M. Urama s’exprimait le 7 septembre 2022 au Caire lors d’une table ronde organisée en marge du Forum d’Égypte pour la coopération internationale qui s’est déroulé (Egypt-ICF 2022) sur le thème, « Rôle des pays africains dans la détermination de l’agenda climatique ». Il a exhorté les pays développés à combler le « déficit de financement climatique ».
Plusieurs hauts responsables représentaient la Banque africaine de développement à ce forum : M. Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte et M. Solomon Quaynor, vice-président chargé du Secteur privé, des Infrastructures et de l’Industrialisation.
« Collectivement, les pays africains n’ont reçu que 18,3 milliards de dollars de financement climatique entre 2016 et 2019 », a affirmé M. Urama. « Il en résulte un déficit de financement climatique pouvant atteindre 1288,2 milliards de dollars par an de 2020 à 2030. »
« Ces montants traduisent la réalité de la crise. Le changement climatique affecte gravement l’Afrique, alors que le continent ne contribue aux émissions mondiales qu’à hauteur de 3 %, a souligné l’économiste en chef de la Banque. La communauté internationale doit respecter son engagement de fournir 100 milliards de dollars pour aider les pays en développement et les économies africaines à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter. Investir dans l’adaptation au changement climatique dans le contexte d’un développement durable est le meilleur moyen de faire face aux impacts du changement climatique ». Selon M. Urama « le gaz doit demeurer une composante du plan du continent dans le cadre de la transition progressive vers une énergie propre ».
M. Urama a souligné que, depuis les années 1850, certains pays ont réussi à se détacher du charbon et ont utilisé le gaz comme moyen de transition vers une énergie plus propre. Il a également affirmé que l’Afrique disposait d’un fort potentiel en matière d’opportunités d’investissements verts que le secteur privé, y compris les banques, pourrait exploiter.
La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad, a présenté la Stratégie nationale d’alignement de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique de l’Égypte qui repose sur cinq piliers clés.
« Le premier pilier est axé sur la manière dont nous pouvons adopter une trajectoire à faible émission de gaz à effet de serre, qui se concentre sur les secteurs liés au transport renouvelable, au gaz, à l’industrie et aux déchets », a expliqué Mme Fouad. « Le deuxième pilier concerne l’adaptation et la meilleure façon de rendre les communautés plus résilientes. Les troisième et quatrième sont axés sur la protection des zones côtières et sur l’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité de l’eau. La dernière porte sur la nécessité de développer des concoctions plus intelligentes et intégrées, et c’est bien là le stéréotype d’une stratégie climatique », a indiqué Mme Fouard. Elle a ajouté : « Pour lutter contre le changement climatique, on ne peut pas compter uniquement sur le gouvernement ni sur le secteur privé ; il faut plutôt miser sur l’intégration entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé. »
Selon Ghada Wally, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime et directrice générale de l’Office des Nations unies à Vienne, « les femmes et les jeunes comptent parmi les meilleurs atouts de l’Afrique » et il est important d’explorer des pistes pour tirer parti de cette richesse dans le cadre du développement durable du continent.
1 Les Contributions déterminées au niveau national sont soumises par les pays en application de l’Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Elles constituent des promesses d’action climatique qui visent à limiter le réchauffement de la planète à un niveau compris entre 1,5 degré Celsius et 2 degrés Celsius, par rapport aux niveaux préindustriels.
Plusieurs hauts responsables représentaient la Banque africaine de développement à ce forum : M. Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte et M. Solomon Quaynor, vice-président chargé du Secteur privé, des Infrastructures et de l’Industrialisation.
« Collectivement, les pays africains n’ont reçu que 18,3 milliards de dollars de financement climatique entre 2016 et 2019 », a affirmé M. Urama. « Il en résulte un déficit de financement climatique pouvant atteindre 1288,2 milliards de dollars par an de 2020 à 2030. »
« Ces montants traduisent la réalité de la crise. Le changement climatique affecte gravement l’Afrique, alors que le continent ne contribue aux émissions mondiales qu’à hauteur de 3 %, a souligné l’économiste en chef de la Banque. La communauté internationale doit respecter son engagement de fournir 100 milliards de dollars pour aider les pays en développement et les économies africaines à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter. Investir dans l’adaptation au changement climatique dans le contexte d’un développement durable est le meilleur moyen de faire face aux impacts du changement climatique ». Selon M. Urama « le gaz doit demeurer une composante du plan du continent dans le cadre de la transition progressive vers une énergie propre ».
M. Urama a souligné que, depuis les années 1850, certains pays ont réussi à se détacher du charbon et ont utilisé le gaz comme moyen de transition vers une énergie plus propre. Il a également affirmé que l’Afrique disposait d’un fort potentiel en matière d’opportunités d’investissements verts que le secteur privé, y compris les banques, pourrait exploiter.
La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad, a présenté la Stratégie nationale d’alignement de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique de l’Égypte qui repose sur cinq piliers clés.
« Le premier pilier est axé sur la manière dont nous pouvons adopter une trajectoire à faible émission de gaz à effet de serre, qui se concentre sur les secteurs liés au transport renouvelable, au gaz, à l’industrie et aux déchets », a expliqué Mme Fouad. « Le deuxième pilier concerne l’adaptation et la meilleure façon de rendre les communautés plus résilientes. Les troisième et quatrième sont axés sur la protection des zones côtières et sur l’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité de l’eau. La dernière porte sur la nécessité de développer des concoctions plus intelligentes et intégrées, et c’est bien là le stéréotype d’une stratégie climatique », a indiqué Mme Fouard. Elle a ajouté : « Pour lutter contre le changement climatique, on ne peut pas compter uniquement sur le gouvernement ni sur le secteur privé ; il faut plutôt miser sur l’intégration entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé. »
Selon Ghada Wally, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime et directrice générale de l’Office des Nations unies à Vienne, « les femmes et les jeunes comptent parmi les meilleurs atouts de l’Afrique » et il est important d’explorer des pistes pour tirer parti de cette richesse dans le cadre du développement durable du continent.
1 Les Contributions déterminées au niveau national sont soumises par les pays en application de l’Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Elles constituent des promesses d’action climatique qui visent à limiter le réchauffement de la planète à un niveau compris entre 1,5 degré Celsius et 2 degrés Celsius, par rapport aux niveaux préindustriels.