Industries extractives. Photo : PNUD
N'Djamena, Alwihda Info - L’exploitation au mieux des industries extractives pour la transformation structurelle en Afrique Centrale est l’objet d’une réunion qui se tiendra du 03 au 07 mars 2014 à N’djamena, capitale du Tchad. Cette réunion qui sera co-organisée par le Gouvernement tchadien et la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), Bureau sous régional de l’Afrique centrale, a pour objectif, d’examiner et améliorer le rapport et la façon dont les pays de l’Afrique Centrale peuvent mieux tirer profits des industries extractives pour la transformation et le développement exclusif durable dans les pays de la sous région. La réunion de N'djamena, selon la CEA, proposera des voies et moyens pour mieux faire bénéficier la population locale des revenues des ressources naturelles en améliorant les activités des industries extractives en Afrique Centrale et leurs relations de travail avec la population, notamment, les acteurs non étatiques.
Selon la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), Bureau sous régional de l’Afrique centrale, l’Afrique constitue un grand réservoir de ressources naturelles. Elle est l’un des plus grands réserves mondiaux en gisement de minerais, en pétrole et du gaz naturel. Elle recèle aujourd’hui près de 12% de réserve mondiale de pétrole contre moins de 8% il y a dix ans ; environ 90% de chrome et de platine… Mais le grand problème pour ce continent noir, est que la plupart des contrats miniers africains ont été négociés dans les années 80 et 90, quand les bas prix du marché mondial et les risques politiques importants décourageaient les investisseurs extérieurs dans l’exploitation des miniers en Afrique. Au cours des dix dernières années, le prix de pétrole et du métal ayant quasiment triplé, les compagnies minières se précipitent et se livrent à une compétition féroce pour ouvrir d'autres vannes de mine dans le continent afin de satisfirent la demande mondiale de plus en plus croissante.
C’est pourquoi, les Nations-Unies, par le biais de la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), Bureau sous régional de l’Afrique centrale et le Gouvernement tchadien veulent se pencher sur la question au début du mois prochain afin de voir au plus clair les défis qui attendent l’Afrique, précisément dans le secteur minier.