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AFRIQUE

Congo : l’application du nouveau Code forestier, axe principal de travail de Rosalie Matondo pour ce quinquennat


Alwihda Info | Par Olive Jonala - 19 Mai 2021


Rosalie Matondo, après sa reconduction comme ministre de l’économie forestière, dans le 1er gouvernement du nouveau quinquennat de Denis Sassou-N’Guesso, a présenté ce sur quoi elle s’engage à travailler prioritairement pour faire avancer le pays. Il s’agit de l’application de la loi n° 33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier.


C’est une femme joviale, toujours souriante, dont le visage traduit à la fois l’image de la femme du 21ème siècle et engagement dans le travail, qui s’est prêtée au micro de la presse. Mesurant l’ampleur de sa tache après avoir été reconduite à la tête du ministère de l’économie forestière, la dame à l’allure imposante perçoit le contexte et les enjeux actuels, marqués par la restauration de l’autorité de l’Etat, la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique.

C’est pourquoi, pour apporter sa contribution à la renaissance du Congo, à la constitution d’un Etat fort, elle préconise, d’ores-et-déjà, passer à l’application de la loi portant sur le nouveau code forestier, qu’est rentré en vigueur depuis juillet 2020.

Ce nouveau code forestier récapitule les préoccupations quant à la gestion des forêts, les préoccupations liées aux changements climatiques, à la lutte contre l’exploitation illégale, à la conservation de la biodiversité, au développement des énergies renouvelables, à l’intégration de la foresterie au développement local ainsi qu’à l’évolution des techniques et du dialogue international sur les forêts.

La plus-value du nouveau code forestier

Esquissant son action qui s’inscrit dans la continuité et qui s’appuiera sur la lettre de mission de son département ministériel, Rosalie Matondo précise que l’aménagement durable et la certification des concessions forestières devraient constituer une priorité majeure dans l’exploitation des ressources forestières au Congo, partagée par toutes les parties prenantes, aussi bien le secteur public, le secteur privé, la société civile que par les communautés locales et les populations autochtones.

Par ces mots, elle réitère, sans ambages la volonté de son administration de prendre en compte l’ensemble des acteurs concernés dans l’évolution de la filière forêt-bois congolaise.

Et, le nouveau code forestier, initié dès 2013, adopté et promulgué en 2020, sous son administration, a le mérite de faire évolué le secteur, notamment dans la transformation locale plus poussée du bois, l’amélioration de la gouvernance et de la transparence, la lutte contre la déforestation, une meilleure prise en compte des communautés locales, l’approvisionnement du marché local en bois ou encore une meilleure utilisation et une augmentation en volume des ressources forestières par l’introduction d’un régime de partage de production, tout en visant une optimisation des recettes forestières.

Aussi Mme le ministre de l’économie forestière s’est-elle montrée optimiste quant l’apport de son département au processus de diversification de l’économie congolaise, et partant du développement du pays.

A la vérité, somme toute, la particularité du nouveau code forestier, comparativement à l’ancien, soutient Rosalie Matondo « précise certains concepts, et en introduit de nouveaux, notamment sur la certification, la vérification de la légalité, la prise en compte des communautés riveraines, la déforestation et le reboisement, la lutte contre le changement climatique, les crédits carbone, bref. »

En définitive, le nouveau code forestier qui servira, dorénavant de boussole au ministère de l’économie forestière, expose les principes fondamentaux d’organisation et de gestion du domaine forestier national ainsi que les règles d’exploitation et de commercialisation, applicables aux produits forestiers, tout en retenant que toutes les forêts du territoire national entrent dans le champ d’application de la présente loi.

Bien avant de se saisir la profondeur de l’action qui l’attend, Rosalie Matondo a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat et au 1er ministre, chef du Gouvernement pour la confiance placée en elle.

Un mot sur Rosalie Matondo

Titulaire d’un Doctorat unique ès sciences agronomiques, option Biotechnologie des plantes, obtenu en 1993, à l’Institut de Génie Génétique (IGE), de l’Académie Bulgare des Sciences, Kostinbrod en Bulgarie, Rosalie Matondo, est née le 18 avril 1963 à Fort Lamy, actuel N’djaména au Tchad.

Enseignant chercheur à l’Ecole Nationale Supérieur d’Agronomie et Foresterie (ENSAF), de l’Université Marien N’GOUABI, elle y dispense des enseignements en Physiologie végétale, Production des plants, Sylviculture, Climat et Changement climatique.

Avant sa nomination le 30 avril 2016 aux hautes fonctions de Ministre de l’Economie Forestière, du Développement Durable et de l’Environnement, Madame Rosalie Matondo a été depuis janvier 2013, Conseillère du Chef de l’Etat, chef du département de l’économie forestière, du développement durable, de l’environnement, chargé de la qualité de la vie.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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