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AFRIQUE

Côte d’Ivoire : Soro Guillaume à ses détracteurs : « Je suis un homme de mission et non de démission »


Alwihda Info | Par Narcisse Yao - 18 Décembre 2015



« La spirale, l’emballement et l’affolement médiatique sans précédent qui s’observent contre ma personne et mon combat politique…", méritaient des clarifications après le passage de cette tempête inouïe... (…). Je suis un homme de mission et non de démission ».
C’est en ces termes que le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, s'est exprimé officiellement pour la première fois, sur les questions d'actualité le touchant directement. Notamment : l’affaire des écoutes téléphoniques et ses démêlées avec la justice française. C’était, ce vendredi 18 décembre, à la faveur de la clôture de la deuxième session ordinaire du parlement de l’année 2015.
S’agissant de l’affaire des écoutes téléphoniques, Guillaume Soro a révélé d’entrée que ce sont « des chimères ». Avant de signifier qu’il a longuement évoqué le sujet avec le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui a tranché. En décidant de traiter personnellement, cette affaire avec les nouvelles autorités élues du Faso.
Et qu’il ne lui revient donc pas de faire vainement perdurer la polémique. Bien qu’il ait été choqué au plus haut point d’être victime de l’une des pires campagnes de dénigrement et de calomnie jamais orchestrées contre sa personne et son combat politique. Non sans ajouter qu'il a été profondément « blessé et meurtri ».
Pour ses démêlées avec la justice française suite au mandat d’amener délivré contre lui, au moment où il se trouvait à Paris dans le cadre de Cop 21, le deuxième personnage de la Côte d’ivoire s’est dit « choqué ».
« J’ai été choqué au plus haut point d’une des pires campagnes de calomnie orchestré contre ma personne". Pour Soro, il s'agirait d'une affaire personnelle d'une juge cherchant à simplement l'humilier. Avant de s’indigner sur le non respect de l'immunité diplomatique et a évoqué un « abus de pouvoir » de la juge Kheris.
Le président du parlement ivoirien a conclut son propos en répondant à ceux qui réclame sa démission, en l’occurrence une partie de l’opposition ivoirienne : « Je suis un homme de mission et non de démission ».



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