Cherté de la vie, nous n’avons jamais cessé d’en parler. Ce problème qui mine le Tchad préoccupe tout la population. Elle est en passe de devenir un refrain national. Il est temps de chercher à diagnostiquer ce fléau qui hante nos cœurs et chercher des voies et moyens pour en juguler définitivement ce mal et ceci dans l’intérêt général de tous. Le Gouvernement en a la responsabilité et est interpellé au premier chef. Notre pays est l’un de très rare pays au monde qui ne dispose pas d’un barème de fixation des prix sur le marché, tout se vend à l’informel. Les produits de premières nécessités tels que le riz, le mais ,l’huile, la viande, le gombo qui constituent la nourriture de base de tous les tchadiens n’ont jamais un prix fixe variant d’un coin de marché à un autre. Donc c’est la population qui paye les pots cassés. Certes l’inflation est l’une des vecteurs directeurs qui crée ce déséquilibre mais dans la logique des choses le gouvernement est responsable dans cette mêlée qui perdure et qui devient un poids très lourd pour la population.
De tout ce qui précède le gouvernement est interpellé afin qu’il puisse mettre terme à cette gabegie entretenue depuis belle lurette par ceux qui montent la surenchère et ceux qui ont la charge de gérer la situation sur le marché national. Les prix des produits de premières nécessités doivent être fixés par l’Etat et ne peuvent être modifié que par consensus et suivant l’évolution de la situation sociale des citoyens. le gouvernement, en son temps, avait pris l’initiative de mettre un terme à la cherté de la vie en commençant par les matériaux de construction en donnant des instructions fermes aux ministères en charge pour que tous les matériaux de construction soient exonérés des taxes douanières afin de les rendre mieux accessibles à la population. Malheureusement nous avons constaté que cette décision a aggravé la situation faute de suivi. Car le sac de ciment qui, pendant la même période de prise de décision, coutait 8750 frs est rehaussé à 9000 et passé à 11000 frs. N’en parlons plus de fer et autres. Le gouvernement doit prendre des mesures drastiques comme le cas de l’interdiction du charbon de bois. Cela a été bien suivie nous pensons que personne n’est au dessus de la loi. La rigueur mise pour l’application de la décision a permis la régénérescence de nos brousses et forets. Si la même rigueur est faite pour les produits de premières nécessités, les commerçants se rétracteront et le bénéfice serait pour la population longtemps escroquée par des personnes véreuses et avides des richesses.
De tout ce qui précède le gouvernement est interpellé afin qu’il puisse mettre terme à cette gabegie entretenue depuis belle lurette par ceux qui montent la surenchère et ceux qui ont la charge de gérer la situation sur le marché national. Les prix des produits de premières nécessités doivent être fixés par l’Etat et ne peuvent être modifié que par consensus et suivant l’évolution de la situation sociale des citoyens. le gouvernement, en son temps, avait pris l’initiative de mettre un terme à la cherté de la vie en commençant par les matériaux de construction en donnant des instructions fermes aux ministères en charge pour que tous les matériaux de construction soient exonérés des taxes douanières afin de les rendre mieux accessibles à la population. Malheureusement nous avons constaté que cette décision a aggravé la situation faute de suivi. Car le sac de ciment qui, pendant la même période de prise de décision, coutait 8750 frs est rehaussé à 9000 et passé à 11000 frs. N’en parlons plus de fer et autres. Le gouvernement doit prendre des mesures drastiques comme le cas de l’interdiction du charbon de bois. Cela a été bien suivie nous pensons que personne n’est au dessus de la loi. La rigueur mise pour l’application de la décision a permis la régénérescence de nos brousses et forets. Si la même rigueur est faite pour les produits de premières nécessités, les commerçants se rétracteront et le bénéfice serait pour la population longtemps escroquée par des personnes véreuses et avides des richesses.