Dans un communiqué publié le 10 juillet 2024, le ministère congolais de l’Economie et des finances a indiqué que le conseil d’administration du FMI est satisfait des résultats de la 5e revue de ce programme ainsi que l’achèvement des consultations de 2024 au titre de l'article IV et de ses statuts.
Le gouvernement congolais a ainsi prouvé sa volonté et sa détermination de respecter ses engagements pris avec cette institution, par l’atteinte des objectifs quantitatifs relatifs à ce programme.
Ainsi, la réussite de cinq revues successives avec le FMI est une illustration d’une œuvre inlassable de ce gouvernement à maîtriser la gestion des finances publiques, dont il doit impérativement poursuivre les efforts visant à consolider les réformes structurelles indispensables à l’accélération de la croissance économique, pour le bien être de la population.
Une réussite au prix des sacrifices
Cette nouvelle étape franchie par la République du Congo fait suite à une série de réunions virtuelles entre le 2 et le 16 mai 2024. Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par Roland Kpodar menait ces consultations de 2024, au titre de l'article IV et les discussions sur la cinquième revue du programme triennal du Congo au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC).
La mission du FMI qui avait poursuivi des discussions en présentiel avec le gouvernement congolais est ainsi parvenue à un accord sur cette 5e revue sur la FEC. Sur la base des conclusions préliminaires.
Déjà au terme de la mission de mai 2024, le chef de la mission, Roland Kpodar, avait exprimé son satisfecit sur les bonnes performances globalement réalisées, sur la plupart des objectifs quantitatifs dans le cadre du programme.
Malgré les progrès accomplis, disait Roland Kpodar, la mise en œuvre des réformes structurelles connaissait des retards persistants dans la réorganisation de la Caisse Congolaise d’Amortissement, la promulgation de lois sur la TVA, liée aux hydrocarbures et l'opérationnalisation de la législation sur les conflits d'intérêts.
L'équipe du FMI s'est félicitée de l'engagement renouvelé des autorités à intensifier les efforts pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette, augmenter les dépenses sociales, renforcer la gouvernance et la gestion de la dette, tout en jetant les bases d'une croissance plus forte et plus inclusive.
Remerciant les autorités congolaises pour la collaboration et le dialogue franc, le chef de cette mission a souligné que «la reprise économique du Congo a ralenti en 2023 pour atteindre 2%, reflétant principalement une baisse inattendue de la production pétrolière, de fortes inondations, des pannes d'électricité et un affaiblissement de l'investissement public.
La croissance devrait se renforcer pour atteindre 2,8% en 2024 et maintenir cette dynamique à moyen terme, principalement portée par le secteur hors pétrole, alors que la production d’hydrocarbures stagne. L'inflation, qui a atteint une moyenne de 4,3% en 2023 en raison des coûts d’importation élevés et de la hausse des prix des carburants, devrait progressivement diminuer pour atteindre l'objectif régional de 3% à moyen terme».
Le gouvernement congolais a ainsi prouvé sa volonté et sa détermination de respecter ses engagements pris avec cette institution, par l’atteinte des objectifs quantitatifs relatifs à ce programme.
Ainsi, la réussite de cinq revues successives avec le FMI est une illustration d’une œuvre inlassable de ce gouvernement à maîtriser la gestion des finances publiques, dont il doit impérativement poursuivre les efforts visant à consolider les réformes structurelles indispensables à l’accélération de la croissance économique, pour le bien être de la population.
Une réussite au prix des sacrifices
Cette nouvelle étape franchie par la République du Congo fait suite à une série de réunions virtuelles entre le 2 et le 16 mai 2024. Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par Roland Kpodar menait ces consultations de 2024, au titre de l'article IV et les discussions sur la cinquième revue du programme triennal du Congo au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC).
La mission du FMI qui avait poursuivi des discussions en présentiel avec le gouvernement congolais est ainsi parvenue à un accord sur cette 5e revue sur la FEC. Sur la base des conclusions préliminaires.
Déjà au terme de la mission de mai 2024, le chef de la mission, Roland Kpodar, avait exprimé son satisfecit sur les bonnes performances globalement réalisées, sur la plupart des objectifs quantitatifs dans le cadre du programme.
Malgré les progrès accomplis, disait Roland Kpodar, la mise en œuvre des réformes structurelles connaissait des retards persistants dans la réorganisation de la Caisse Congolaise d’Amortissement, la promulgation de lois sur la TVA, liée aux hydrocarbures et l'opérationnalisation de la législation sur les conflits d'intérêts.
L'équipe du FMI s'est félicitée de l'engagement renouvelé des autorités à intensifier les efforts pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette, augmenter les dépenses sociales, renforcer la gouvernance et la gestion de la dette, tout en jetant les bases d'une croissance plus forte et plus inclusive.
Remerciant les autorités congolaises pour la collaboration et le dialogue franc, le chef de cette mission a souligné que «la reprise économique du Congo a ralenti en 2023 pour atteindre 2%, reflétant principalement une baisse inattendue de la production pétrolière, de fortes inondations, des pannes d'électricité et un affaiblissement de l'investissement public.
La croissance devrait se renforcer pour atteindre 2,8% en 2024 et maintenir cette dynamique à moyen terme, principalement portée par le secteur hors pétrole, alors que la production d’hydrocarbures stagne. L'inflation, qui a atteint une moyenne de 4,3% en 2023 en raison des coûts d’importation élevés et de la hausse des prix des carburants, devrait progressivement diminuer pour atteindre l'objectif régional de 3% à moyen terme».