Le procès sur l’affaire, Etat congolais contre André Okombi Salissa, poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre, a connu un autre épisode ce vendredi 1er février 2019, au palais de justice.
L’audience du jour a démarré par l’enquête de moralité de l’accusé. L’ancien ministre, âgé de 58 ans, a affirmé que lors du meeting de l’opposition, du 17 octobre 2015, à Pointe-Noire, il avait appelé à voter Non au changement de la constitution au référendum du 25 octobre 2015. « Nous étions pour la tenue du référendum, mais nos militants devaient dire non », a-t-il déclaré devant la barre. Il rejetait ainsi l’accusation, selon laquelle il avait lancé des appels à l’insurrection.
Le débat qui s’en est suivi a porté sur les exceptions soulevées par la défense, avant la présentation par le ministère public de nouvelles pièces émanant de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST), constituées, notamment des communications interceptées. Ces communications transcrites font état des armes et munitions de guerres.
Après un débat entre les deux parties sur la recevabilité ou non de ces pièces, le président de la cour, Christian Oba qui a reproché à la défense de « plaider les émotions », a conclu que ces pièces sont recevables. S’appuyant sur l’article 261 du code de procédure pénal, il a cependant décidé de renvoyer les débats au 25 février prochain, pour permettre à toutes parties de prendre connaissance de ces nouvelles pièces.
L’audience du jour a démarré par l’enquête de moralité de l’accusé. L’ancien ministre, âgé de 58 ans, a affirmé que lors du meeting de l’opposition, du 17 octobre 2015, à Pointe-Noire, il avait appelé à voter Non au changement de la constitution au référendum du 25 octobre 2015. « Nous étions pour la tenue du référendum, mais nos militants devaient dire non », a-t-il déclaré devant la barre. Il rejetait ainsi l’accusation, selon laquelle il avait lancé des appels à l’insurrection.
Le débat qui s’en est suivi a porté sur les exceptions soulevées par la défense, avant la présentation par le ministère public de nouvelles pièces émanant de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST), constituées, notamment des communications interceptées. Ces communications transcrites font état des armes et munitions de guerres.
Après un débat entre les deux parties sur la recevabilité ou non de ces pièces, le président de la cour, Christian Oba qui a reproché à la défense de « plaider les émotions », a conclu que ces pièces sont recevables. S’appuyant sur l’article 261 du code de procédure pénal, il a cependant décidé de renvoyer les débats au 25 février prochain, pour permettre à toutes parties de prendre connaissance de ces nouvelles pièces.