
L’annonce a été faite par Crystal G. Thomas, directrice du Bureau des ressources humaines de l’USAGM (Agence des États-Unis pour les Médias Globaux), dans un courriel adressé à l’ensemble des employés de la VOA. Cette décision a conduit à l’arrêt immédiat de la production d’informations, touchant ainsi tout le personnel permanent, y compris les dirigeants de l’agence.
Un ancien employé de la VOA a exprimé sa tristesse, déclarant :
« so sad (tellement triste) ».
Réaction de Reporters Sans Frontières (RSF)
Reporters sans frontières (RSF) a rapidement condamné cette décision, la qualifiant de rupture avec le rôle historique des États-Unis en tant que défenseurs de l'accès à l'information libre. RSF a appelé le gouvernement américain à restaurer la VOA et a exhorté le Congrès ainsi que la communauté internationale à agir contre cette mesure.L'agence a déclaré :
« Cette décision met également en danger les journalistes de l’USAGM actuellement détenus à l’étranger pour avoir exercé leur métier. »
Préoccupations Soulevées
RSF a exprimé une profonde préoccupation face à cette décision, soulignant qu'elle menace la liberté de la presse à l’échelle mondiale et remet en question 80 ans d’engagement des États-Unis en faveur de la libre circulation de l’information. Thibaut Bruttin, Directeur général de RSF, a insisté sur la nécessité de respecter l’autonomie de la VOA en tant qu’organisation de presse indépendante.Contexte de la VOA
Fondée en 1942, la VOA est l’un des réseaux de diffusion internationale financés par le gouvernement fédéral des États-Unis. C’est le plus grand et le plus ancien diffuseur international américain, produisant du contenu numérique, télévisé et radiophonique dans 47 langues pour des audiences en dehors des frontières américaines.Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur la liberté de la presse et l'accès à l'information à l'échelle mondiale, alors que la communauté internationale observe avec inquiétude la situation.