La gestion du contentieux électoral en Afrique selon une approche fondée sur les droits de l’homme pose le problème de la médiation. Un des liens majeurs entre le contentieux électoral et les droits de l’homme dans la nécessite de prendre en compte les droits de l’homme consacré par les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux comme référence dans l’examen des requêtes. C’est dans cet objectif qu’une trentaine des participants provenant des Conseils constitutionnels, les organes de gestion des élections, les principaux partis politiques et les institutions nationales des droits de l’homme du Burundi, Cameroun, RDC, Gabon et Tchad se réunis à Ndjamena du 14 au 15 novembre 2012 à l’hôtel Méridien Chari, dans le cadre d’un atelier sous régional sur «l’utilisation des standards internationaux et régionaux de protection des droits de l’homme en matière de contentieux électoral en Afrique centrale ». Cet atelier est organisé par le Centre des Nations Unies pour la Démocratie en Afrique centrale en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Ministère des droits de l’homme et libertés fondamentales du Tchad.
Le contentieux électoral donne l’opportunité aux parties prenantes au processus électoral de corriger le dysfonctionnement qui pourrait fausser la fiabilité des résultats d’une élection dans un pays. Il permet ainsi d’assurer le respect des droits civils et politique ayant trait aux élections. A ce point, il est important de souligner la nécessité d’observer strictement les règles relatives à la gestion du contentieux dans l’optique d’aboutir à un climat apaisé et de justice dans le processus électoral. Le respect des normes internationales, régionales et nationales de protection des droits de l’homme en période électorale peut énormément contribuer à la tenue électorale libre et transparente, prévenant ainsi des conflits potentiels. Un processus électoral apaisé, respectant toutes les libertés fondamentales, le droit à la participation politique et l’indépendance du système judiciaire est importante pour la consolidation de la paix.
En dehors de cette activité sous régionale, le centre a organisé du 12 au13 novembre 2012, un atelier national de renforcement de capacité des agents des institutions étatiques et de la société civile du Tchad dans le but de contribuer à une meilleure prise en compte de l’approche basée sur les droits de l’homme dans les politiques et budgets publics. Cet atelier regroupe des responsables de charge des formulations et de la mise en œuvre des budgets en particulier le Ministère de la planification, de l’économie et des finances ainsi que les parlementaires et des membres de la societe civile.
Mahamat Ramadane
Alwihda
Le contentieux électoral donne l’opportunité aux parties prenantes au processus électoral de corriger le dysfonctionnement qui pourrait fausser la fiabilité des résultats d’une élection dans un pays. Il permet ainsi d’assurer le respect des droits civils et politique ayant trait aux élections. A ce point, il est important de souligner la nécessité d’observer strictement les règles relatives à la gestion du contentieux dans l’optique d’aboutir à un climat apaisé et de justice dans le processus électoral. Le respect des normes internationales, régionales et nationales de protection des droits de l’homme en période électorale peut énormément contribuer à la tenue électorale libre et transparente, prévenant ainsi des conflits potentiels. Un processus électoral apaisé, respectant toutes les libertés fondamentales, le droit à la participation politique et l’indépendance du système judiciaire est importante pour la consolidation de la paix.
En dehors de cette activité sous régionale, le centre a organisé du 12 au13 novembre 2012, un atelier national de renforcement de capacité des agents des institutions étatiques et de la société civile du Tchad dans le but de contribuer à une meilleure prise en compte de l’approche basée sur les droits de l’homme dans les politiques et budgets publics. Cet atelier regroupe des responsables de charge des formulations et de la mise en œuvre des budgets en particulier le Ministère de la planification, de l’économie et des finances ainsi que les parlementaires et des membres de la societe civile.
Mahamat Ramadane
Alwihda