Mail :oddh.djibouti@gmail.com
Compte Twitter : @oddh_djibouti
COMMUNIQUE DE PRESSE
Leaders politiques, défenseurs des droits humains, simples citoyens … prisonniers dans leur propre pays
Djibouti, le 27 octobre 2014
Article 13
1.Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2.Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. (Déclaration universelle des droits de l’homme)
Article 12 :
1.Quiconque se trouve légalement sur le territoire d’un Etat a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence.
2.2. Toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien. (…) (Pacte de 1966 sur les droits civils et politiques)
Article 14 :
« Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de se fixer librement sur toute l'étendue de la République. Ce droit ne peut être limité que par la loi. Nul ne peut être soumis à des mesures de sûreté, sauf dans les cas prévus par la loi. » (Constitution Djiboutienne)
Aujourd’hui selon les informations dont nous disposons 6 citoyens djiboutiens (responsables politiques, défenseurs des droits humains, simples citoyens, …) se sont vus confisqués de leurs passeports et ainsi interdits de voyager. Ces mesures restrictives (confiscations des passeports, refoulement de l’aéroport, …) ne reposent ni sur aucune justification légale ni sur une décision de justice. Elles ont été appliquées en violation des normes internationales et des dispositions constitutionnelles.
Les personnes actuellement concernées par ces mesures illégales et injustes, sont :
1.Guirreh Meidal Guelleh, l’un des 3 leaders et cheiks de l’USN (Union pour le Salut National), libéré le 25 août 2014 après avoir purgé 18 mois de prison. Il est aussi un des membres fondateurs du MODEL, l’un des partis affilié à la coalition de l’opposition l’USN.
2.Adan Mohamed Abdou, Secrétaire General de l’UDT (Union Djiboutienne du Travail), licencié en septembre 1995 lors de la grande purge syndicale mais aussi vice-président de l’ARD, parti affilié à la coalition de l’opposition l’USN et membre du Haut Conseil de l’USN.
3. Djama Meidal Amareh, avocat au barreau de Djibouti et membre du Haut Conseil de l’USN.
4.Farah Abdillahi Miguil, président de l’Observatoire Djiboutienne pour la promotion de la Démocratie et des Droits Humains (ODDH), Secrétaire General du SYNESED (Syndicat des professeurs des Collèges et des Lycées), révoqué arbitrairement et illégalement depuis une année avec plus de 63 enseignants dont la plupart sont des professeurs.
5.Hamoud Souldan, ancien ministre des Affaires Musulmanes et du Waqfs.
6.Hassan Igueh Ofleh, un commerçant sans étiquète politique.
L’ODDH condamne et dénonce ces violations répétées de la liberté de circulation et exige la restitution des passeports confisqués.
L’ODDH recommande au pouvoir de se conformer aux normes internationales ratifiées par Djibouti, aux dispositions constitutionnelles relatives à la protection des citoyens, au respect des libertés fondamentales, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi qu’à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
L’ODDH appelle à la mise en place des reformes démocratiques pour poser les jalons d’un véritable Etat de droit.
L’ODDH fait appel à la conscience et à la responsabilité des uns et des autres pour faire triompher un dialogue politique respectueux et équitable.
L’ODDH appelle à la Communauté Internationale et à tous les citoyens Djiboutiens à œuvrer en faveur d'une société démocratique et pacifique, dans laquelle les droits humains seront respectés.
Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.
Le Président de l’ODDH
Farah Abdillahi Miguil
Compte Twitter : @oddh_djibouti
COMMUNIQUE DE PRESSE
Leaders politiques, défenseurs des droits humains, simples citoyens … prisonniers dans leur propre pays
Djibouti, le 27 octobre 2014
Article 13
1.Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2.Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. (Déclaration universelle des droits de l’homme)
Article 12 :
1.Quiconque se trouve légalement sur le territoire d’un Etat a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence.
2.2. Toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien. (…) (Pacte de 1966 sur les droits civils et politiques)
Article 14 :
« Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de se fixer librement sur toute l'étendue de la République. Ce droit ne peut être limité que par la loi. Nul ne peut être soumis à des mesures de sûreté, sauf dans les cas prévus par la loi. » (Constitution Djiboutienne)
Aujourd’hui selon les informations dont nous disposons 6 citoyens djiboutiens (responsables politiques, défenseurs des droits humains, simples citoyens, …) se sont vus confisqués de leurs passeports et ainsi interdits de voyager. Ces mesures restrictives (confiscations des passeports, refoulement de l’aéroport, …) ne reposent ni sur aucune justification légale ni sur une décision de justice. Elles ont été appliquées en violation des normes internationales et des dispositions constitutionnelles.
Les personnes actuellement concernées par ces mesures illégales et injustes, sont :
1.Guirreh Meidal Guelleh, l’un des 3 leaders et cheiks de l’USN (Union pour le Salut National), libéré le 25 août 2014 après avoir purgé 18 mois de prison. Il est aussi un des membres fondateurs du MODEL, l’un des partis affilié à la coalition de l’opposition l’USN.
2.Adan Mohamed Abdou, Secrétaire General de l’UDT (Union Djiboutienne du Travail), licencié en septembre 1995 lors de la grande purge syndicale mais aussi vice-président de l’ARD, parti affilié à la coalition de l’opposition l’USN et membre du Haut Conseil de l’USN.
3. Djama Meidal Amareh, avocat au barreau de Djibouti et membre du Haut Conseil de l’USN.
4.Farah Abdillahi Miguil, président de l’Observatoire Djiboutienne pour la promotion de la Démocratie et des Droits Humains (ODDH), Secrétaire General du SYNESED (Syndicat des professeurs des Collèges et des Lycées), révoqué arbitrairement et illégalement depuis une année avec plus de 63 enseignants dont la plupart sont des professeurs.
5.Hamoud Souldan, ancien ministre des Affaires Musulmanes et du Waqfs.
6.Hassan Igueh Ofleh, un commerçant sans étiquète politique.
L’ODDH condamne et dénonce ces violations répétées de la liberté de circulation et exige la restitution des passeports confisqués.
L’ODDH recommande au pouvoir de se conformer aux normes internationales ratifiées par Djibouti, aux dispositions constitutionnelles relatives à la protection des citoyens, au respect des libertés fondamentales, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi qu’à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
L’ODDH appelle à la mise en place des reformes démocratiques pour poser les jalons d’un véritable Etat de droit.
L’ODDH fait appel à la conscience et à la responsabilité des uns et des autres pour faire triompher un dialogue politique respectueux et équitable.
L’ODDH appelle à la Communauté Internationale et à tous les citoyens Djiboutiens à œuvrer en faveur d'une société démocratique et pacifique, dans laquelle les droits humains seront respectés.
Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.
Le Président de l’ODDH
Farah Abdillahi Miguil