Diplomatie : La représentante de l'UE, Saskia de Lang, persona non grata au Congo
Entièrement rangée derrière l’opposition radicale avant, pendant et après la tenue du référendum constitutionnel du 25 octobre 2015 et la présidentielle du 20 mars dernier, la représentante de l’Union européenne au Congo, Saskia de Lang n’a fait que multiplier des actes de provocation et de défiance à l’égard des autorités du pays de son accréditation. Le dernier acte en date est cette longue lettre qu’elle a publiée à Brazzaville, le 14 mai après que les services du ministère des Affaires étrangères lui avaient demandé de ne pas assister à la réunion qui regroupait le ministre et la communauté diplomatique.
« L’Union européenne, écrit-elle, « ne peut pas cautionner la victoire dérobée par Sassou Nguesso, alors que ses observateurs devant venir de l’étranger n’avaient pas fait le déplacement pour superviser les élections à Brazzaville, en République du Congo ». Pour qui sait lire entre les lignes, la diplomate de l’UE n’écrit pas que « les observateurs avaient été empêchés de venir superviser les élections », mais qu’ils « n’avivaient pas fait le déplacement », on le suppose volontairement. De là à faire le lien avec le résultat d’une élection qui a vu la participation des filles et fils du Congo à travers tout le pays, il y a d’une part une méprise avérée des règles du jeu et d’autre part, une volonté patente de nuire de la part de la diplomate européenne.
De fait, depuis quelques semaines, tenant compte de l’activisme diplomatique de la chargée de mission européenne au Congo, le ministère des Affaires étrangères s’était adressée à la tutelle de madame Saskia de Lang de la récupérer. Ceci, après moult rappels à l’ordre demeurés sans effet. Même si elle n’a pas encore quitté le territoire congolais et jouirait toujours de son immunité de diplomate, elle n’avait pas été invitée à la rencontre du ministre avec les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités au Congo.
C’est donc par pure bravade, comme elle est habituée à le faire depuis qu’elle a épousée la cause de l’opposition radicale, que Saskia de Lang s’est introduite dans la salle de réunion aux Affaires étrangères. Visiblement à la recherche d’un incident, elle en a provoqué un puisqu’après son retrait de la salle suite à la demande des services du ministère, plusieurs autres diplomates de l’UE lui ont emboîté le pas. Par solidarité pour elle, déclaraient ces derniers à la presse.
Une chose est certaine, la cheffe de mission de l’Union européenne ne souhaitait moins que de voir le Congo s’embraser durant le processus électoral passé. Ayant échoué dans sa mission, elle en fait un échec personnel et n’en démord pas. Au point de vouloir à tout prix mettre à mal les relations anciennes, fructueuses, respectueuses et suivies qui lient l’Union européenne au Congo. A-t-elle conscience qu’en agissant ainsi, elle tranche avec le comportement attendu d’une ou d’un diplomate de son rang qui devrait en toute chose privilégier le dialogue et la concertation ?
A tous points de vue, ce n’est pas à cette race de mandataires que l’Union européenne doit avoir besoin dans des pays engagés dans la construction patiente de la démocratie, la préservation de la paix et de la quiétude comme cela est le cas du Congo. On lui souhaite bon vent et que l’UE l’envoie la représenter en Irak, en Syrie, en Ukraine, au Yémen ou mieux en Afghanistan. Bon vent chère diplomate !
« L’Union européenne, écrit-elle, « ne peut pas cautionner la victoire dérobée par Sassou Nguesso, alors que ses observateurs devant venir de l’étranger n’avaient pas fait le déplacement pour superviser les élections à Brazzaville, en République du Congo ». Pour qui sait lire entre les lignes, la diplomate de l’UE n’écrit pas que « les observateurs avaient été empêchés de venir superviser les élections », mais qu’ils « n’avivaient pas fait le déplacement », on le suppose volontairement. De là à faire le lien avec le résultat d’une élection qui a vu la participation des filles et fils du Congo à travers tout le pays, il y a d’une part une méprise avérée des règles du jeu et d’autre part, une volonté patente de nuire de la part de la diplomate européenne.
De fait, depuis quelques semaines, tenant compte de l’activisme diplomatique de la chargée de mission européenne au Congo, le ministère des Affaires étrangères s’était adressée à la tutelle de madame Saskia de Lang de la récupérer. Ceci, après moult rappels à l’ordre demeurés sans effet. Même si elle n’a pas encore quitté le territoire congolais et jouirait toujours de son immunité de diplomate, elle n’avait pas été invitée à la rencontre du ministre avec les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités au Congo.
C’est donc par pure bravade, comme elle est habituée à le faire depuis qu’elle a épousée la cause de l’opposition radicale, que Saskia de Lang s’est introduite dans la salle de réunion aux Affaires étrangères. Visiblement à la recherche d’un incident, elle en a provoqué un puisqu’après son retrait de la salle suite à la demande des services du ministère, plusieurs autres diplomates de l’UE lui ont emboîté le pas. Par solidarité pour elle, déclaraient ces derniers à la presse.
Une chose est certaine, la cheffe de mission de l’Union européenne ne souhaitait moins que de voir le Congo s’embraser durant le processus électoral passé. Ayant échoué dans sa mission, elle en fait un échec personnel et n’en démord pas. Au point de vouloir à tout prix mettre à mal les relations anciennes, fructueuses, respectueuses et suivies qui lient l’Union européenne au Congo. A-t-elle conscience qu’en agissant ainsi, elle tranche avec le comportement attendu d’une ou d’un diplomate de son rang qui devrait en toute chose privilégier le dialogue et la concertation ?
A tous points de vue, ce n’est pas à cette race de mandataires que l’Union européenne doit avoir besoin dans des pays engagés dans la construction patiente de la démocratie, la préservation de la paix et de la quiétude comme cela est le cas du Congo. On lui souhaite bon vent et que l’UE l’envoie la représenter en Irak, en Syrie, en Ukraine, au Yémen ou mieux en Afghanistan. Bon vent chère diplomate !