Un tribunal sud-africain saisi par une ONG a interdit ce dimanche 14 juin au président soudanais Omar el-Béchir de quitter le pays tant que la justice n’aura pas statué sur la demande d’arrestation formulée par la CPI, indique un jugement publié dans cette matinée. L’affaire devait être examinée en urgence cette après-midi.
En effet, le jugement stipule que « les autorités sud-africaines doivent empêcher le président Omar el-Béchir de quitter le pays jusqu’à ce qu’une décision soit rendue par cette Cour ».
« Obligations concurrentes »
Selon le document, l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux Pays-Bas a rétorqué vendredi à la CPI, qui siège à La Haye, que son pays se trouvait face à des « obligations concurrentes » et que « la loi manquait de clarté ».
Mais la CPI ne l’entend pas de cette oreille : Il n’existe aucune ambiguïté ou incertitude quant à l’obligation incombant à la République d’Afrique du Sud d’arrêter et de remettre immédiatement Omar el-Béchir à la Cour, a-t-elle soutenu dans sa décision.
Omar el-Béchir est en Afrique du Sud pour participer au sommet de l’Union africaine, mais la Cour pénale internationale (CPI) a appelé Pretoria à l’arrêter, dans le cadre des poursuites engagées contre lui en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité et en 2010 pour génocide.
En effet, le jugement stipule que « les autorités sud-africaines doivent empêcher le président Omar el-Béchir de quitter le pays jusqu’à ce qu’une décision soit rendue par cette Cour ».
« Obligations concurrentes »
Selon le document, l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux Pays-Bas a rétorqué vendredi à la CPI, qui siège à La Haye, que son pays se trouvait face à des « obligations concurrentes » et que « la loi manquait de clarté ».
Mais la CPI ne l’entend pas de cette oreille : Il n’existe aucune ambiguïté ou incertitude quant à l’obligation incombant à la République d’Afrique du Sud d’arrêter et de remettre immédiatement Omar el-Béchir à la Cour, a-t-elle soutenu dans sa décision.
Omar el-Béchir est en Afrique du Sud pour participer au sommet de l’Union africaine, mais la Cour pénale internationale (CPI) a appelé Pretoria à l’arrêter, dans le cadre des poursuites engagées contre lui en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité et en 2010 pour génocide.