Au cours de sa conférence de presse à l'occasion de la fête nationale du 11 août 2018, le chef de l'État, Idriss Déby, a justifié l'intervention militaire contre Boko Haram en 2015 à partir du Cameroun jusqu'au Nigeria. Celle-ci visait, selon lui, à soulager les armées des pays voisins et à protéger les intérêts vitaux du Tchad et son économie d'une asphyxie certaine.
L'intervention militaire reste toujours une option pour le dirigeant tchadien qui a assuré que si demain elle était à refaire, le Tchad le ferait. "Nous avons desserrer l'étau sur notre économie, sur nos importations, sur nos exportations. Il n'y a rien de plus légitime que ça".
"La route de la vie"
Idriss Déby a estimé que l'axe Kousseri-Maroua constitue "la route de la vie" sachant que "c'est là où les importations et exportations du Tchad passent".
Le président a également admis que l'intervention militaire a été motivée par la protection des civils tchadiens à l'extérieur du territoire. "20 commerçants tchadiens ont été égorgés entre Kousseri et Maroua (...) 80 bouviers tchadiens qui partaient avec leurs bœufs à Maiduguri ont été égorgés par Boko Haram", a relevé Déby.
L'intervention militaire reste toujours une option pour le dirigeant tchadien qui a assuré que si demain elle était à refaire, le Tchad le ferait. "Nous avons desserrer l'étau sur notre économie, sur nos importations, sur nos exportations. Il n'y a rien de plus légitime que ça".
"La route de la vie"
Idriss Déby a estimé que l'axe Kousseri-Maroua constitue "la route de la vie" sachant que "c'est là où les importations et exportations du Tchad passent".
Le président a également admis que l'intervention militaire a été motivée par la protection des civils tchadiens à l'extérieur du territoire. "20 commerçants tchadiens ont été égorgés entre Kousseri et Maroua (...) 80 bouviers tchadiens qui partaient avec leurs bœufs à Maiduguri ont été égorgés par Boko Haram", a relevé Déby.