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La rébellion tchadienne annonce son soutien à El-Béchir contre le mandat d'arrêt de la CPI


Alwihda Info | Par Djamil @ - 5 Mars 2009


LIBREVILLE — La rébellion tchadienne a exprimé mercredi auprès de l'AFP sa "solidarité avec le président (soudanais) el-Béchir, estimant que le mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui "n'a aucun sens".


Des soldats tchadiens posent sur leur véhicule, le 18 juin 2008 à Am Zoer (Tchad)
Des soldats tchadiens posent sur leur véhicule, le 18 juin 2008 à Am Zoer (Tchad)
LIBREVILLE — La rébellion tchadienne a exprimé mercredi auprès de l'AFP sa "solidarité avec le président (soudanais) el-Béchir, estimant que le mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui "n'a aucun sens".

"Nous exprimons notre solidarité avec le président el-Béchir. Ce mandat n'a aucun sens. Rien n'est avéré pour avoir des charges aussi lourdes", a affirmé à l'AFP Abderaman Koulamallah, porte-parole de l'Union des forces de la résistance (UFR), alliance des principales factions rebelles.

"Ce mandat est injuste et disproportionné. Le véritable coupable de la crise du Darfour est Idriss Deby Itno (le président tchadien) qui a soutenu et organisé la rébellion (au Darfour) et qui a causé ces dégâts par un règne calamiteux. El-Béchir n'a fait que se défendre", a encore précisé le porte-parole, joint par téléphone depuis Libreville.

Base arrière des rebelles, le Soudan est souvent considéré comme le principal soutien de l'opposition armée tchadienne dont les chefs ne sont toutefois pas tous appréciés par Khartoum, selon des sources proches de la rébellion.

Khartoum accuse de son côté N'Djamena de soutenir des rebelles soudanais du Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile.

La CPI a annoncé mercredi avoir délivré un mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, sans retenir le chef d'accusation de génocide.

Le conflit au Darfour a fait a fait 300.000 morts, selon l'ONU. Le régime de Khartoum parle, lui, de 10.000 morts.

Interrogé sur les intentions de la rébellion, M. Koulamallah a répondu: "Nous sommes toujours dans les dispositions pour un accord politique mais Deby a un discours va-t-en guerre. Il refuse toute solution politique. L'affrontement est inévitable et inéluctable."

"Nous ne renonçons pas à notre ambition démocratique ou par le dialogue ou par la voie des armes. Nous privilégions encore le dialogue. Quand on voit le dispositif militaire mis en place par Deby dans l'est du pays, cela présage de son intention délictueuse", a ajouté le porte-parole.

"Pour le moment, nous naviguons autour de la frontière. Nous nous attendons à des attaques à tout moment. Notre vocation avant tout est de renverser Deby, pas de faire une promenade de plaisir. Nous voulons éviter la souffrance d'une guerre de notre peuple mais nous débarrasserons le Tchad de son règne calamiteux", a conclu M. Koulamallah.



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