RAPPORT DES CONSULTATIONS POPULAIRES A LA BASE DE L ‘EQUIPE DE LA VAKAGA
1-COMPOSITION DE L’EQUIPE
Chef de mission : Arnaud DJOUBAYE ABAZENE, Ministre des Transports et l’Aviation Civile, Ministre Résident de la VAKAGA.
1er Facilitateur : Conseiller MODAT Fidèle
2ème Facilitateur : Mr GUERET HOUKOTO Vincent (Secrétaire Général du Conseil National de la Jeunesse) ;
1er Rapporteur : Mr NGONDI-NGA Landry (Représentant des Partis Politiques)
2ème Rapporteur : Conseiller ABDOULAYE Kolostre
Chargé des finances : Mme LABA Marie Josèphe (Représentant des Femmes du G23) ;
Time kipper :Mr MAHAMAT NADRE (Facilitateur)
Chargé des listes : Mr NORDINE MAHALBA Larry (Représentant des groupes Armés) ;
Chargé de presse : LEKE Michel
Membres
- Conseiller NA-HORDJI D’Azéma Joseph;
- Conseiller MAHAMAT Abdoulaye Saïd;
- Conseiller Abdelaziz AHAMAT;
- Conseiller ABDALLA Djaballate .
2-LOCALITES COUVERTES : L’équipe a procédé aux consultations populaires à Birao, Chef lieu de la Préfecture de la VAKAGA. Les communes suivantes ont été entendues :
- Commune de RIDINA (sous préfecture de BIRAO),
- Commune de VOUKOUMA (sous préfecture d’OUANDA DJALLE),
- Commune d’OUANDJA (PCA de OUANDJA).
3-DATE D’ARRIVEE : Partie de Bangui le dimanche 8 Mars 2015 à 9h 55mn, l’équipe est arrivée à 12h 45mn à l’aérodrome de BIRAO.
4-DATE DE RETOUR : L’équipe est rentrée à Bangui en deux phases dans l’après midi. La première partie transportée par l’avion des Nations-Unies et la seconde par le vol privé affrété par le Gouvernement Centrafricain.
5-NOMBRE DES PARTICIPANTS : 328.
RIDINA : 154 Hommes : 84Femmes : 32Jeunes : 48
VOKOUMA : 38 Hommes : 18Femmes : 3Jeunes : 17
OUANDJA : 129 Hommes : 96 Femmes : 9Jeunes :24
6-GROUPES MINORITAIRES CONSULTES :
Aucun
7-SYNTHESE DE L’ECOUTE DES PARTICIPANTS
VERITE
Les crises militaro-politiques en RCA ont pour origines l’exclusion, la stigmatisation et la marginalisation de la population de la VAKAGA.
En effet depuis 1889 dans la région de DAR EL KOUTI, la France pays colonisateur n’a pas investi dans cette zone jusqu’à sa sortie en 1964.
Elle a exploité les ressources minières et fauniques de cette région sans que la population ne puisse en bénéficier dans son développement intégral.
Une quasi-inexistence des infrastructures de base, notamment des routes, écoles, hôpitaux, centres de formation et les bâtiments administratifs. Le malheur de la population de la VAKAGA vient de la France car les colons français dans leur progression expansionniste ont injustement catalogué la zone de la VAKAGA comme une zone peuplée d’éléments arabisés. Alors qu’en 1897, Emile Gentil avait signé au nom de la France, le Traité de paix en Français et en Arabe avec le Sultan SENOUSSI au nom de DAR EL-KOUTI. c’est cette appellation très vague qui a suscitée à ce jour une confusion totale tant au niveau des dirigeants politiques, de la communauté chrétienne que dans le milieu intellectuel, portant d’énormes préjudices à une coexistence sociale harmonieuse.
L’ignorance, la méconnaissance, l’irresponsabilité et l’indifférence des gouvernements successifs depuis l’indépendance ont favorisé les agissements nuisibles à la sécurisation et la stabilité de la région. Les dirigeants du pays n’ont manifesté aucune volonté pour la recherche de la paix durable et d’une prévention des crises récurrentes. Le port de grand boubou et du nom arabe considérés comme des étrangers, le gouvernement a abandonné totalement la préfecture de la VAKAGA à son triste sort, ce qui a amené la population à assurer elle même sa sécurité.
En considérant également la région Nord Est comme une communauté minoritaire surtout musulmane alimente la haine au sein de la communauté chrétienne alors que la RCA est un pays laïc.
La pratique discriminatoire dans tous les domaines à l’égard de cette minorité religieuse ne fait que compliquer d’avantage la survie de celle-ci. Alors qu’on note la présence des églises chrétiennes qui cohabitent pacifiquement avec les musulmans dans le Nord-est.
Les quelques bâtiments administratifs en ruine datent de l’époque coloniale, y compris l’école préfectorale mixte de Birao, par contre l’établissement secondaire a été l’œuvre de la population et du gouvernement soudanais en 2002. C’est ainsi que la population de la VAKAGA se demande qu’est ce que le Gouvernement a concrètement fait pour elle depuis l’indépendance jusqu’à ce jour.
C’est au regard de tous ces constats que les enfants de la VAKAGA étaient obligés de prendre les armes pour se faire entendre et revendiquer leurs droits.
La population de la VAKAGA affirme avoir été chassé du pouvoir par la complicité de la France qui a crée les antibalaka .Selon les habitants de la VAKAGA ils ont été tués, cannibalisés, le corps de leurs parents déterrés et brulés , les maisons et mosquées detruites,ils ont été chassés de Bangui. Il est inopportun d’aller au dialogue parce que leur sécurité ne sera pas garanti. Par conséquent ils exigent la reprise du pouvoir par l’ex président DJOTODJA ou la partition du pays.
-ENFANTS ET CONFLITS
Concernant la question des enfants soldats la population a fait comprendre que l’origine de ces fléaux est la non scolarisation, le chômage, le manque de formations professionnelles et également le manque d’ouverture avec d’autres jeunes. Elle souhaite la construction des infrastructures scolaires et sanitaires, la réinsertion des enfants soldats par des formations professionnelles de métiers installées sur place dans la zone ou les chefs lieux des régions .L’UNICEF doit s’implanter à BIRAO pour les suivis des enfants.
-DESARMEMENT ET SECURITE
Il faut cantonner et prendre en charge les groupes armés avant de les désarmer ; organiser correctement le programme DDR.
Pour les groupes armés ex SELEKA, le désarmement doit être un désarmement de cœur d’abord ils sont prêt à déposer les armes lorsque les revendications de la population seraient pris en compte.
Le désarmement doit être total pour toute la population : Incorporation dans l’armée des ex SELEKA valides ; le recrutement doit désormais revêtir un caractère zonal.
-BONNE GOUVERNANCE ET RELEVEMENT ECONOMIQUE
Injustice dans la répartition des fonds et l’investissement dans les localités ; la VAKAGA a été toujours marginalisée ; même les projets de l’UNICEF et de la banque mondiale qui construisent des bâtiments scolaires n’ont jamais été orientée dans la VAKAGA.
Les doléances de la localité porté par les représentants du peuple sont toujours restées lettres mortes.
Les cadres déplacés pour cause d’insécurité ont vu leurs salaires coupés alors que les fonctionnaires affectés dans la localité et qui refusent de rejoindre leur poste continuent de percevoir indument leur salaire.
-JUSTICE ET REPARATION /ASSISTANCE AUX POPULATIONS AFFECTEES
Selon la population de la VAKAGA, ils ont été tués et cannibalisés, les corps de leurs parents déterrés et brulés, les maisons et mosquées détruites, ils ont été chassé de Bangui ; de tous ces actes le gouvernement centrafricain et la communauté internationale n’ont apporté aucune aide ni assistance alors que nous sommes ni tchadien, ni soudanais ; nous sommes et demeurons centrafricains. Certains élèves et étudiants sont abandonnés à leur triste sort.
-RECONCILIATION ET PAIX
La population de la VAKAGA se pose la question suivante : réconcilier avec qui ? les diables, les cannibales qui ont détruit les mosquées alors que les églises dans la VAKAGA n’ont pas été détruites. Il ne peut y avoir réconciliation que lorsqu’il y aura réparation.
-RESTAURATION DE L’AUTORITE DE L’ETAT
Pour la population de la VAKAGA elle est hostile à la présence des autorités devant venir d’ailleurs, car certains fils de la VAKAGA sont capables d’assumer les mêmes responsabilités.
-LES ELECTIONS
La population estime que les élections ne peuvent avoir lieu que lorsque la sécurité sera rétabli sur l’étendue de la République Centrafricaine. Elle demande la construction des routes pouvant faciliter la circulation.
8-CONSTATS
Malgré la concentration des consultations dans le chef-lieu de BIRAO, les deux autres communes étaient présente et la population a été active malgré le temps imparti.
9-DEFIS DANS LA LOCALITE
Les défis à relever dans la localité sont :
Les problèmes d’infrastructure scolaire, sanitaire et routière, d’eau potable
Assistance aux victimes déplacées ;
Intégration des jeunes dans l’armée.
Cantonnement et prise en charge des combattants.
10-ACTIONS JUGEES PRIORITAIRES PAR LES PARTICIPANTS EN LIEN AVEC LES OBJECTIFS DES CONSULTATIONS
Les actions jugées prioritaires par les participants sont :
-La réparation
-Construction des infrastructures scolaire, sanitaire, administrative et routière.
-Cantonnement et prise en charge des combattants
-Incorporation dans l’armée
-Désarmement total
11-PRINCIPAUX PROBLEMES, PRIORITES, DEFIS A PORTER AU FORUM DE BANGUI
-Concernant le leadership dans le mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice(MLCJ) la présidence est désormais assurée par M.TOUMOUDEYA Gilbert et non M. ABAKAR SABONE.
-La population de la VAKAGA étant minoritaire même s’il y a élection aucun natif ne peut espérer ; si les revendications ne sont prises en compte le mieux serait de restituer le pouvoir à Michel DJOTODJA qui pourra faire quelques choses pour sa région, dans le cas contraire nous demandons purement et simplement la partition du pays.
-Système d’alternance rotative du pouvoir selon les régions avec un seul mandat non renouvelable
-La question de referendum de la région autonome de DAR EL KOUTI.
12-CONTRAINTES,INCIDENTS, RELEVES PENDANT LE DEROULEMENT DES CONSULTATIONS POPULAIRES
-Au depart la population de la VAKAGA voulait remettre un mémorandum résumant leur position, mais le Chef de la mission les a dissuadés.
Destruction en public de l’accord de cessation des hostilités par quelques participants a la consultation.
-Le Ministre a été pris à partie par certains participants le traitant de traitre et de vouloir préserver son fauteuil.
-Les facilitateurs sont traités d’antibalaka et les conseillers travaillant pour le compte de la présidente de la République.
- compte tenu des difficultés logistiques, un Conseiller a été déployé pour ramener la délégation de OUADDA DJALLE qui tardait à venir.
- le Budget alloué initialement était très dérisoire et la réussite de la mission était due au patriotisme du Ministre des Transports et de l’Aviation Civile, Ministre Résident de la VAKAGA.
13-POTENTIELS CANDIDATS POUR REPRESENTER LA LOCALITE AU FORUM
La liste sera envoyée ultérieurement.
14-DOCUMENTS EN ANNEXE
- Mémorandum des populations de la VAKAGA ;
- Mémorandum de la Jeunesse ;
- Document désignant les nouveaux Représentants du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice ;
- Liste de présence.
1-COMPOSITION DE L’EQUIPE
Chef de mission : Arnaud DJOUBAYE ABAZENE, Ministre des Transports et l’Aviation Civile, Ministre Résident de la VAKAGA.
1er Facilitateur : Conseiller MODAT Fidèle
2ème Facilitateur : Mr GUERET HOUKOTO Vincent (Secrétaire Général du Conseil National de la Jeunesse) ;
1er Rapporteur : Mr NGONDI-NGA Landry (Représentant des Partis Politiques)
2ème Rapporteur : Conseiller ABDOULAYE Kolostre
Chargé des finances : Mme LABA Marie Josèphe (Représentant des Femmes du G23) ;
Time kipper :Mr MAHAMAT NADRE (Facilitateur)
Chargé des listes : Mr NORDINE MAHALBA Larry (Représentant des groupes Armés) ;
Chargé de presse : LEKE Michel
Membres
- Conseiller NA-HORDJI D’Azéma Joseph;
- Conseiller MAHAMAT Abdoulaye Saïd;
- Conseiller Abdelaziz AHAMAT;
- Conseiller ABDALLA Djaballate .
2-LOCALITES COUVERTES : L’équipe a procédé aux consultations populaires à Birao, Chef lieu de la Préfecture de la VAKAGA. Les communes suivantes ont été entendues :
- Commune de RIDINA (sous préfecture de BIRAO),
- Commune de VOUKOUMA (sous préfecture d’OUANDA DJALLE),
- Commune d’OUANDJA (PCA de OUANDJA).
3-DATE D’ARRIVEE : Partie de Bangui le dimanche 8 Mars 2015 à 9h 55mn, l’équipe est arrivée à 12h 45mn à l’aérodrome de BIRAO.
4-DATE DE RETOUR : L’équipe est rentrée à Bangui en deux phases dans l’après midi. La première partie transportée par l’avion des Nations-Unies et la seconde par le vol privé affrété par le Gouvernement Centrafricain.
5-NOMBRE DES PARTICIPANTS : 328.
RIDINA : 154 Hommes : 84Femmes : 32Jeunes : 48
VOKOUMA : 38 Hommes : 18Femmes : 3Jeunes : 17
OUANDJA : 129 Hommes : 96 Femmes : 9Jeunes :24
6-GROUPES MINORITAIRES CONSULTES :
Aucun
7-SYNTHESE DE L’ECOUTE DES PARTICIPANTS
VERITE
Les crises militaro-politiques en RCA ont pour origines l’exclusion, la stigmatisation et la marginalisation de la population de la VAKAGA.
En effet depuis 1889 dans la région de DAR EL KOUTI, la France pays colonisateur n’a pas investi dans cette zone jusqu’à sa sortie en 1964.
Elle a exploité les ressources minières et fauniques de cette région sans que la population ne puisse en bénéficier dans son développement intégral.
Une quasi-inexistence des infrastructures de base, notamment des routes, écoles, hôpitaux, centres de formation et les bâtiments administratifs. Le malheur de la population de la VAKAGA vient de la France car les colons français dans leur progression expansionniste ont injustement catalogué la zone de la VAKAGA comme une zone peuplée d’éléments arabisés. Alors qu’en 1897, Emile Gentil avait signé au nom de la France, le Traité de paix en Français et en Arabe avec le Sultan SENOUSSI au nom de DAR EL-KOUTI. c’est cette appellation très vague qui a suscitée à ce jour une confusion totale tant au niveau des dirigeants politiques, de la communauté chrétienne que dans le milieu intellectuel, portant d’énormes préjudices à une coexistence sociale harmonieuse.
L’ignorance, la méconnaissance, l’irresponsabilité et l’indifférence des gouvernements successifs depuis l’indépendance ont favorisé les agissements nuisibles à la sécurisation et la stabilité de la région. Les dirigeants du pays n’ont manifesté aucune volonté pour la recherche de la paix durable et d’une prévention des crises récurrentes. Le port de grand boubou et du nom arabe considérés comme des étrangers, le gouvernement a abandonné totalement la préfecture de la VAKAGA à son triste sort, ce qui a amené la population à assurer elle même sa sécurité.
En considérant également la région Nord Est comme une communauté minoritaire surtout musulmane alimente la haine au sein de la communauté chrétienne alors que la RCA est un pays laïc.
La pratique discriminatoire dans tous les domaines à l’égard de cette minorité religieuse ne fait que compliquer d’avantage la survie de celle-ci. Alors qu’on note la présence des églises chrétiennes qui cohabitent pacifiquement avec les musulmans dans le Nord-est.
Les quelques bâtiments administratifs en ruine datent de l’époque coloniale, y compris l’école préfectorale mixte de Birao, par contre l’établissement secondaire a été l’œuvre de la population et du gouvernement soudanais en 2002. C’est ainsi que la population de la VAKAGA se demande qu’est ce que le Gouvernement a concrètement fait pour elle depuis l’indépendance jusqu’à ce jour.
C’est au regard de tous ces constats que les enfants de la VAKAGA étaient obligés de prendre les armes pour se faire entendre et revendiquer leurs droits.
La population de la VAKAGA affirme avoir été chassé du pouvoir par la complicité de la France qui a crée les antibalaka .Selon les habitants de la VAKAGA ils ont été tués, cannibalisés, le corps de leurs parents déterrés et brulés , les maisons et mosquées detruites,ils ont été chassés de Bangui. Il est inopportun d’aller au dialogue parce que leur sécurité ne sera pas garanti. Par conséquent ils exigent la reprise du pouvoir par l’ex président DJOTODJA ou la partition du pays.
-ENFANTS ET CONFLITS
Concernant la question des enfants soldats la population a fait comprendre que l’origine de ces fléaux est la non scolarisation, le chômage, le manque de formations professionnelles et également le manque d’ouverture avec d’autres jeunes. Elle souhaite la construction des infrastructures scolaires et sanitaires, la réinsertion des enfants soldats par des formations professionnelles de métiers installées sur place dans la zone ou les chefs lieux des régions .L’UNICEF doit s’implanter à BIRAO pour les suivis des enfants.
-DESARMEMENT ET SECURITE
Il faut cantonner et prendre en charge les groupes armés avant de les désarmer ; organiser correctement le programme DDR.
Pour les groupes armés ex SELEKA, le désarmement doit être un désarmement de cœur d’abord ils sont prêt à déposer les armes lorsque les revendications de la population seraient pris en compte.
Le désarmement doit être total pour toute la population : Incorporation dans l’armée des ex SELEKA valides ; le recrutement doit désormais revêtir un caractère zonal.
-BONNE GOUVERNANCE ET RELEVEMENT ECONOMIQUE
Injustice dans la répartition des fonds et l’investissement dans les localités ; la VAKAGA a été toujours marginalisée ; même les projets de l’UNICEF et de la banque mondiale qui construisent des bâtiments scolaires n’ont jamais été orientée dans la VAKAGA.
Les doléances de la localité porté par les représentants du peuple sont toujours restées lettres mortes.
Les cadres déplacés pour cause d’insécurité ont vu leurs salaires coupés alors que les fonctionnaires affectés dans la localité et qui refusent de rejoindre leur poste continuent de percevoir indument leur salaire.
-JUSTICE ET REPARATION /ASSISTANCE AUX POPULATIONS AFFECTEES
Selon la population de la VAKAGA, ils ont été tués et cannibalisés, les corps de leurs parents déterrés et brulés, les maisons et mosquées détruites, ils ont été chassé de Bangui ; de tous ces actes le gouvernement centrafricain et la communauté internationale n’ont apporté aucune aide ni assistance alors que nous sommes ni tchadien, ni soudanais ; nous sommes et demeurons centrafricains. Certains élèves et étudiants sont abandonnés à leur triste sort.
-RECONCILIATION ET PAIX
La population de la VAKAGA se pose la question suivante : réconcilier avec qui ? les diables, les cannibales qui ont détruit les mosquées alors que les églises dans la VAKAGA n’ont pas été détruites. Il ne peut y avoir réconciliation que lorsqu’il y aura réparation.
-RESTAURATION DE L’AUTORITE DE L’ETAT
Pour la population de la VAKAGA elle est hostile à la présence des autorités devant venir d’ailleurs, car certains fils de la VAKAGA sont capables d’assumer les mêmes responsabilités.
-LES ELECTIONS
La population estime que les élections ne peuvent avoir lieu que lorsque la sécurité sera rétabli sur l’étendue de la République Centrafricaine. Elle demande la construction des routes pouvant faciliter la circulation.
8-CONSTATS
Malgré la concentration des consultations dans le chef-lieu de BIRAO, les deux autres communes étaient présente et la population a été active malgré le temps imparti.
9-DEFIS DANS LA LOCALITE
Les défis à relever dans la localité sont :
Les problèmes d’infrastructure scolaire, sanitaire et routière, d’eau potable
Assistance aux victimes déplacées ;
Intégration des jeunes dans l’armée.
Cantonnement et prise en charge des combattants.
10-ACTIONS JUGEES PRIORITAIRES PAR LES PARTICIPANTS EN LIEN AVEC LES OBJECTIFS DES CONSULTATIONS
Les actions jugées prioritaires par les participants sont :
-La réparation
-Construction des infrastructures scolaire, sanitaire, administrative et routière.
-Cantonnement et prise en charge des combattants
-Incorporation dans l’armée
-Désarmement total
11-PRINCIPAUX PROBLEMES, PRIORITES, DEFIS A PORTER AU FORUM DE BANGUI
-Concernant le leadership dans le mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice(MLCJ) la présidence est désormais assurée par M.TOUMOUDEYA Gilbert et non M. ABAKAR SABONE.
-La population de la VAKAGA étant minoritaire même s’il y a élection aucun natif ne peut espérer ; si les revendications ne sont prises en compte le mieux serait de restituer le pouvoir à Michel DJOTODJA qui pourra faire quelques choses pour sa région, dans le cas contraire nous demandons purement et simplement la partition du pays.
-Système d’alternance rotative du pouvoir selon les régions avec un seul mandat non renouvelable
-La question de referendum de la région autonome de DAR EL KOUTI.
12-CONTRAINTES,INCIDENTS, RELEVES PENDANT LE DEROULEMENT DES CONSULTATIONS POPULAIRES
-Au depart la population de la VAKAGA voulait remettre un mémorandum résumant leur position, mais le Chef de la mission les a dissuadés.
Destruction en public de l’accord de cessation des hostilités par quelques participants a la consultation.
-Le Ministre a été pris à partie par certains participants le traitant de traitre et de vouloir préserver son fauteuil.
-Les facilitateurs sont traités d’antibalaka et les conseillers travaillant pour le compte de la présidente de la République.
- compte tenu des difficultés logistiques, un Conseiller a été déployé pour ramener la délégation de OUADDA DJALLE qui tardait à venir.
- le Budget alloué initialement était très dérisoire et la réussite de la mission était due au patriotisme du Ministre des Transports et de l’Aviation Civile, Ministre Résident de la VAKAGA.
13-POTENTIELS CANDIDATS POUR REPRESENTER LA LOCALITE AU FORUM
La liste sera envoyée ultérieurement.
14-DOCUMENTS EN ANNEXE
- Mémorandum des populations de la VAKAGA ;
- Mémorandum de la Jeunesse ;
- Document désignant les nouveaux Représentants du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice ;
- Liste de présence.