Un soldat français fouille un ex-Séléka avant de le laisser à une foule en furie, prêt au lynchage. Crédit photo : Sources
Comment la France tue les tchadiens
L’armée française, envoyé dans la précipitation pour secourir une population centrafricaine terrorisée par ses propres dirigeants, incapables politiques, qui n'arrivent pas a s'entendre sur le devenir de leur pays. Cette armée française, au lieu d'assurer la sécurité de toute la population civile, se charge d’arrêter les tchadiens, les ligoter les mains dans le dos et ensuite les livrer à la furie des machettes centrafricaines.
Les images en boucle sur les écrans de télévision laissent sans voix.
Le succès de l’opération Sangaris ne dépendra pas du nombre des morts tchadiennes ni de la destruction de leurs biens. Les tchadiens installés en Centrafrique, déjà victimes des anti-balaka, des milices composées essentiellement des bayas qui, pendant trois ou quatre jours, tuaient allègrement les tchadiens par millier parce qu'ils sont musulmans n'ont eu aucune chance de bénéficier de la protection de l’armée française, la cinquième puissance militaire dans le monde si on considère son siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Pourtant, la situation politique chaotique de la République Centrafricaine n'est pas de la faute des tchadiens ni du soutien accordé à Michel Djotodia et elle ne date pas d'aujourd'hui. En 1979, l'ancien président français, Valéry Giscard d’Estaing organisa un coup d’état militaire depuis le palais de l’Élysée qui avait vu David Dacko débarqué dans la valise de l’opération Barracuda. Et pour les mêmes motifs : Assistance à la population centrafricaine en danger de mort sous Bokassa 1er, empereur de la Centrafrique.
Incapables d'accepter leurs responsabilités
La population centrafricaine, en majorité peu patriotique, corrompue, peureuse et lâche, blâme toujours les étrangers d’être les principaux facteurs de déstabilisation de son pays.
On se rappelle que sous le défunt président Ange Félix Patasse, la RCA avait fait recours à la rébellion de Jean Pierre Bemba pour vaincre les troupes de l'ancien président centrafricain André Kolingba.
Sorti vainqueur de cette guerre, Ange Félix Patasse ne fut même pas inquiété par des poursuites judiciaires. Son bienfaiteur, Jean Pierre Bemba est détenu par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité pour avoir répondu favorablement a l'appel de Patasse pour une assistance militaire. C'est dire que les centrafricains ne sont jamais responsables de leurs actes.
Ou est Idriss Deby
Livrés a la barbarie de l’armée française et aux machettes centrafricaines, les tchadiens en République Centrafricaine désespèrent de leur vie, n'ont personne pour leur porter protection. Les éléments de l’armée tchadienne du contingent de la FOMAC (Forces Africaines de Maintien de la Paix en Centrafrique) font eux-mêmes face a des multiples menaces venant de la part de la population centrafricaine, de l’armée française et du contingent congolais.
Entre temps à N’Djamena, le pouvoir autoritaire de Idriss Deby crée une polémique autour du président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante).
Il n'y a pas si longtemps, la communauté tchadienne au Congo-Brazzaville avait fait l'objet des multiples arrestations arbitraires, des mauvais traitements humains sans que le pouvoir de N’Djamena n'ait eu à demander des explications à Brazzaville.
En RCA, il ne s'agit pas d'une première action de massacre des tchadiens en Afrique. Plusieurs fois déjà dans le passe, des telles situations ont été un calvaire pour les tchadiens : En Libye, au Nigeria, au Cameroun, et même en Angola et Ouganda. Comme si le succès des tchadiens dans les pays africains doit être une menace de mort contre leur personne.
Il est un devoir impératif et pour des besoins humanitaires pour le Tchad d'envoyer sans délai en RCA une forte force militaire pour protéger les tchadiens des exactions commises par l’armée française et les milices centrafricaines.
C'EST UN DEVOIR, UN DROIT, UNE OBLIGATION pour le Tchad d'intervenir militairement maintenant pour protéger sa population et au besoin, les aider à rentrer au Tchad.
Il y a des millions d'africains au Tchad. Malgré la guerre, aucun de ces africains ne s’était senti menacé.
Par Christopher Layom Guelkagmian
L’armée française, envoyé dans la précipitation pour secourir une population centrafricaine terrorisée par ses propres dirigeants, incapables politiques, qui n'arrivent pas a s'entendre sur le devenir de leur pays. Cette armée française, au lieu d'assurer la sécurité de toute la population civile, se charge d’arrêter les tchadiens, les ligoter les mains dans le dos et ensuite les livrer à la furie des machettes centrafricaines.
Les images en boucle sur les écrans de télévision laissent sans voix.
Le succès de l’opération Sangaris ne dépendra pas du nombre des morts tchadiennes ni de la destruction de leurs biens. Les tchadiens installés en Centrafrique, déjà victimes des anti-balaka, des milices composées essentiellement des bayas qui, pendant trois ou quatre jours, tuaient allègrement les tchadiens par millier parce qu'ils sont musulmans n'ont eu aucune chance de bénéficier de la protection de l’armée française, la cinquième puissance militaire dans le monde si on considère son siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Pourtant, la situation politique chaotique de la République Centrafricaine n'est pas de la faute des tchadiens ni du soutien accordé à Michel Djotodia et elle ne date pas d'aujourd'hui. En 1979, l'ancien président français, Valéry Giscard d’Estaing organisa un coup d’état militaire depuis le palais de l’Élysée qui avait vu David Dacko débarqué dans la valise de l’opération Barracuda. Et pour les mêmes motifs : Assistance à la population centrafricaine en danger de mort sous Bokassa 1er, empereur de la Centrafrique.
Incapables d'accepter leurs responsabilités
La population centrafricaine, en majorité peu patriotique, corrompue, peureuse et lâche, blâme toujours les étrangers d’être les principaux facteurs de déstabilisation de son pays.
On se rappelle que sous le défunt président Ange Félix Patasse, la RCA avait fait recours à la rébellion de Jean Pierre Bemba pour vaincre les troupes de l'ancien président centrafricain André Kolingba.
Sorti vainqueur de cette guerre, Ange Félix Patasse ne fut même pas inquiété par des poursuites judiciaires. Son bienfaiteur, Jean Pierre Bemba est détenu par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité pour avoir répondu favorablement a l'appel de Patasse pour une assistance militaire. C'est dire que les centrafricains ne sont jamais responsables de leurs actes.
Ou est Idriss Deby
Livrés a la barbarie de l’armée française et aux machettes centrafricaines, les tchadiens en République Centrafricaine désespèrent de leur vie, n'ont personne pour leur porter protection. Les éléments de l’armée tchadienne du contingent de la FOMAC (Forces Africaines de Maintien de la Paix en Centrafrique) font eux-mêmes face a des multiples menaces venant de la part de la population centrafricaine, de l’armée française et du contingent congolais.
Entre temps à N’Djamena, le pouvoir autoritaire de Idriss Deby crée une polémique autour du président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante).
Il n'y a pas si longtemps, la communauté tchadienne au Congo-Brazzaville avait fait l'objet des multiples arrestations arbitraires, des mauvais traitements humains sans que le pouvoir de N’Djamena n'ait eu à demander des explications à Brazzaville.
En RCA, il ne s'agit pas d'une première action de massacre des tchadiens en Afrique. Plusieurs fois déjà dans le passe, des telles situations ont été un calvaire pour les tchadiens : En Libye, au Nigeria, au Cameroun, et même en Angola et Ouganda. Comme si le succès des tchadiens dans les pays africains doit être une menace de mort contre leur personne.
Il est un devoir impératif et pour des besoins humanitaires pour le Tchad d'envoyer sans délai en RCA une forte force militaire pour protéger les tchadiens des exactions commises par l’armée française et les milices centrafricaines.
C'EST UN DEVOIR, UN DROIT, UNE OBLIGATION pour le Tchad d'intervenir militairement maintenant pour protéger sa population et au besoin, les aider à rentrer au Tchad.
Il y a des millions d'africains au Tchad. Malgré la guerre, aucun de ces africains ne s’était senti menacé.
Par Christopher Layom Guelkagmian