Avec une concentration moyenne annuelle de 91,8 µg/m³, N'Djamena se distingue par une qualité de l'air particulièrement dégradée. Cette situation préoccupante met en lumière les défis environnementaux auxquels est confrontée la capitale tchadienne.
Autres capitales en situation critique
N'Djamena est suivie de près par New Delhi (Inde) avec une concentration de 91,6 µg/m³ et Dhaka (Bangladesh) avec 78,0 µg/m³. D'autres villes affichent également des taux de pollution élevés :
- Kinshasa (RDC) : 58,2 µg/m³
- Islamabad (Pakistan) : 52,4 µg/m³
- Douchanbé (Tadjikistan) : 46,3 µg/m³
- Hanoï (Vietnam) : 45,4 µg/m³
- Katmandou (Népal) : 45,1 µg/m³
Impacts sur la santé et l'environnement
La pollution aux particules fines PM2,5 est particulièrement dangereuse pour la santé humaine. Elle peut entraîner des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires et des cancers. Les niveaux élevés de pollution atmosphérique ont également des conséquences néfastes sur l'environnement, contribuant au changement climatique et à la dégradation des écosystèmes.
Causes de la pollution
Les causes de la pollution atmosphérique varient d'une ville à l'autre, mais on retrouve souvent :
- Les émissions des véhicules
- Les activités industrielles
- La combustion de biomasse
- Les feux de forêt
- Les tempêtes de poussière
Mesures à prendre
Face à cette situation alarmante, il est urgent de prendre des mesures pour réduire la pollution atmosphérique. Cela passe par :
- Le développement des transports propres
- L'adoption de normes environnementales plus strictes pour l'industrie
- La promotion des énergies renouvelables
- La lutte contre la déforestation
- La sensibilisation du public
La réduction de la pollution atmosphérique est un défi majeur qui nécessite une action concertée des gouvernements, des entreprises et des citoyens.