Ce mardi 7 janvier 2025, le Premier Ministre Allah Maye Halina, a présidé une réunion avec les membres du comité chargé de la dénonciation de l'accord de défense entre le Tchad et la France. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du suivi des démarches entreprises pour mettre un terme à la coopération militaire entre les deux pays.
Le Premier Ministre a d'abord tenu à faire une mise au point sur les récentes déclarations du Président français, qu'il qualifie d’insulte grossière à l’intelligence des africains et de déni ridicule de l’histoire. Il a rappelé que c'est de Fort Lamy (actuelle N'Djaména) que la première colonne militaire héroïque est partie pour libérer la France du joug nazi en 1939. "l'histoire ne peut être réécrite ou déformée sans que sa dialectique fondamentale ne demeure inchangée", a-t-il martelé.
Pour le Premier Ministre, la décision audacieuse et patriotique de mettre fin aux accords de coopération militaire avec la République française intervient d'ailleurs après de longues attentes, contre la volonté de la population tchadienne.
Il a demandé aux membres de la commission de lui fournir un état des lieux détaillé sur les progrès réalisés jusqu'à date, et d'engager des discussions avec les partenaires français pour s'assurer de l'accélération de leur retrait conformément à la date fixée, dans un esprit de coopération bénéfique pour les deux parties.
Pour finir, le Chef du Gouvernement a rappelé que la date butoir pour le retrait définitif des forces françaises du territoire tchadien est fixée au 31 janvier 2025. Ce délai est non négociable et doit être respecté sans condition.
La rigueur dans l'application de cet agenda est essentielle, comme l’a rappelé le Premier Ministre, qui ne tolérera aucune tergiversation concernant cet engagement.
Le Premier Ministre a d'abord tenu à faire une mise au point sur les récentes déclarations du Président français, qu'il qualifie d’insulte grossière à l’intelligence des africains et de déni ridicule de l’histoire. Il a rappelé que c'est de Fort Lamy (actuelle N'Djaména) que la première colonne militaire héroïque est partie pour libérer la France du joug nazi en 1939. "l'histoire ne peut être réécrite ou déformée sans que sa dialectique fondamentale ne demeure inchangée", a-t-il martelé.
Pour le Premier Ministre, la décision audacieuse et patriotique de mettre fin aux accords de coopération militaire avec la République française intervient d'ailleurs après de longues attentes, contre la volonté de la population tchadienne.
Il a demandé aux membres de la commission de lui fournir un état des lieux détaillé sur les progrès réalisés jusqu'à date, et d'engager des discussions avec les partenaires français pour s'assurer de l'accélération de leur retrait conformément à la date fixée, dans un esprit de coopération bénéfique pour les deux parties.
Pour finir, le Chef du Gouvernement a rappelé que la date butoir pour le retrait définitif des forces françaises du territoire tchadien est fixée au 31 janvier 2025. Ce délai est non négociable et doit être respecté sans condition.
La rigueur dans l'application de cet agenda est essentielle, comme l’a rappelé le Premier Ministre, qui ne tolérera aucune tergiversation concernant cet engagement.