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TCHAD

L'utilisation de méthodes modernes de contraception augmente au Tchad


Alwihda Info | Par AMA - 13 Novembre 2018



Nigeria. Crédits photo : AA
Nigeria. Crédits photo : AA
KIGALI, Rwanda, African Media Agency (AMA)/ - Un rapport international révolutionnaire publié aujourd'hui révèle que l'utilisation de contraception moderne est en augmentation au Tchad, ce qui a empêché 72 000 grossesses non désirées et 21 000 avortements pratiqués dans de mauvaises conditions entre juillet 2017 et juillet 2018.

Le Tchad a fait des progrès significatifs en donnant une priorité à la planification familiale, bien que le rapport montre qu'à ce jour seulement 5,7 % des femmes âgées de 15 à 49 ans utilisent une méthode moderne de contraception.

Au-delà du Tchad, le rapport montre que les femmes et les jeunes filles sont plus nombreuses que jamais à faire le choix volontaire d'utiliser la contraception dans les 69 pays aux revenus les plus faibles dans le monde.

Le rapport intitulé FP2020 Catalyzing Collaboration a été produit par le Family Planning 2020 (FP2020) - un partenariat mondial de premier plan qui soutient le droit des femmes et des jeunes filles de décider librement si, quand et combien d'enfants elles souhaitent avoir. Le rapport fait figurer pour la toute première fois de nouvelles données concernant les dépenses du gouvernement sur la planification familiale au Tchad. Le rapport disponible en format électronique à l'adresse [progress.familyplanning2020.org] indique :

Au Tchad

Chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, une estimation de 5,7 % ou encore 195 000, utilisent une méthode moderne de contraception en 2018. Ceci représente 81 000 de plus qu'en 2012.
Entre juillet 2017 et juillet 2018, l'utilisation de contraceptifs modernes a empêché plus de
○ 72 000 grossesses non désirées,
○ 21 000 avortements pratiqués dans de mauvaises conditions,
○ 460 décès maternels.
Toutefois, 24,6 % des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans ont un besoin non satisfait en matière de contraception moderne.
Les priorités des politiques de planning familial comprennent :
○ Rendre les produits contraceptifs disponibles à l'échelle nationale,
○ Définir une stratégie nationale pour la santé sexuelle et reproductive / planification familiale destinée aux jeunes et aux adolescents,
○ Planification familiale après accouchement et avortement, et soins après avortement.

À l'échelle mondiale

Le nombre de femmes et de jeunes filles utilisant une méthode moderne de contraception dans les 69 pays les plus pauvres du monde a augmenté pour atteindre 317 millions depuis juillet 2018.
Cela représente 46 millions d'utilisatrices supplémentaires par rapport à 2012 (année du lancement du FP2020), soit autour de 30 % de plus que la tendance historique.

L'utilisation de contraceptifs modernes augmente le plus rapidement en Afrique dans les pays du FP2020 : à compter de juillet 2018, 24 % des femmes en âge de procréer dans ces pays utilisent une méthode moderne.

« La planification familiale basée sur les droits est un catalyseur qui libère le potentiel des jeunes filles et des femmes au Tchad et autour du monde. Notre objectif est de veiller à ce que chacune soit en mesure d'exercer ses droits fondamentaux à l'autodétermination, à la santé, à la dignité et à l'égalité. Ceci constitue une stratégie essentielle pour que les pays puissent améliorer la santé et le bien-être de leurs citoyens et de leur économie », a déclaré aujourd'hui Beth Schlachter, directrice générale du Family Planning 2020.

« Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, et il ne peut y avoir de population en bonne santé dans le monde ou au Tchad sans soins de santé reproductive. Alors que nous continuons à construire le cadre de la couverture sanitaire universelle (CSU), nous devons veiller à ce que toutes les femmes et les jeunes filles aient accès à une contraception complète, gratuite et volontaire. À mesure que les pays édifient leurs stratégies en matière de CSU, le planning familial reposant sur les droits et les services s'occupant des droits des femmes en matière de SSR doivent être intégrés au sein des systèmes de soins de santé primaires », a-t-elle ajouté.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)