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AFRIQUE

Centrafrique : Témoignage accablant sur la partialité de l'armée française


- 17 Mars 2014



Par Aline Mpangba-Yamara

Centrafrique : Témoignage accablant sur la partialité de l'armée française
Peter Bouckaert est directeur de la section Urgences de Human Rights Watch, et depuis près de deux mois, il parcourt quotidiennement la Centrafrique pour témoigner.Comme des Organisations internationales comme Amesty International et même l’ONU, il avait dénoncé les curieuses pratiques des forces françaises de la Sangaris, coupables de favoriser, preuves à l’appui les Anti-Balaka.
 
Un laisser faire, voire même une collusion avec les Anti-Balaka, si l’on se fie au reportage de l’émission de CANAL + “Spécial Investigation” titrée “Centrafrique : au coeur du chaos”, mettant en évidence le trouble jeu de la France en Centrafrique.
 
QUE S’EST-IL PASSE ?
 
Il y a une dizaine de jours, au village Djomo, situé à 10 kms de Gadzi, dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï, les Anti-Balaka assassinaient l’Imam, qui s’était réfugié dans un camp autour de l’église.
 
Dès lors, les autorités de GADZI ont fait appel aux soldats de la SANGARIS présents à Djomo pour venir protéger plus de 100 musulmans cernés par les anti-balaka et tentant de les assassiner.
 
Refus catégorique des Sangaris qui sont là à à peine 10 kms, arguant que cela ne faisait pas partie de leur mission.
Indignation de Peter Bouckaert « si secourir des populations en danger ne fait pas partie de leur mission, quelle est alors leur mission ? », ajoutant aussi :
 
« Les Sangaris disent tout faire pour arrêter les meurtres, mais faire 10 kms pour sauver 100 musulmans n’est pas inclus dans leur définition de ‘tout faire’ »
 
Déjà en février à Yaloké, le chef de la police fut assassiné par les Anti-Balaka pour avoir accompagné les musulmans qui quittaient la ville.
 
Aline Mpangba-Yamara



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