Selon la LOI du 4 janvier le leader du FRUD Mohamed Kadamy et celui du MRD (parti de l’opposition) Daher Ahmed Farah ont été reçus le 21 décembre au 2 rue de l’Elysée à Paris, par le conseiller Afrique du président François Hollande et ancien responsable Afrique du Parti socialiste (PS) Thomas Melonio en présence d’un représentant du ministère des affaires étrangères. Une troisième personnalité (une figure de la société civile) Mohamed Moussa Aïnaché), qui devait participer à cette rencontre a eu un empêchement..
Les représentants de l’opposition djiboutienne ont surtout abordé des questions relatives aux violations des droits humains (arrestations arbitraires et tortures), à la corruption et à la pauvreté, ainsi qu'à la famine, qui menace 210 000 personnes. Sur ce dernier point, ils ont souhaité une distribution directe aux populations locales des aides alimentaires internationales sans passer par les organes gouvernementaux. Concernant la situation politique à Djibouti, les deux opposants ont fait valoir que la répression, l’interdiction des manifestations pacifiques et l'absence de transparence électorale (notamment dans la confection des listes électorales) risquent de conduire le pays à une situation de guerre.
Toujours selon la LOI, Mélonio a réaffirmé que la France ne s'immiscerait pas dans les affaires intérieures de Djibouti, mais qu’elle suivrait avec attention la situation des droits de l’homme et la transparence des élections législatives de février. Il a aussi rassuré ses interlocuteurs sur une clause du dernier traité de défense et de sécurité entre la France et Djibouti qui inquiète tout particulièrement les rebelles du FRUD. Mélonio leur a rappelé qu'elle prévoit l'activation du bouclier militaire français en faveur de Djibouti seulement en cas d’agression d’une puissance étrangère et non pas pour des troubles intérieurs.
Si cette rencontre conforte la position de toute l’opposition, elle consacre un succès important pour le FRUD, qui a brisé la stratégie d’isolement diplomatique mise en œuvre par le pouvoir djiboutien.
Les représentants de l’opposition djiboutienne ont surtout abordé des questions relatives aux violations des droits humains (arrestations arbitraires et tortures), à la corruption et à la pauvreté, ainsi qu'à la famine, qui menace 210 000 personnes. Sur ce dernier point, ils ont souhaité une distribution directe aux populations locales des aides alimentaires internationales sans passer par les organes gouvernementaux. Concernant la situation politique à Djibouti, les deux opposants ont fait valoir que la répression, l’interdiction des manifestations pacifiques et l'absence de transparence électorale (notamment dans la confection des listes électorales) risquent de conduire le pays à une situation de guerre.
Toujours selon la LOI, Mélonio a réaffirmé que la France ne s'immiscerait pas dans les affaires intérieures de Djibouti, mais qu’elle suivrait avec attention la situation des droits de l’homme et la transparence des élections législatives de février. Il a aussi rassuré ses interlocuteurs sur une clause du dernier traité de défense et de sécurité entre la France et Djibouti qui inquiète tout particulièrement les rebelles du FRUD. Mélonio leur a rappelé qu'elle prévoit l'activation du bouclier militaire français en faveur de Djibouti seulement en cas d’agression d’une puissance étrangère et non pas pour des troubles intérieurs.
Si cette rencontre conforte la position de toute l’opposition, elle consacre un succès important pour le FRUD, qui a brisé la stratégie d’isolement diplomatique mise en œuvre par le pouvoir djiboutien.