JUBA, Soudan du Sud - Lors d’une visite conjointe au Soudan du Sud, la Banque africaine de développement et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), se sont engagés à renforcer leur collaboration en faveur des personnes déplacées et des communautés d’accueil.
Depuis le début de la guerre au Soudan il y a 300 jours, plus d’un demi-million de personnes sont arrivées au Soudan du Sud, pour la plupart des Sud-Soudanais qui vivaient au Soudan depuis des décennies. Nombre d’entre eux retournent dans des villages qui ne disposent d’aucun service et où il n’y a pas d’aide humanitaire disponible. Les réfugiés soudanais sont transférés dans des camps de réfugiés où les ressources sont déjà fortement sollicitées.
Raouf Mazou, haut-commissaire assistant chargé des opérations du HCR et Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, ont achevé cette semaine une visite conjointe au Soudan du Sud.
Accompagnés de John Dabi, commissaire adjoint aux affaires des réfugiés du Soudan du Sud, ils ont visité un camp de réfugiés et un centre de transit accueillant des réfugiés en provenance du Soudan, leur donnant ainsi l’occasion d’entendre les témoignages des personnes touchées par le conflit. À Juba, la capitale du Soudan du Sud, ils ont rencontré des responsables gouvernementaux de haut niveau, qui se sont félicités de ce partenariat et de cette collaboration visant à répondre aux besoins urgents du pays. La délégation a également rencontré des représentants de la communauté des donateurs.
Rappelant la troisième stratégie de la Banque africaine de développement pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique (2022-2026), qui met l’accent sur la prévention des conflits, la reconstruction et le développement post-conflit inclusifs, la vice-présidente Akin-Olugbade a déclaré : « Nous sommes déterminés à répondre aux plus grands défis de développement auxquels le continent africain est confronté, notamment la prévention et la résolution de la question des déplacements forcés. Notre collaboration et notre partenariat avec le HCR sont un moyen important et essentiel de faire progresser la résilience et les solutions durables pour les réfugiés, les déplacés internes, les rapatriés et les communautés d’accueil au Soudan du Sud. »
« Le Soudan du Sud a généreusement maintenu sa frontière ouverte pour accueillir les personnes fuyant la guerre au Soudan, mais ils ne peuvent pas assumer seuls cette charge, a déclaré M. Mazou du HCR. Une aide humanitaire et un soutien au développement accrus sont nécessaires pour fournir une assistance vitale et permettre aux communautés touchées par le conflit de se remettre sur pied et de reconstruire leur vie. »
La visite des deux hauts responsables souligne la valeur des investissements dans les zones de réfugiés et de rapatriés et dans les communautés locales qui les accueillent, ainsi que le rôle crucial des partenariats entre les acteurs des secteurs de l’humanitaire et du développement. Elle fait suite à une précédente visite conjointe axée sur l’établissement de solutions durables pour les réfugiés et les personnes déplacées internes en République centrafricaine en mars 2023.
Depuis le début de la guerre au Soudan il y a 300 jours, plus d’un demi-million de personnes sont arrivées au Soudan du Sud, pour la plupart des Sud-Soudanais qui vivaient au Soudan depuis des décennies. Nombre d’entre eux retournent dans des villages qui ne disposent d’aucun service et où il n’y a pas d’aide humanitaire disponible. Les réfugiés soudanais sont transférés dans des camps de réfugiés où les ressources sont déjà fortement sollicitées.
Raouf Mazou, haut-commissaire assistant chargé des opérations du HCR et Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, ont achevé cette semaine une visite conjointe au Soudan du Sud.
Accompagnés de John Dabi, commissaire adjoint aux affaires des réfugiés du Soudan du Sud, ils ont visité un camp de réfugiés et un centre de transit accueillant des réfugiés en provenance du Soudan, leur donnant ainsi l’occasion d’entendre les témoignages des personnes touchées par le conflit. À Juba, la capitale du Soudan du Sud, ils ont rencontré des responsables gouvernementaux de haut niveau, qui se sont félicités de ce partenariat et de cette collaboration visant à répondre aux besoins urgents du pays. La délégation a également rencontré des représentants de la communauté des donateurs.
Rappelant la troisième stratégie de la Banque africaine de développement pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique (2022-2026), qui met l’accent sur la prévention des conflits, la reconstruction et le développement post-conflit inclusifs, la vice-présidente Akin-Olugbade a déclaré : « Nous sommes déterminés à répondre aux plus grands défis de développement auxquels le continent africain est confronté, notamment la prévention et la résolution de la question des déplacements forcés. Notre collaboration et notre partenariat avec le HCR sont un moyen important et essentiel de faire progresser la résilience et les solutions durables pour les réfugiés, les déplacés internes, les rapatriés et les communautés d’accueil au Soudan du Sud. »
« Le Soudan du Sud a généreusement maintenu sa frontière ouverte pour accueillir les personnes fuyant la guerre au Soudan, mais ils ne peuvent pas assumer seuls cette charge, a déclaré M. Mazou du HCR. Une aide humanitaire et un soutien au développement accrus sont nécessaires pour fournir une assistance vitale et permettre aux communautés touchées par le conflit de se remettre sur pied et de reconstruire leur vie. »
La visite des deux hauts responsables souligne la valeur des investissements dans les zones de réfugiés et de rapatriés et dans les communautés locales qui les accueillent, ainsi que le rôle crucial des partenariats entre les acteurs des secteurs de l’humanitaire et du développement. Elle fait suite à une précédente visite conjointe axée sur l’établissement de solutions durables pour les réfugiés et les personnes déplacées internes en République centrafricaine en mars 2023.