Hassan Mokbel, opposition djiboutienne, FRUD.
«C'est avec une tristesse infinie que nous avons appris la mort des deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon... Je présente mes plus vives et sincères condoléances à leurs familles et leurs amis.
Ghislaine Dupont fût un des rares journalistes français à avoir dénoncé la Françafrique en général, et la dictature qui s'est installée à Djibouti en particulier. Elle n'a jamais cessé de soutenir les actions de la diaspora djiboutienne opposée au régime clanique d'IOG.
Ghislaine Dupont fût un des rares journalistes français à avoir dénoncé la Françafrique en général, et la dictature qui s'est installée à Djibouti en particulier. Elle n'a jamais cessé de soutenir les actions de la diaspora djiboutienne opposée au régime clanique d'IOG.
Son intransigeance et son éthique ont poussé, à plusieurs reprises, sa hiérarchie à l'écarter des zones où dire la vérité heurte le sacro-saint principe de la Raison d'Etat. RFI était devenue "Radio FRUD Internationale" pour Hassan Gouled, qui n'appréciait pas les reportages d'une femme qui avait pris le risque de vivre le quotidien des Djiboutiens en pleine guerre. Fidèle à sa mission de journaliste, elle a, jusqu'au bout, dédié sa vie à rendre compte aux yeux du monde entier des travers de régimes en place dans la plupart des pays africains. Ghislaine Dupont n'avait rien d'une "tête brûlée", n'en déplaise aux "experts" et autres commentateurs qui tenteront de ternir l'image d'une femme de conviction.
Adieu Ghislaine Dupont, adieu Claude Verlon...»
Adieu Ghislaine Dupont, adieu Claude Verlon...»