La crainte d'une démondialisation est grande, avec le ralentissement du commerce mondial des biens, et la doctrine de sécurité nationale. Nombreux sont ceux qui craignent que les droits de douane du président américain ne soient pas la goutte d'eau qui fait déborder le vase de la mondialisation.
Tout d'abord, il faut rappeler que l'importance des États-Unis pour le commerce mondial peut être surestimée. De nos jours, ils ne représentent que 13 % des importations mondiales de biens, contre près d'un 5ème il y a 20 ans. Cela en fait le plus grand importateur et exerce une influence notable sur les échanges commerciaux, mais ne suffit pas à inverser la tendance.
Simon Evenett, professeur à l'IMD Business School de Lausanne en Suisse, a récemment mené une expérience qui lui a permis de constater que même si les États-Unis supprimeront toutes leurs importations de biens, 70 de leurs partenaires commerciaux compenseraient intégralement leurs pertes de ventes vers les États-Unis en un an, et 115 le feraient en 5 ans, à condition qu'ils maintiennent leurs taux de croissance actuels des exportations vers d'autres marchés.
Selon une autre analyse effectuée par Mallika Sachdeva, stratège chez Deutsche Bank Research, elle a expliqué qu'en l'état actuel des choses, les États-Unis ne sont pas le principal moteur de la croissance du commerce mondial. L'Europe et la Chine contribuent davantage.
S'agissant de la Chine, elle a déjà pris un certain nombre de mesures pour sécuriser ses approvisionnements en matières premières, d'où son initiative " la Ceinture et la Route ", ainsi que ses marchés pour soutenir la stratégie de croissance voulu par le président Xi Jinping, axée sur de nouvelles forces productives de qualité, en insistant sur la nécessité de résister à l'unilatéralisme, face à l'intensification du protectionnisme américain.
Il est donc difficile d'imaginer que les droits de douane du dirigeant américain, puissent entraîner une démondialisation durable des échanges. Mais cela ne signifie pas que le protectionnisme agressif de la première économie mondiale ne soit pas néfaste pour l'économie mondiale, mais il est préférable de le contrer par un renforcement du libre-échange, à l’exemple des nouvelles technologies qui pourraient freiner le commerce mondial des biens.
A titre d'exemple, les véhicules électriques nécessitent moins de pièces mécaniques que ceux à moteur à combustion interne.
Tout d'abord, il faut rappeler que l'importance des États-Unis pour le commerce mondial peut être surestimée. De nos jours, ils ne représentent que 13 % des importations mondiales de biens, contre près d'un 5ème il y a 20 ans. Cela en fait le plus grand importateur et exerce une influence notable sur les échanges commerciaux, mais ne suffit pas à inverser la tendance.
Simon Evenett, professeur à l'IMD Business School de Lausanne en Suisse, a récemment mené une expérience qui lui a permis de constater que même si les États-Unis supprimeront toutes leurs importations de biens, 70 de leurs partenaires commerciaux compenseraient intégralement leurs pertes de ventes vers les États-Unis en un an, et 115 le feraient en 5 ans, à condition qu'ils maintiennent leurs taux de croissance actuels des exportations vers d'autres marchés.
Selon une autre analyse effectuée par Mallika Sachdeva, stratège chez Deutsche Bank Research, elle a expliqué qu'en l'état actuel des choses, les États-Unis ne sont pas le principal moteur de la croissance du commerce mondial. L'Europe et la Chine contribuent davantage.
S'agissant de la Chine, elle a déjà pris un certain nombre de mesures pour sécuriser ses approvisionnements en matières premières, d'où son initiative " la Ceinture et la Route ", ainsi que ses marchés pour soutenir la stratégie de croissance voulu par le président Xi Jinping, axée sur de nouvelles forces productives de qualité, en insistant sur la nécessité de résister à l'unilatéralisme, face à l'intensification du protectionnisme américain.
Il est donc difficile d'imaginer que les droits de douane du dirigeant américain, puissent entraîner une démondialisation durable des échanges. Mais cela ne signifie pas que le protectionnisme agressif de la première économie mondiale ne soit pas néfaste pour l'économie mondiale, mais il est préférable de le contrer par un renforcement du libre-échange, à l’exemple des nouvelles technologies qui pourraient freiner le commerce mondial des biens.
A titre d'exemple, les véhicules électriques nécessitent moins de pièces mécaniques que ceux à moteur à combustion interne.