Les travaux, qui se dérouleront sur deux jours (22 et 23 avril), ont été ouverts par le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Guibolo Fanga Mathieu, qui a souligné l’importance stratégique du coton pour l’économie tchadienne. « Le coton, nous le savons, est la première filière d’exportation hors hydrocarbures de notre pays. Il constitue une source majeure de revenus, soutient des centaines de milliers d’emplois et structure profondément notre monde rural. Près de trois millions de Tchadiens en vivent directement ou indirectement », a-t-il déclaré.
Pour le ministre, le coton n’est pas qu’un simple produit, mais un véritable levier d’inclusion sociale : il dynamise les territoires, alimente le commerce local et relie les champs aux usines, de la graine au textile. À travers cette filière, un écosystème complet peut émerger pour accélérer la transformation économique, industrielle et sociale du pays.
Évoquant le thème de cette rencontre, « Défis et perspectives de la filière coton », il a appelé les acteurs à faire un diagnostic lucide de la situation : identifier les fragilités et tracer ensemble les voies de la renaissance cotonnière. Il a notamment comparé les rendements du coton tchadien, en moyenne de 500 kg/ha, à ceux du Cameroun (1,5 tonne/ha), de la Côte d’Ivoire (1 à 1,2 tonne/ha) et du Brésil (plus de 4 tonnes/ha), soulignant ainsi l’ampleur des défis à relever.
Le ministre a également pointé du doigt le manque d’infrastructures routières de qualité dans les zones rurales, constituant un obstacle majeur à la compétitivité de la filière.
Par ailleurs, il a annoncé que le groupe OLAM a cédé 80 % du capital de sa filiale OLAM Agri au fonds souverain saoudien SALIC, spécialisé dans la sécurité alimentaire, une décision qui pourrait avoir des répercussions sur la filière coton au Tchad.
Enfin, le ministre s’est félicité de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui ouvre de nouveaux horizons pour le coton tchadien. Cela permettra non seulement d’exporter plus facilement la fibre et les produits finis, mais aussi d’attirer davantage d’investissements, d’intégrer les chaînes de valeur régionales et de stimuler l’entrepreneuriat dans le secteur du textile et de l’habillement.
Durant ces deux journées, plusieurs thématiques seront abordées, permettant aux participants d’évaluer les opportunités et les défis à surmonter pour relancer et moderniser durablement la filière coton.
Pour le ministre, le coton n’est pas qu’un simple produit, mais un véritable levier d’inclusion sociale : il dynamise les territoires, alimente le commerce local et relie les champs aux usines, de la graine au textile. À travers cette filière, un écosystème complet peut émerger pour accélérer la transformation économique, industrielle et sociale du pays.
Évoquant le thème de cette rencontre, « Défis et perspectives de la filière coton », il a appelé les acteurs à faire un diagnostic lucide de la situation : identifier les fragilités et tracer ensemble les voies de la renaissance cotonnière. Il a notamment comparé les rendements du coton tchadien, en moyenne de 500 kg/ha, à ceux du Cameroun (1,5 tonne/ha), de la Côte d’Ivoire (1 à 1,2 tonne/ha) et du Brésil (plus de 4 tonnes/ha), soulignant ainsi l’ampleur des défis à relever.
Le ministre a également pointé du doigt le manque d’infrastructures routières de qualité dans les zones rurales, constituant un obstacle majeur à la compétitivité de la filière.
Par ailleurs, il a annoncé que le groupe OLAM a cédé 80 % du capital de sa filiale OLAM Agri au fonds souverain saoudien SALIC, spécialisé dans la sécurité alimentaire, une décision qui pourrait avoir des répercussions sur la filière coton au Tchad.
Enfin, le ministre s’est félicité de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui ouvre de nouveaux horizons pour le coton tchadien. Cela permettra non seulement d’exporter plus facilement la fibre et les produits finis, mais aussi d’attirer davantage d’investissements, d’intégrer les chaînes de valeur régionales et de stimuler l’entrepreneuriat dans le secteur du textile et de l’habillement.
Durant ces deux journées, plusieurs thématiques seront abordées, permettant aux participants d’évaluer les opportunités et les défis à surmonter pour relancer et moderniser durablement la filière coton.