© Agence de presse Xinhua
Les présidents Deby (‘Tchad), Boni (Bénin) et Biya (Cameroun) sont en pointe dans la lutte contre Boko Haram. | © Jim Watson / AFP
Aboubakar Shekau, le chef de la secte terroriste nigériane Boko Haram, et ses éléments doivent se rendre car la peur a changé de camp, a déclaré vendredi à la presse le président tchadien, Idriss Déby Itno, en marge de la visite de son homologue béninois Boni Yayi.
« Aujourd’hui, Boko Haram fuit et les soldats tchadiens le cherchent dans les bois à l’intérieur du Nigéria, aux frontières avec le Niger et le Cameroun. Boko Haram d’aujourd’hui n’est plus Boko Haram du début janvier, il a beaucoup perdu du terrain et des centaines de ses membres. Boko Haram doit se rendre à l’évidence et ses membres doivent se rendre aux postes militaires les plus proches », a ajouté le président Déby qui s’est interrogé sur la provenance et le fournisseur de « toutes les séries d’armes de guerre » que possède la secte islamiste.
Le président béninois Boni Yayi, quant à lui, a appelé les pays de la sous-région à mutualiser leurs moyens face à la secte nigériane. « Le Bénin a des troupes, mais nous n’avons pas les moyens logistiques » pour transporter les 700 hommes promis à la force régionale, a-t-il ajouté.
Le Tchad, le Bénin, le Cameroun et le Niger, pays voisins du Nigéria, avaient décidé, début février à Yaoundé (Cameroun), de lever 8.500 hommes pour contrer Boko Haram.
N’Djaména a déployé, depuis la mi-janvier, quelques 5.000 soldats au Cameroun, au Niger et au Nigeria qui ont réussi de reprendre des villes et localités nigérianes occupées par Boko Haram, notamment Gambaru et Dikwa. Les derniers combats ayant opposé, mardi en territoire nigérian, les troupes tchadiennes et les éléments de Boko Haram se sont soldés par la mort de plus de 200 terroristes, selon le bilan fourni par l’état-major général des armées tchadiennes.
« Aujourd’hui, Boko Haram fuit et les soldats tchadiens le cherchent dans les bois à l’intérieur du Nigéria, aux frontières avec le Niger et le Cameroun. Boko Haram d’aujourd’hui n’est plus Boko Haram du début janvier, il a beaucoup perdu du terrain et des centaines de ses membres. Boko Haram doit se rendre à l’évidence et ses membres doivent se rendre aux postes militaires les plus proches », a ajouté le président Déby qui s’est interrogé sur la provenance et le fournisseur de « toutes les séries d’armes de guerre » que possède la secte islamiste.
Le président béninois Boni Yayi, quant à lui, a appelé les pays de la sous-région à mutualiser leurs moyens face à la secte nigériane. « Le Bénin a des troupes, mais nous n’avons pas les moyens logistiques » pour transporter les 700 hommes promis à la force régionale, a-t-il ajouté.
Le Tchad, le Bénin, le Cameroun et le Niger, pays voisins du Nigéria, avaient décidé, début février à Yaoundé (Cameroun), de lever 8.500 hommes pour contrer Boko Haram.
N’Djaména a déployé, depuis la mi-janvier, quelques 5.000 soldats au Cameroun, au Niger et au Nigeria qui ont réussi de reprendre des villes et localités nigérianes occupées par Boko Haram, notamment Gambaru et Dikwa. Les derniers combats ayant opposé, mardi en territoire nigérian, les troupes tchadiennes et les éléments de Boko Haram se sont soldés par la mort de plus de 200 terroristes, selon le bilan fourni par l’état-major général des armées tchadiennes.