POINT DE VUE

Congo/Médias : Claudia Lemboumba Sassou NGuesso n’est nullement mêlée à la gestion des médias publics congolais


Alwihda Info | Par Claude Dinard Vimond - 4 Mai 2020


Haine gratuite ! C’est ainsi que peut réagir plus d’un observateur au vu d’un pamphlet de plus pondu et abondamment relayé sur les réseaux sociaux, contre Claudia Lemboumba Sassou NGuesso, par ceux qui ont choisi comme moyens d’existence l’invective et la calomnie.


Claudia Lemboumba Sassou NGuesso
Rien d’étonnant ! Tel est leur mode opératoire. Tenez, il fallait bien trouver de quoi noircir l’image du Congo, alors que ce 3 mai justement, l’humanité profondément préoccupée par la pandémie du Covid-19, commémorait dans la méditation la journée mondiale de la liberté de presse. Justement, la malice était de monter une supposée entrave à la liberté de presse, à travers une sanction imaginaire que le ministre de la communication, Thierry Moungalla, aurait infligé au journaliste Rocil Otouna pour des raisons somme toutes imaginaires. Pour donner plus d’éclat à l’ignominie, il fallait associer, à tout prix, le nom de Claudia Lemboumba Sassou NGuesso, pour que la moutarde donne. Honte à tous ceux-là qui, toute honte bue, ont reçu en larmes le démenti du ministère de la communication, alors qu’ils peinaient de donner la moindre preuve de cette sanction contre Rocil, qu’ils souhaitaient faire exister de tous leurs vœux. 

En effet, naïvement suivi par Brazzaparisinfos, Dac-presse.com, un site reconnu pour ses diatribes contre le pouvoir de Brazzaville, venait ce 3 mai, par un article décousu, d’allumer un bon feu de haine contre le conseiller spécial du Président du Congo, en charge de sa communication. Cet article accuse le conseiller spécial et par ailleurs, la fille du président, d’être à l’origine d’une sanction imaginaire dont eux seuls connaissent le motif, contre le journaliste Rocil Otouna. Hélas ! Ce texte qui mélange un peu de tout, attribue, en outre, sans le prouver au fond, tous les malheurs des journalistes ‘’non dociles’’ selon eux à Mme Claudia.

Tout compte fait, Karl -Cheryl Iyenga-Oboura, puisque c’est ainsi que l’auteur se présente, est auteur d’un véritable méli-mélo qui a du mal à cacher cette hargne inavouée contre Claudia Lemboumba Sassou NGuesso et, partant, contre le pouvoir en place au Congo. Il est donc établi que son désir d’accuser, comme par simple envie de nuire, lui a empêché de voir la séparation des pouvoirs entre le ministère en charge de la communication et des médias (Gouvernement), unique responsable administratif, garant de la ligne éditoriale des médias publics et le département de la communication et des médias relevant du cabinet du chef de l’Etat et qui n’a pas de directive à donner ni aux médias publics, ni aux médias privés.

Quand il parle « des clous de la déontologie », à propos des journalistes des médias publics,  monsieur qui ‘’connait tout’’ du domaine a oublié de préciser que dans le monde entier, chaque organe de presse, y compris public, a une ligne éditoriale édictée par le propriétaire. Et tout journaliste professionnel ne souscrivant pas à cette ligne est libre de faire valoir sa « clause de conscience », donc de démissionner. Celui-là est un des clous déontologiques que l’auteur a oublié de mentionner dans sa diatribe. Ainsi, il s’attaque volontiers à une innocente dont le tort, à ses yeux, est d’être conseiller auprès de son père.

Venons-en au cas de Rocil Otouna. Selon les informations crédibles et à la lumière de la note publiée par le cabinet du ministre de la communication, Rocil Otouna qui est, par ailleurs, attaché de presse de ce ministre, n’a jamais été sanctionné pour quoi que ce soit. Et même si la sanction était établie, en la mêlant Claudia Sassou, comme il la nomme, à une affaire qui relève d’une administration sur laquelle elle n’a aucune emprise hiérarchique Karl-Cheryl.    

Habitué à attribuer des noms d’oiseaux à tous ceux pour qui il n’éprouve aucune sympathie, ne fut-ce qu’en tant qu’humain, aigri par vocation et par conviction,  vivant à l’étranger depuis plusieurs années, donc loin de ce qu’il décrit avec tant d’approximations, Karl-Chéryl nous renseigne à quel point il est déconnecté du paysage médiatique congolais. Dans un de ses rêves, il aura aperçu Claudia Sassou dans une salle de rédaction de Télé Congo, de Radio Congo, de l’ACI ou ailleurs, donnant des orientations, dictant à souhait les sujets à traiter et à ne pas traiter, répertoriant les journalistes qu’il qualifie de ‘’non docile’’, comme si en journalisme la faute professionnelle n’existait pas. S’il savait, notre cher journaliste non qualifié, que Claudia Sassou n’a jamais, alors jamais pris part à une conférence de rédaction, même pas à Top TV où elle était propriétaire…

Parlons un peu de ces journalistes dont il évoque pêle-mêle les noms sans les connaître vraiment, écorchant de façon injurieuse ceux-ci, citant Justine Pambou qui s’appelle en vrai Dulcine Pambou, évoquant Jeanne Sama Toyo pour parler de Solange SAMBA Toyo, comme si la honte n’avait pas de limites. Il prétend connaître des choses qu’il ne connait pas en réalité. Sinon, le peu d’investigation à mener pouvait le renseigner que jean Claude Kakou est consultant au département de la communication et des médias et anime l’émission «émergence » qui est produite par ce département ; que Joseph Bitala Bitemo a quitté son exil londonien parce que appelé par Claudia Sassou, sous la houlette qui il a travaillé pendant des années ; que le même Bitala Bitemo, après une sanction administrative dans l’exercice de ses fonctions de coordonnateur du département de la communication, donc l’adjoint immédiat de Claudia Sassou, émarge toujours au cabinet du chef de l’Etat comme conseiller du Président de la République ; que Jean Obambi, après la télévision nationale est nommé haut conseiller pour le compte de la Présidence de la République au sein du Conseil supérieur de la liberté de communication ; que Dulcine Pambou qui exercice librement sa profession auprès du ministre en charge de l’agriculture n’a rien à voir avec le champ de compétence de Claudia Sassou; etc.

Bref, notre cher Karl-Chéryl et sa littérature scabreuse n’ont rien de crédible. Ce n’est même pas les journalistes pour la cause desquels, il semble prendre la parole qui le prendront au sérieux. J’ignore si les journalistes congolais sont heureux du tableau qu’il peint d’eux, en les qualifiant de « délateurs » d’« agents doubles » contre leurs collègues. Notre cher Karl-Cheryl donne tellement de pouvoir à Claudia Sassou qu’il la voit transformer le ministre de la communication et des médias en « marionnette ».

La veine de ce militant anti pouvoir de Brazzaville s’affiche comme le clou de son article séditieux, expression achevée de sa haine viscérale contre le président Denis Sassou N’Guesso. Cet homme peu recommandable est triomphal quand il proclame son rêve de voir Denis Sassou N'Guesso quitter le pouvoir, chose qui arrivera en son temps. En attendant, l’homme d’Etat au service de son pays, attend de la diaspora congolaise, non pas des insultes et des accusations infondées à longueur d’articles, mais des idées visant à contribuer au développement du pays et surtout des contributions au renforcement de l’unité et de la réconciliation nationales.

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