauvaises habitudes découlant de la mauvaise pratique politique qui influe la mentalité et impact le comportement au quotidien et de surcroît. Il met en mal et en souffrance le développement.
Si de tous les chefs d’Etat centrafricains, aucun n’a eu la prompte réaction politique de déceler le véritable problème afin d’anticiper et commander un rapport auprès des sociologues et experts, pour prôner une politique visant à recadrer et réorienter la manière d’être, de voir, de penser, d’agir et de faire, des centrafricains en général, aussi, de détourner le mal interne centrafricain organique au profit d’une nouvelle façon de voir et de penser autrement.
Au cas où rien n’est fait dans ce sens pour parer à cet état de chose, je crains bien fort que toutes les générations présentes et futures aient l’esprit souillé tourné que vers la corruption tous azimuts. Ce qui minerait et porterait un coup fatal au développement.
J’en veux pour preuve que, comparativement à certains pays comme le Bénin, le Burkina Faso et j’en passe, sur dix hommes politiques prétendus candidats à l’élection présidentielles choisis au hasard, nous pouvons être sure de ressortir au moins six à sept sur dix potentiellement prêts à assumer honorablement la fonction - contre deux candidats sur dix en Centrafrique.
Qu’est-ce qui justifierait cet écart ? A mon humble avis, cela résulte de la qualité des peuples, prises dans leur globalité qui dégage cette maturité à assumer, à n’importe quel compartiment de la vie. A cela s’ajoute l’enracinement de la tradition et de la culturelle dans la société profonde.
Où en est la Centrafrique avec sa culture, sa tradition et ses mœurs en voie de perdition ?
*A SUIVRE : La Centrafrique, des choix cornéliens à faire
Jean-Gualbert TOGBA