Le sursis est une mesure probatoire qui sert d’alternative à l’exécution de condamnations fermes. La peine d’un condamné peut être assortie d’un sursis, entrainant la suspension de l’exécution de la peine. La peine ne sera effectuée que si le condamné manque à ses obligations, par exemple en récidivant, au cours d’un certain délai. Le sursis constitue donc une peine dissuasive qui tend à prévenir toute récidive.
Les condamnés à mort sont quatre Ougandais, deux Béninois et deux ressortissants du Zimbabwe. Ils ont été déclarés coupables de trafic de stupéfiants pour six affaires distinctes à des quantités de 654 à 1 986 grammes. La plupart avaient ingéré leur cargaison.
La plus jeune des trafiquantes, Taapatsa Lauraine Itayirufaro a 22 ans et vient du Zimbabwe. La plus grande quantité d’héroïne (1 986 grammes) a été retrouvée en 2007 dans les bagages d’un Ougandais de 39 ans Jean Ndawula Kirunda à son arrivée à l’aéroport de Guangzhou capitale du Guangdong en provenance de Bangkok. Une autre saisine d’environ 1 200 grammes a été découverte dans le corps d’une autre Zimbabwéenne de 25 ans, Asaria Mushangwe en juin.
Les cinq autres sont deux Béninois, Fagbemi Ismaila Ayinde, 30 ans et Ismailou Alamou Adechian, 33 ans, deux Ougandaises, Annet Namisango, 38 ans et Habiba Musa, 29 ans et un Ougandais Charles Candia, 23 ans.
Selon un responsable du tribunal populaire de Guangzhou, une jeune Zimbabwéenne de 27 ans, Edith Tugwete a été condamnée à perpétuité par le Tribunal populaire pour les mêmes causes.
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