Le poète aborde cette fois-ci le rôle des chefs de partis arabophones accusés de prendre en otage la langue arabe. Le poète estime que la langue arabe est passée par plusieurs étapes parmi lesquelles:
1/ Elle a fait sa parution grâce aux « marabouts »
2/ Elle a été reconnue comme langue officielle du pays grâce au Frolinat.
3/ Sa reconnaissance par le colonialisme qui l’a soutenue en intégrant les « marabouts » dans la fonction publique.
4/ la révolution estudiantine de l’instutut du Roi Faysal en 1986 sous le règne de Hissène Habré.
Au moment où la dictature sévit au pays, ces étudiants dont les noms suivent (…) ont osé défendre publiquement la langue arabe bravant ainsi les interdits de la police politique dictatoriale. Grace à ces étudiants qui ont connu la prison, la langue arabe a été reconnue par le président Hissène Habré. Sans oublier la conférence nationale souvéraine de 1993 qui a d’une manière officielle reconnu la langue arabe comme deuxième langue officielle du pays.
Professeur au lycée, M. Mahamat Tahir Abdelkader aime la poésie et la littérature. Comme dans son premier article poétique en arabe, il s’attaque à l’injustice et la corruption qu’il qualifie d’ennemis au développement. Dans un autre article, il se demande pourquoi oublie t-on d’aborder l’augmentation de salaire alors qu’on ne cesse de louer les réalisations faites durant les vingt années.
Dans son avant dernier article, il fustige les alliances politiques. Il pense que ces alliances ont déçu les aspirations du peuple tchadien. « Ne voyez vous pas chers responsables des alliances inutiles que vos citoyens marchent les pieds nus, qu’ils se rabattent sur les stocks des termites pour se nourrir? ». Dans ce nouveau article, il demande aux chefs de partis arabophones de ne pas exploiter la langue arabe pour arriver aux intérêts personnels car la langue arabe est déjà reconnue par la constitution comme langue officielle du pays…..lire l’intégralité de l’article en arabe.
Alwihda s’excuse de n’avoir pas eu le temps de traduire l’intégralité du texte envoyé à la rédaction par le professeur Mahamat Tahir. A suivre en arabe le 14 juin