Pourquoi le Tchad, pays d’Afrique centrale, membre de la Communauté des Etats d’Afrique centrale, ne ferai-t-il pas partie aussi de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest ? L’idée n’a pas encore été évoquée officiellement, mais elle fait son chemin, selon le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Tchad, M. Moussa Mahamat Dago, qui a levé le lièvre le jeudi 19 janvier dernier à Abidjan. C’était à la faveur de la célébration à Abidjan du cinquantenaire de son pays.
Plus que tout autre pays africain, dira M. Mahamat, le Tchad qui a retrouvé la stabilité après plusieurs décennies de turbulences, « ressent la nécessité de l’intégration africaine nécessaire à son développement. » Adossé à quatre pays membres de la CEDEAO, le Tchad a une position géographique qui plaide pour cela, a fait observer M. Mahamat, et pourrait faire partie et de la CEAC et de la CEDEAO. « Ce ne serait pas antinomique», a estimé M. Mahamat. Ce ne serait pas une première non plus, soulignera-t-il, faisant valoir l’exemple de pays qui appartiennent à deux espaces économiques régionaux à la fois.
Cette aspiration non encore officiellement exprimée découle du souci des dirigeants du Tchad de tirer le meilleur partie possible des potentialités du pays. Après 30 années de guerre, le Tchad, a expliqué M. Mahamat, continue de trainer une image de pays instable et de violence. Sous l’impulsion du président Idriss Déby depuis une dizaine d’années, le pays déploie une intense énergie diplomatique pour faire oublier ce passé ce passé peu glorieux, et attirer les investisseurs vers ce « vaste chantier, riche d’un immense potentiel qui ne demande qu’à être exploité ». Malgré quelques velléités bellicistes, le président Déby, assure-t-il, a réussi à mettre le Tchad sur le chemin du développement.
Servi par l’exploitation de son pétrole depuis 2005, le Tchad, 9è producteur africain de l’or noir, améliore son réseau routier qui est passé de 200 kms à plus de 3000 kms. Un nouvel aéroport, ultramoderne, est en projet et une ligne de chemin de fer reliant le pays au Cameroun va bientôt voir le jour. Véritablement un chantier, le Tchad, c’est aussi 40 millions d’hectares de terres cultivables. Pour aider à mettre tout cela en friches, le pays, a fait savoir M. Mahamat, « s’est doté d’un code d’investissement particulièrement attractif ». Et entend s’oofrir les meilleures opportunités en diversifiant ses partenaires économiques, au Centre comme à l’Ouest du continent.
Elvis KODJO
[email protected]
Fratmat.info
Plus que tout autre pays africain, dira M. Mahamat, le Tchad qui a retrouvé la stabilité après plusieurs décennies de turbulences, « ressent la nécessité de l’intégration africaine nécessaire à son développement. » Adossé à quatre pays membres de la CEDEAO, le Tchad a une position géographique qui plaide pour cela, a fait observer M. Mahamat, et pourrait faire partie et de la CEAC et de la CEDEAO. « Ce ne serait pas antinomique», a estimé M. Mahamat. Ce ne serait pas une première non plus, soulignera-t-il, faisant valoir l’exemple de pays qui appartiennent à deux espaces économiques régionaux à la fois.
Cette aspiration non encore officiellement exprimée découle du souci des dirigeants du Tchad de tirer le meilleur partie possible des potentialités du pays. Après 30 années de guerre, le Tchad, a expliqué M. Mahamat, continue de trainer une image de pays instable et de violence. Sous l’impulsion du président Idriss Déby depuis une dizaine d’années, le pays déploie une intense énergie diplomatique pour faire oublier ce passé ce passé peu glorieux, et attirer les investisseurs vers ce « vaste chantier, riche d’un immense potentiel qui ne demande qu’à être exploité ». Malgré quelques velléités bellicistes, le président Déby, assure-t-il, a réussi à mettre le Tchad sur le chemin du développement.
Servi par l’exploitation de son pétrole depuis 2005, le Tchad, 9è producteur africain de l’or noir, améliore son réseau routier qui est passé de 200 kms à plus de 3000 kms. Un nouvel aéroport, ultramoderne, est en projet et une ligne de chemin de fer reliant le pays au Cameroun va bientôt voir le jour. Véritablement un chantier, le Tchad, c’est aussi 40 millions d’hectares de terres cultivables. Pour aider à mettre tout cela en friches, le pays, a fait savoir M. Mahamat, « s’est doté d’un code d’investissement particulièrement attractif ». Et entend s’oofrir les meilleures opportunités en diversifiant ses partenaires économiques, au Centre comme à l’Ouest du continent.
Elvis KODJO
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