Au cours de cette réunion, le CPM a examiné la situation économique internationale ainsi que les perspectives macroéconomiques régionales. Sur le plan international, les effets cumulés de la pandémie de COVID-19 et du conflit russo-ukrainien ont perturbé les marchés de l'énergie et des produits alimentaires de base. Selon les Perspectives de l'économie mondiale publiées en avril 2023 par le FMI, la croissance mondiale devrait ralentir, passant de 3,4 % en 2022 à 2,8 % en 2023. Les tensions inflationnistes devraient également diminuer, avec un taux d'inflation annuel de 7,0 % en 2023, contre 8,7 % en 2022, en raison de la baisse anticipée des prix internationaux des produits combustibles et hors combustibles liée à la diminution de la demande mondiale.
Au niveau sous-régional, malgré un recul de la croissance économique de 3,0 % en 2022 à 2,4 % en 2023, et une détérioration des finances publiques, avec une diminution de l'excédent budgétaire de 2,8 % du PIB en 2022 à 1,7 % en 2023, ainsi qu'une hausse de l'inflation à 6,1 % en 2023 par rapport à 5,6 % l'année précédente, les perspectives de stabilité monétaire externe sont favorables. Le taux de couverture extérieure de la monnaie devrait atteindre environ 80 %, contre 73,1 % en décembre 2022, et les réserves de change en mois d'importations de biens et services devraient augmenter à 5,1 à la fin de l'année 2023, contre 4,7 en 2022. La masse monétaire augmenterait de 13,1 % et les avoirs extérieurs nets continueraient à croître à un rythme d'environ 20 % en 2023.
Dans ce contexte, le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux d'intérêt des appels d'offres à 5,00 %, le taux de la facilité de prêt marginal à 6,75 %, le taux de la facilité de dépôt à 0,00 %, ainsi que les coefficients des réserves obligatoires à 7,00 % sur les exigibilités à vue et sur les exigibilités à terme.
Cette décision vise à préserver la stabilité externe et interne de la monnaie, malgré une persistance du niveau élevé d'inflation. Elle reflète également la situation économique actuelle et les projections régionales pour assurer un environnement financier stable dans la sous-région.
Le CPM de la BEAC continuera à suivre de près l'évolution de la conjoncture économique et prendra les mesures appropriées pour maintenir la stabilité monétaire et favoriser la croissance économique dans la zone de la CEMAC.
Au niveau sous-régional, malgré un recul de la croissance économique de 3,0 % en 2022 à 2,4 % en 2023, et une détérioration des finances publiques, avec une diminution de l'excédent budgétaire de 2,8 % du PIB en 2022 à 1,7 % en 2023, ainsi qu'une hausse de l'inflation à 6,1 % en 2023 par rapport à 5,6 % l'année précédente, les perspectives de stabilité monétaire externe sont favorables. Le taux de couverture extérieure de la monnaie devrait atteindre environ 80 %, contre 73,1 % en décembre 2022, et les réserves de change en mois d'importations de biens et services devraient augmenter à 5,1 à la fin de l'année 2023, contre 4,7 en 2022. La masse monétaire augmenterait de 13,1 % et les avoirs extérieurs nets continueraient à croître à un rythme d'environ 20 % en 2023.
Dans ce contexte, le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux d'intérêt des appels d'offres à 5,00 %, le taux de la facilité de prêt marginal à 6,75 %, le taux de la facilité de dépôt à 0,00 %, ainsi que les coefficients des réserves obligatoires à 7,00 % sur les exigibilités à vue et sur les exigibilités à terme.
Cette décision vise à préserver la stabilité externe et interne de la monnaie, malgré une persistance du niveau élevé d'inflation. Elle reflète également la situation économique actuelle et les projections régionales pour assurer un environnement financier stable dans la sous-région.
Le CPM de la BEAC continuera à suivre de près l'évolution de la conjoncture économique et prendra les mesures appropriées pour maintenir la stabilité monétaire et favoriser la croissance économique dans la zone de la CEMAC.