L'élevage au Tchad. © DR
« Les possibilités d’intensification de l’élevage au Tchad » est le thème exposé par Dr Bouzabo Patchili à l’atelier de sensibilisation et d’information des journalistes et communicateurs sur l’apport de l’élevage dans l’atteinte des ODD au Tchad, tenu du 26 au 27 décembre 2018 à Mara.
D’après Dr Bouzabo Patchili, les facteurs qui entrent en jeux dans l’intensification de l’élevage au Tchad sont entre autres : la vaste étendue du territoire et de son aménagement en faveur de l’élevage ; l’existence des cours d’eau et de diverses infrastructures pastorales ; la maitrise de la politique énergétique ; des intrants et des équipements.
L’intervenant d’ajouter que « pour l’intensification de l’élevage, il faut promouvoir la profession vétérinaire, valoriser les produits de l’élevage, renforcer les capacités organisationnelles des techniciens de l’élevage et des éleveurs eux-mêmes et accorder des subventions aux éleveurs et agriculteurs.»
Dr Bouzabo Patchili de souligner qu’« au Tchad, l’élevage constitue le principal potentiel, en matière de garantie pour la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations. Le système d’élevage dominant est de type traditionnel, basé sur l’exploitation presque exclusive des ressources alimentaires naturelles. 80% du cheptel tchadien appartiendrait à ces systèmes pastoraux (sédentaire, transhumant, nomade). Mais depuis peu, un système fermier est en développement autour des villes. »
Dans son exposé, Dr Bouzabo Patchili a fait savoir aux journalistes et communicateurs que le cheptel tchadien est numériquement important. Il indique que les résultats provisoires du Recensement Général de l’Elevage (RGE, 2015), affichent plus de 94 millions de têtes répartis par espèce, Bovins : 24,8 millions de têtes, soit 26,4% de l’effectif total du cheptel national, Ovins : 26,5 millions de têtes soit 28,2% ; Caprins: 30,8 millions de têtes soit 32,7% ; Camelins: 6,4 millions de têtes soit 6,8% ; Equins: 1,1 millions de têtes soit 1,1% ; Asins: 2,8 millions de têtes soit 3,0% ; Porcins: 1,7 millions de têtes soit 1,8%.
L’élevage talonne le pétrole
Dr Bouzabo Patchili de faire remarquer que « l’élevage a une importance socio-économique avérée. Elle est la deuxième source de revenus après le pétrole. Sa part dans le PIB Agricole est de 53% et 18 % du PIB national. Son capital productif est estimé à près de 5000 milliards de FCFA, et est à l’origine d’un flux monétaire annuel de plus de 155 milliards de FCFA. L’élevage occupe 40 % de la population active et fait vivre plus de 70 % de la population rurale en procurant une source de revenus à la frange la plus défavorisée au point de vue productions végétales. »
A en croire Dr Bouzabo Patchili, la conception et la mise en place des systèmes d’élevage adaptés aux conditions écologiques et climatiques a permis donc de mieux valoriser les ressources pastorales d’un patrimoine constitué d’une réserve de plus de 84 millions d’hectares de pâturages naturels.
D’après Dr Bouzabo Patchili, les facteurs qui entrent en jeux dans l’intensification de l’élevage au Tchad sont entre autres : la vaste étendue du territoire et de son aménagement en faveur de l’élevage ; l’existence des cours d’eau et de diverses infrastructures pastorales ; la maitrise de la politique énergétique ; des intrants et des équipements.
L’intervenant d’ajouter que « pour l’intensification de l’élevage, il faut promouvoir la profession vétérinaire, valoriser les produits de l’élevage, renforcer les capacités organisationnelles des techniciens de l’élevage et des éleveurs eux-mêmes et accorder des subventions aux éleveurs et agriculteurs.»
Dr Bouzabo Patchili de souligner qu’« au Tchad, l’élevage constitue le principal potentiel, en matière de garantie pour la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations. Le système d’élevage dominant est de type traditionnel, basé sur l’exploitation presque exclusive des ressources alimentaires naturelles. 80% du cheptel tchadien appartiendrait à ces systèmes pastoraux (sédentaire, transhumant, nomade). Mais depuis peu, un système fermier est en développement autour des villes. »
Dans son exposé, Dr Bouzabo Patchili a fait savoir aux journalistes et communicateurs que le cheptel tchadien est numériquement important. Il indique que les résultats provisoires du Recensement Général de l’Elevage (RGE, 2015), affichent plus de 94 millions de têtes répartis par espèce, Bovins : 24,8 millions de têtes, soit 26,4% de l’effectif total du cheptel national, Ovins : 26,5 millions de têtes soit 28,2% ; Caprins: 30,8 millions de têtes soit 32,7% ; Camelins: 6,4 millions de têtes soit 6,8% ; Equins: 1,1 millions de têtes soit 1,1% ; Asins: 2,8 millions de têtes soit 3,0% ; Porcins: 1,7 millions de têtes soit 1,8%.
L’élevage talonne le pétrole
Dr Bouzabo Patchili de faire remarquer que « l’élevage a une importance socio-économique avérée. Elle est la deuxième source de revenus après le pétrole. Sa part dans le PIB Agricole est de 53% et 18 % du PIB national. Son capital productif est estimé à près de 5000 milliards de FCFA, et est à l’origine d’un flux monétaire annuel de plus de 155 milliards de FCFA. L’élevage occupe 40 % de la population active et fait vivre plus de 70 % de la population rurale en procurant une source de revenus à la frange la plus défavorisée au point de vue productions végétales. »
A en croire Dr Bouzabo Patchili, la conception et la mise en place des systèmes d’élevage adaptés aux conditions écologiques et climatiques a permis donc de mieux valoriser les ressources pastorales d’un patrimoine constitué d’une réserve de plus de 84 millions d’hectares de pâturages naturels.