Parti Démocratique Centrafricain
Unité - Paix – Développement
***
OSER …ET REUSSIR.
A FAIRE DE LA POLITIQUE UNE MISSION d’objectifs ET NON UNE FONCTION
APPEL AU DIALOGUE
Chers Compatriotes et Amis de Centrafrique,
Voilà 14 mois que nous sombrons dans un chaos génocidaire, suite à la rébellion de la coalition seleka, déclenchée le 10 décembre 2012 et qui a abouti à la prise de pouvoir à Bangui, le 24 mars 2013. Ce coup d’Etat, mal venu et très mal géré par les auteurs et acteurs, constitués à 90 % de mercenaires, a eu la triste renommée de semer la désolation, l’horreur indescriptible et des pratiques de la terre brûlée rappelant les sombres périodes de la barbarie primaire. Le caractère bestial des exactions commises a induit la vive résistance de nombreux jeunes, constitués en groupes d’autodéfense appelés ‘’Anti Balaka’’, ce qui nous a conduit dans une impasse où il n’y a ni vainqueurs et ni vaincus.
Les efforts de la communauté internationale, entrepris à partir du 05 décembre 2013, soit un an après le début de la rébellion, ont vite montré leurs limites à cause de la cristallisation de la haine et du cercle infernal d’agressions, de vengeance et de contre vengeance, sur fond de haine confessionnelle, alors qu’il s’agit bien d’une guerre de prédation, générée par un coup d’Etat préparé de longue date, pour questions d’intérêts.
Après ces 14 mois de pillages systématiques, de folle tuerie, de viols, de dépossession et de destruction de biens et édifices publics et privés, donc de la néantisation du pays, l’idée d’une partition de notre pays est ensuite évoquée au niveau international. Les faits durant ces 14 mois, ont suffisamment convaincu que la partition du pays apparaît comme l’objectif ultime de cette ènième crise militaro politique, afin de faciliter la main mise sur les immenses richesses naturelles du pays.
Par conséquent, la guerre de prédation, camouflée en conflit confessionnel, a pour but de détourner l’attention, déplacer les responsabilités et réussir la division. Tout compatriote visionnaire ne peut accepter un tel dessein. Pour conjurer un tel mal, la logique commande l’arrêt sans condition des hostilités et l’instauration d’un dialogue intra centrafricain pour une introspection et adoption de solutions et d’éthiques pour sortie définitive de crise.
Le Parti Démocratique Centrafricain – PDCA exhorte tous les compatriotes, malgré la ferme détermination de vengeance et de contre vengeance, à une retenue et à l’observation d’une trêve à compter à compter du 1er mars 2014, mois de la tragique disparition du Président Fondateur BOGANDA en 1959. Cette trêve permettra au Gouvernement de la Transition, en relation avec la Communauté Internationale, de prendre les dispositions qui s’imposent pour une convocation immédiate de la Conférence Nationale de Réconciliation et de la Refondation de la Nation Centrafricaine, dont les termes de références sont joints en annexe. Toutes les guerres, tous les conflits de par le monde, ont fini par des pourparlers ou des négociations. Nous devons savoir sortir de cette crise pour éviter l’implosion et, surtout, éviter que ceux qui expriment les velléités de la partition de notre pays pour ses richesses, ne puissent réaliser leur sombre dessein.
Le PDCA accepte de mettre à la disposition du Gouvernement de Transition ses Cadres pour les préparatifs de cette Conférence, qu’il est hautement souhaitable de faire tenir au plus tard fin avril 2014.
WAFIO Jean Serge
Président Fondateur du PDCA
Unité - Paix – Développement
***
OSER …ET REUSSIR.
A FAIRE DE LA POLITIQUE UNE MISSION d’objectifs ET NON UNE FONCTION
APPEL AU DIALOGUE
Chers Compatriotes et Amis de Centrafrique,
Voilà 14 mois que nous sombrons dans un chaos génocidaire, suite à la rébellion de la coalition seleka, déclenchée le 10 décembre 2012 et qui a abouti à la prise de pouvoir à Bangui, le 24 mars 2013. Ce coup d’Etat, mal venu et très mal géré par les auteurs et acteurs, constitués à 90 % de mercenaires, a eu la triste renommée de semer la désolation, l’horreur indescriptible et des pratiques de la terre brûlée rappelant les sombres périodes de la barbarie primaire. Le caractère bestial des exactions commises a induit la vive résistance de nombreux jeunes, constitués en groupes d’autodéfense appelés ‘’Anti Balaka’’, ce qui nous a conduit dans une impasse où il n’y a ni vainqueurs et ni vaincus.
Les efforts de la communauté internationale, entrepris à partir du 05 décembre 2013, soit un an après le début de la rébellion, ont vite montré leurs limites à cause de la cristallisation de la haine et du cercle infernal d’agressions, de vengeance et de contre vengeance, sur fond de haine confessionnelle, alors qu’il s’agit bien d’une guerre de prédation, générée par un coup d’Etat préparé de longue date, pour questions d’intérêts.
Après ces 14 mois de pillages systématiques, de folle tuerie, de viols, de dépossession et de destruction de biens et édifices publics et privés, donc de la néantisation du pays, l’idée d’une partition de notre pays est ensuite évoquée au niveau international. Les faits durant ces 14 mois, ont suffisamment convaincu que la partition du pays apparaît comme l’objectif ultime de cette ènième crise militaro politique, afin de faciliter la main mise sur les immenses richesses naturelles du pays.
Par conséquent, la guerre de prédation, camouflée en conflit confessionnel, a pour but de détourner l’attention, déplacer les responsabilités et réussir la division. Tout compatriote visionnaire ne peut accepter un tel dessein. Pour conjurer un tel mal, la logique commande l’arrêt sans condition des hostilités et l’instauration d’un dialogue intra centrafricain pour une introspection et adoption de solutions et d’éthiques pour sortie définitive de crise.
Le Parti Démocratique Centrafricain – PDCA exhorte tous les compatriotes, malgré la ferme détermination de vengeance et de contre vengeance, à une retenue et à l’observation d’une trêve à compter à compter du 1er mars 2014, mois de la tragique disparition du Président Fondateur BOGANDA en 1959. Cette trêve permettra au Gouvernement de la Transition, en relation avec la Communauté Internationale, de prendre les dispositions qui s’imposent pour une convocation immédiate de la Conférence Nationale de Réconciliation et de la Refondation de la Nation Centrafricaine, dont les termes de références sont joints en annexe. Toutes les guerres, tous les conflits de par le monde, ont fini par des pourparlers ou des négociations. Nous devons savoir sortir de cette crise pour éviter l’implosion et, surtout, éviter que ceux qui expriment les velléités de la partition de notre pays pour ses richesses, ne puissent réaliser leur sombre dessein.
Le PDCA accepte de mettre à la disposition du Gouvernement de Transition ses Cadres pour les préparatifs de cette Conférence, qu’il est hautement souhaitable de faire tenir au plus tard fin avril 2014.
WAFIO Jean Serge
Président Fondateur du PDCA