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Revue de Presse

Déclin du système éducatif : Le régime MPS doit s’assumer


Alwihda Info | Par Gloria Rolel - 7 Juillet 2014


En 24 de règne sans partage, le département de l’éducation a connu presqu’une vingtaine de ministres. Chacun a su tout simplement entretenir le clientélisme, la gabegie et le favoritisme. Des stagiaires sont bombardés aux postes de responsabilité sans aucune expérience.


L’école tchadienne qui fonctionnait à merveille et donnait une instruction de qualité s’est éteinte depuis le 1er décembre 1990
 
L’avènement du MPS  a enterré l’école tchadienne. Et pour cause, elle a été politisée à outrance, selon notre consœur Nonkor Anne Gaëlle et notre confrère Djimdigué Arnaud. Pour eux, les vraies valeurs ont fait place à la médiocrité, l’excellence a foutu le camp et aujourd’hui des incompétents qui n’ont aucun profil requis sont responsables au nom de leur militantisme ou de leur accointance avec le parti à l’oriflamme guerrier.
 
En 24 de règne sans partage, le département de l’éducation a connu presqu’une vingtaine de ministres. Chacun a su tout simplement entretenir le clientélisme, la gabegie et le favoritisme. Des stagiaires sont bombardés aux postes de responsabilité sans aucune expérience.
 
Nombreux sont ceux qui ont le mérite d’appartenir au parti au pouvoir, l’école creuset de l’unité nationale, doit être dépolitisé. Pour assouvir leurs ambitions politiques, tous les responsables promus en cascade nomment à tour de bras des cadres acquis à leur dévotion dans leur région. Comme c’est au nom de leur parti « MPS », ils abandonnent les élèves à leur triste sort. Ils ne sont jamais inquiets, ils sont au contraire protégés par tous les responsables locaux. Aucun programme n’est achevé puisqu’ ‘ils investissent dans les délations ou flagorneries du MPS.  Ce parti « politico- militaire », a crée des lycées partout dans le ferriques et village sans tenir compte de la carte scolaire. Reportent nos rédacteurs.
 
A leur avis, dans les normes,  il faut au moins 500 élèves  pour créer un lycée, mais aujourd’hui ce n’est pas le cas. Cette anarchie est à mettre à l’actif de la mauvaise gouvernance qu’incarne le régime  MPS. Ce régime a conduit l’école tchadienne au bord du précipice. Face à ces balbutiements, on peut organiser plus de mille séminaires, mais aucune solution ne sera trouvée. Ca serait une aubaine pour certains courtisans du pouvoir de se remplir les poches et c’est le tribunal tchadien qui continuera ce coup. Ils soutiennent que, tout ce qui se fait autour de la reforme actuelle n’est que de l’hypocrite des prédateurs et rapaces qui pullulent au ministère de l’éducation nationale pour s’engraisser. 
 
 Pour beaucoup des spécialistes du système éducatif, la vraie reforme est celle que l’ancien premier ministre Djimrangar Dadnadji Joseph a voulu entreprendre, mais il a été freiné de quatre fers par les forces rétrogrades et obscurantistes hostiles au progrès. Ces forces diaboliques ont convaincu le locataire du palis rose à pousser son premier ministre à réhabiliter les établissements supprimés après trois mois de cour. Quel gâchis? Les résultats du baccalauréat de cette année seront les plus catastrophiques, le régime MPS et ses appendices endosseront entièrement la responsabilité de ces disfonctionnements, lancent nos confrères.
 
L’avenir du Tchad est compromis par le manque d’initiatives du MPS, un parti en panne d’imagination pour sortir l’école tchadienne de son ornière. Ce parti est passé maitre dans l’art de multiplier les intrigues et combines pour se maintenir au pouvoir. Les échéances de 2016 seront une occasion pour lui donner un carton rouge, renchérirent nos confrères de Abba Garde. 



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