Centrafrique : Hollande répond à un collectif, l'opposition "mourante"

Le Chef du Service de la Correspondance Présidentielle

 

Monsieur,

Monsieur Xavier GASSELIN

Paris, le 09 juillet 2013
 

Le Président de la République a bien reçu le courrier par lequel vous lui faites part de vos inquiétudes concernant la situation en République Centrafricaine.
 

Monsieur François HOLLANDE m’a confié le soin de vous assurer de toute l’attention portée à votre démarche et à vos préoccupations.
 

En réaction à l’insécurité et à la violence grandissante en Centrafrique ainsi qu’aux violations des droits de l’Homme commises par les groupes armés que les autorités n’ont pas les moyens de contrôler, la France a rappelé dans plusieurs déclarations du Conseil de Sécurité des Nations unies la nécessité que l’ordre soit rétabli et que les auteurs de violations de droits de l’Homme seraient poursuivis par les juridictions compétentes.
 

La France reste également préoccupée par la dégradation de la situation humanitaire en Centrafrique. L’insécurité actuelle entrave l’action des organisations humanitaires internationales que nous soutenons. En 2013, nous avons versé une première tranche d’aide alimentaire de 900 000 euros, visant les populations les plus fragiles, et nous avons mis en œuvre une aide humanitaire d’urgence de 145 000 euros à travers l’hôpital communautaire de Bangui et le centre de santé de la Croix Rouge. La France poursuivra ses efforts au bénéfice direct de la population à travers des projets menés avec la société civile et les Organisations Non Gouvernementales.
 

Enfin, la France soutient les efforts de la région d’Afrique centrale et de l’Union africaine pour mettre en place une transition politique en Centrafrique et continuera à plaider dans les enceintes internationales afin que cette crise ne soit pas oubliée et que d’autres partenaires s’engagent en faveur de ce pays.